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    Le front uni antifasciste, c’est, par définition, un ensemble de forces nécessaires pour la victoire

     

    mercredi 5 juin 2024, par Luniterre

     

     

     

     

     

     

    Même si Wikipédia reste une source douteuse, il n’en demeure pas moins que même sur Wikipédia deux et deux font quatre et qu’il y a tout de même quelques données historiques qui peuvent difficilement être falsifiées :

    La 2e DB a débarqué en Normandie le 01/08/1944 >>>

    Tout le monde est d’accord sur la date et le lieu, un bon début !!!

    « À partir du 1er août 1944, elle débarque à Saint-Martin-de-Varreville, dans le secteur de débarquement d’Utah Beach, en étant rattachée à la IIIe armée américaine du général George Patton qui accueille favorablement le général Leclerc dès son arrivée. »

    Elle comprend environ 20 000 hommes, 4 200 véhicules, selon Wikipédia, qui ne précise pas le nombre de chars.

    D’autres sources donnent 16 000 et 18 000 combattants.

    3000 à 5000 véhicules, en tout, dont 150 à 250 chars.

    Manque de précision, mais un ordre de grandeur assez cohérent, tout de même !

    https://www.ouest-france.fr/d-day/d-day-il-y-70-ans-la-2e-db-du-general-leclerc-debarquait-utah-2711961

    https://memoire-histoire.fr/2019/08/06/1er-aout-1944-la-2e-db-debarque-a-utah-beach/

    https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/aout-1944-la-2e-db-en-normandie

    https://www.2edb-leclerc.fr/angleterre/

    https://www.2edb-leclerc.fr/la-2e-db-entre-dans-la-bataille/

    A noter que la « Nueve », composée en grande partie d’anarchistes et de républicains espagnols, et qui plaît tant, à juste titre, au camarade Do est en fait précisément une des composantes de la 2e DB, dont elle fut donc l’avant-garde sur Paris. (Photo ci-dessus)

    https://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/la-preparation/forces-en-presence/la-2e-division-blindee

    « le capitaine Raymond Dronne, né le 8 mars 1908, administrateur au Cameroun, est officier de réserve en 1940. Il rallie, parmi les premiers, la France libre et le colonel Leclerc. Il commande la 9e compagnie du 3e RMT, dite la "Nueve", car elle est essentiellement composée de volontaires espagnols. Colonel en 1947, il quitte l’armée et se lance dans une carrière politique, maire, député et sénateur de la Sarthe. »

    Se trouve également sur Wikipédia.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Libération_de_Paris

    https://www.paris.fr/pages/la-nueve-ces-republicains-espagnols-qui-ont-libere-paris-7066

    Voir aussi :

    http://alencon-histoire.chez-alice.fr/deuxiemedivisionblindee.htm

    Les batailles de l’axe sud/sud-ouest de Paris :

    https://www.2edb-leclerc.fr/la-liberation-de-paris/

    https://www.voiedela2edb.fr/vers-paris-axe-sud/

    https://www.voiedela2edb.fr/parcours-2edb-paris-sud-ouest/

    https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/il-y-a-70-ans-la-2e-db-s-elancait-depuis-fresnes-23-08-2014-4080465.php

    Le front uni antifasciste, c’est ce qui a permis concrètement la victoire. Paris a donc bien été libéré essentiellement par les français, sur deux fronts, en simplifiant, interne et sud/sud-ouest, en quelque sorte, et donc finalement aussi avec l’appui en munitions et en matériels US bienvenus pour compléter ce qui restait.

    Sur le front intérieur, le « retournement de veste » de la police, s’il est évidemment politiquement pour le moins « discutable » a néanmoins également contribué au basculement du rapport de force.

    Et si la 2e DB a bataillé au sud de Paris, ce n’était donc pas une sorte de « pause camping » en attendant la suite mais bien une suite de batailles particulièrement violentes contre une force ennemie importante, et semble-t-il une des plus importantes défenses nazie autour de Paris, et qui se serait évidemment portée au secours du front intérieur autrement.

    Après c’est à chacun de compléter la recherche, mais on voit bien que la part française dans cette lutte est plus importante qu’on ne le supposerait sur la base du seul « 6 Juin », et qu’il ne faut pas oublier non plus que la 2e DB a agi en synchronisation avec l’armée US, tout en faisant preuve d’initiatives, parfois précisément « critiquées » par les officiers US, dont l’initiative d’envoyer une première troupe sur Paris avant d’en avoir reçu l’ordre.

    Enfin, l’appui matériel apporté par les forces US à la 2e DB ne les exonère pas pour autant des bombardements de civils ni des exactions commises par leurs troupes à l’égard des femmes notamment.

    Quoi qu’il en soit, s’en tenir à la réalité des données historiques est une base naturelle et logique de l’analyse matérialiste dialectique.

    Elles sont souvent incomplètes mais dans ce cas néanmoins suffisantes pour un tableau général de la situation où les illusions fantasmagoriques complaisantes à l’égard d’une idéologie ou d’une autre n’ont pas de place utile.

    Luniterre

     

    SUR LE MÊME THÈME :

    6 Juin 44, une affaire US, Libération de Paris, une affaire française ! - De Gaulle

    http://cieldefrance.eklablog.com/6-juin-44-une-affaire-us-liberation-de-paris-une-affaire-francaise-de—a215883177

     

    De Gaulle était l’homme du 18 Juin 1940, pas celui du 6 Juin 1944 !

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-gaulle-etait-l-homme-du-18-juin-1940-pas-celui-du-6-juin-1944-a215880861

     

    Voir aussi l’analyse de De Gaulle sur le Moyen-Orient, Israël et la Palestine, plus d’actu que jamais !

    Dès 1967, la véritable position gaulliste sur le sionisme :

    Novembre 1967, Conférence de presse du Général De Gaulle : les sujets "brûlants", hier comme aujourd’hui !

    http://cieldefrance.eklablog.com/novembre-1967-conference-de-presse-du-general-de-gaulle-les-sujets-bru-a214925165

     

    Gaullisme, Europe ("frexit" ou non), et avenir de la civilisation humaine, un débat initié sur VLR 

     

     

    **********************************

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-front-uni-antifasciste-c-est-par-definition-un-ensemble-de-forces-n-a215886143

     

     

     

     

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     « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! 

     

     « Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »

     

     « Churchill avait demandé à Eisenhower d’essayer de libérer Paris pour Noël. Il lui avait dit : « Personne ne pourra vous en demander davantage. »

    Eh bien si, nous étions décidés à demander davantage ! Le peuple de Paris s’est soulevé spontanément et il aurait été probablement écrasé sous les décombres, comme le peuple de Varsovie, s’il n’avait pas été soutenu. Mais il y avait des hommes qui, trois ans plus tôt, à Koufra, s’étaient juré de libérer Paris, puis Strasbourg. Ce sont eux qui ont libéré Paris avec son peuple. »

     

    De Gaulle - Citations

     

     

     Libération de Paris - Géo:

    https://ekladata.com/HDK8G4jzdIpCAuVNs5wJ71Dfl0A/Liberation-de-Paris.pdf

     

     

     

     Pourquoi Charles de Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?

     

     

    De Gaulle était l'homme du 18 Juin 1940, pas celui du 6 Juin 1944! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-gaulle-etait-l-homme-du-18-juin-1940-pas-celui-du-6-juin-1944-a215880861

     

     

    Voir aussi l'analyse de De Gaulle sur le Moyen-Orient, Israël et la Palestine, plus d'actu que jamais!

     

    Dès 1967, la véritable position gaulliste sur le sionisme:

    Novembre 1967, Conférence de presse du Général De Gaulle: les sujets "brûlants", hier comme aujourd'hui!

    http://cieldefrance.eklablog.com/novembre-1967-conference-de-presse-du-general-de-gaulle-les-sujets-bru-a214925165

    Gaullisme, Europe ("frexit" ou non), et avenir de la civilisation humaine, un débat initié sur VLR

     80 ans + tard: 

    Qui veut la Paix?

    Qui veut la guerre?

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    http://cieldefrance.eklablog.com/6-juin-44-une-affaire-us-liberation-de-paris-une-affaire-francaise-de--a215883177

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    Pourquoi Charles de Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?

     

    En réalité, nous savons très exactement les raisons pour lesquelles Charles de Gaulle refusait systématiquement de commémorer le débarquement de Normandie le 6 juin. Il s’en est longuement expliqué devant Alain Peyrefitte, en 1963 et en 1964, alors que celui-ci était son ministre de l’Information et qu’il le voyait en tête-à-tête plusieurs fois par semaine.

     

    Il suffit donc de relire les passages pertinents de l’ouvrage de Peyrefitte C’était de Gaulle, tome 2, paru en 1997.

     

    —— EXTRAIT DE L’OUVRAGE “C’ÉTAIT DE GAULLE” D’ALAIN PEYREFITTE ——

    ———– – Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87 ————-

     

    • 30 octobre 1963

     

    En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combattants en décembre 1962, le Général lui avait demandé de consacrer son énergie à l’année 1964. Elle était propice à raviver le souvenir de deux des années glorieuses : cinquantenaire de 1914 et vingtième anniversaire de 1944.

    À la fin du Conseil du 30 octobre 1963, après que Jean Sainteny a évoqué les cérémonies prévues pour la commémoration de la libération, Pompidou me prend à part : « Tâchez de faire revenir le Général sur son refus d’aller sur les plages de Normandie… » Je suis stupéfait et de l’information et de la demande. « Enfin, reprend Pompidou, prenez des précautions… Je m’y suis cassé les dents. »

    Sainteny m’apprend ensuite qu’il se les était déjà lui-même cassées. Naturellement, je vais me les casser aussi.

     

     

    « La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m'a convoqué comme un châtelain sonne son maître d'hôtel. » Salon doré

    « La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. » 

     

     

    Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?

     

    Charles-de-Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.

    Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie).

    Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)

     

     

    Winston Churchill choisir entre francaise et americain de gaulle

     « De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! »  (Winston Churchill)

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    • « Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »

     

    Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

    Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.

     

    NOTE : AMGOT = “Allied  military government for occupied territories”, gouvernement militaire allié pour les territoires occupés

     

    billets americains france

    billets americains france 2

      

    Comme le révèlent leurs coloris et leur graphisme – très voisins de ceux du dollar – ces billets libellés en francs furent imprimés aux États-Unis, de février à mai 1944, par le Bureau of Engraving and Printing, qui est normalement chargé d’imprimer les dollars américains et les autres documents officiels du gouvernement fédéral. Étant fabriqués aux États-Unis, c’est le papier, l’encre, la matière, la présentation et le format des dollars américains qui servirent de référence.
     Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation.
    Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation.   
    Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette “fausse monnaie”, et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française. Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France (AMGOT).

     

     

    Charles-de-Gaulle : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération !

    Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !

    « Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !

     

    • « M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »

     

    Charles-de-Gaulle : « En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre première armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance.

     

     

    Charles de Gaulle commémore le débarquement de Provence le 15 août 1964 : cf. extrait d’actualités disponible sur le site de l’INA : http://www.ina.fr/video/CAF94058797

     

     

    Charles-de-Gaulle : – Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l’intérieur et de l’extérieur s’y sont unis, autour de leur drapeau, de leurs hymnes, de leur patrie ! Mais m’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non !

    « Les Français sont déjà trop portés à croire qu’ils peuvent dormir tranquille, qu’ils n’ont qu’à s’en remettre à d’autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu’ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes !

    Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n’ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes. »

    Il reprend : « Ceux qui ont donné leur vie à leur patrie sur notre terre, les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Polonais, Sainteny et Triboulet seront là pour les honorer dignement. »

     

    NOTE : Sainteny et Triboulet étaient respectivement ministre des Anciens combattants et ministre de la Coopération en 1964.

     

    • 13 mai 1964

     

    Espérant que le général aura oublié sa vive réplique, ou en tout cas aura oublié que c’est à moi qu’il l’a adressée, je remets la question sur le tapis, 10 mois et demi plus tard, le 13 mai 1964.

     

    • « Ces messieurs de la presse qui me reprochent de ne pas aller en Normandie 20 ans après, que faisaient-il alors ? Ils ne se battaient ni en Normandie, ni ailleurs. La Libération s’est passée sans eux. Elle s’est passée d’eux. »

     

    Alain Peyrefitte : « Ne craignez-vous pas, si nous ne devons pas du moins quelques explications, que votre absence du 6 juin en Normandie soit mal interprétée ?

    Charles-de-Gaulle : – Mais je vous l’ai déjà dit ! Il n’a jamais été question que j’y aille ! Je ne suis pas allé pour le cinquième anniversaire ; ni pour le dixième ; ni pour le quinzième. Pourquoi voulez-vous que j’y aille pour le vingtième ? Et j’ai demandé au Premier ministre de ne pas y aller non plus. D’ailleurs, le Premier ministre anglais n’y va pas. Johnson n’ira pas non plus. Pourquoi irions-nous ?

    (Évidemment, Wilson et Johnson n’y vont pas, parce que De Gaulle n’y va pas.)

    Alain Peyrefitte : – Eisenhower et Montgomery doivent y aller.

    Charles-de-Gaulle : – Ce sont des acteurs, qui se font payer cher à la télévision. »

    Finalement, Eisenhower et Montgomery, après avoir annoncé leur participation, ne sont pas venus.

     

    • 10 juin 1964

     

    Après le Conseil du 10 juin 1964, le Général laisse percer encore son agacement : « Ces messieurs de la presse qui me reprochent de ne pas aller en Normandie 20 ans après, que faisaient-il alors ? S’étaient-ils battus pour que la France recouvre sa liberté, pour qu’elle contribue à sa délivrance ? Que faisaient-ils pendant la guerre ? Ils ne se battaient ni en Normandie, ni ailleurs. La Libération s’est passée sans eux. Elle s’est passée d’eux. »

    Et lui, il a dû se battre pour que le débarquement ne se passe pas complètement de la France libre. S’il a prononcé son discours de Bayeux le 16 juin 1946, ce ne fut pas pour commémorer le débarquement du 6 juin, mais son débarquement sur les talons des Américains, le 16 juin 1944 à Bayeux.

    Il recule son fauteuil, cale son dos. Il a envie de parler.

     

     

    Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir

    « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »

     

    Charles-de-Gaulle : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? Ce qu’ils voulaient, c’était glisser vers le nord le long de la mer, pour détruire les bases des V1 et des V2, prendre Anvers et, de là, donner l’assaut à l’Allemagne. Paris et la France ne les intéressaient pas. Leur stratégie, c’était d’atteindre la Ruhr, qui était l’arsenal, et de ne pas perdre un jour en chemin.

    Churchill avait demandé à Eisenhower d’essayer de libérer Paris pour Noël. Il lui avait dit : « Personne ne pourra vous en demander davantage. »

    Eh bien si, nous étions décidés à demander davantage ! Le peuple de Paris s’est soulevé spontanément et il aurait été probablement écrasé sous les décombres, comme le peuple de Varsovie, s’il n’avait pas été soutenu. Mais il y avait des hommes qui, trois ans plus tôt, à Koufra, s’étaient juré de libérer Paris, puis Strasbourg. Ce sont eux qui ont libéré Paris avec son peuple.

     

    NOTE  : Leclerc et sa colonne, qui venaient du Tchad pour rejoindre la Tunisie en guerroyant, avaient fait, dans l’oasis de Koufra, le serment de ne pas déposer les armes avant d’avoir libéré Paris et Strasbourg.

     

    • « Les Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne. »

     

    Charles-de-Gaulle : « Mais nous n’avions pas l’accord des Américains. Quand j’ai vu que l’insurrection parisienne allait être écrasée par une division allemande intacte qui arrivait de Boulogne-sur-Mer, j’ai donné l’ordre à Leclerc de foncer. C’est ainsi que nous avons évité à Paris le sort de Varsovie. Nous avons obligé les Anglo-Saxons à changer de stratégie. Les Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne. Ce qu’ils voulaient, c’était en finir avec Hitler, en essuyant le moins de pertes possible. Ce qu’ils voulaient épargner, c’était le sang des boys, ce n’était pas le sang, les souffrances et l’honneur des Français.

    « Effectivement, si les Anglo-Saxons avaient pu mener leur stratégie jusqu’au bout, ils auraient peut-être réussi à frapper l’Allemagne au cœur plus vite. De toute façon, Hitler aurait fini par être battu, et la France aurait fini par être libérée. Mais si les Français étaient restés passifs, et si nous n’avions pas eu de part à la défaite d’Hitler, c’est au bout du compte lui qui aurait vaincu la France. »

    — FIN DE L’EXTRAIT DE L’OUVRAGE “C’ÉTAIT DE GAULLE” D’ALAIN PEYREFITTE —

    ————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87 —————-

     

    Ce que Roosevelt et les Américains voulaient vraiment faire de la France en 1944

    de gaulle-ROOSEVELT

    « Bien entendu, je traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger ! Demain, je traiterai avec Laval si Laval me donne Paris ! »
    (Franklin Roosevelt, président des États-Unis, le 23 novembre 1942, devant les émissaires de Charles de Gaulle à la Maison Blanche)

     

    Pour comprendre quels étaient les objectifs de Franklin Roosevelt, et des cercles dirigeants américains, quant à l’avenir de la France après le débarquement, il est utile de relire un passage essentiel des Mémoires de Guerre.

    Nous sommes en novembre 1942. Les Anglo-Américains viennent de réaliser le débarquement en Afrique du nord française (Opération Torch), d’ailleurs sans en avoir prévenu le chef de la France Libre. L’affaire a été un succès militaire éclatant puisque les troupes françaises (pétainistes) d’Afrique du nord se sont rendues au bout de 48 heures, après avoir fait seulement semblant de se battre.

    En revanche, une décision fait scandale, aussi bien au sein des Français Libres réfugiés à Londres que parmi l’opinion publique britannique : le général américain Eisenhower, bien entendu avec le plein accord du président Roosevelt, a décidé de maintenir l’Amiral Darlan, l’un des dauphins de Pétain, au pouvoir à Alger. En somme, Darlan a retourné sa veste et les Américains l’en récompensent en le maintenant dans ses fonctions à la tête de l’Afrique du nord française !

    Sitôt la nouvelle connue, Charles de Gaulle décide d’envoyer deux émissaires à Washington pour protester avec la dernière énergie auprès du président Roosevelt. Lequel les reçoit et leur livre une vision de la France d’après-guerre proprement scandaleuse. C’est ce célèbre passage des Mémoires de Guerre :

     

    • Il n’en faut pas davantage pour que le Président Roosevelt surmonte, à l’égard de Darlan, les scrupules démocratiques et juridiques que, depuis plus de deux années, il opposait au général de Gaulle. Par son ordre, Clark reconnaît le haut-commissaire et entame avec lui des négociations qui aboutissent, le 22 novembre, à un accord en vertu duquel Darlan gouverne et commande, pourvu qu’il donne satisfaction à ses vainqueurs anglo-saxons.

      Sans doute, le Président fait-il publier une déclaration affirmant que les arrangements politiques conclus entre Eisenhower et Darlan ne sont « qu’un expédient temporaire. » Mais recevant, le 23, André Philip et Tixier et s’irritant de leurs protestations, il leur crie : « Bien entendu, je traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger ! Demain, je traiterai avec Laval si Laval me donne Paris ! »
    • Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, Tome 2, l’Unité, 1942-1944, chapitre « Tragédie »
    • Page 48 (édition Plon)

     

    On voit donc bien la collusion qu’il y avait entre les autorités américaines et les autorités du régime de Vichy. Le président Roosevelt et les cercles dirigeants américains voulaient disposer, au sortir de la guerre, d’une France aussi domestiquée que celle qu’avait souhaitée Hitler. C’était finalement un conflit d’impérialisme entre les Américains et les Allemands, rien d’autre.

    Et Roosevelt souhaitait promouvoir les pétainistes contre de Gaulle parce qu’il savait parfaitement qu’ils seraient infiniment plus dociles, pour obéir à Washington comme ils obéissaient à Berlin, plutôt que le fondateur de la France Libre, dont l’intransigeance sur l’indépendance de la France était déjà légendaire.

    Cette vision stratégique de ce que devait devenir la France d’après-guerre selon Washington a été confirmée et précisée par Charles de Gaulle, vingt ans après les événements. Toujours à Alain Peyrefitte, dans un autre passage capital de l’ouvrage C’était de Gaulle. Passage que voici  :

    - EXTRAIT DE L’OUVRAGE “C’ÉTAIT DE GAULLE” D’ALAIN PEYREFITTE —-

    ———————— Palais de l’Élysée, 17 juin 1964 —————————

    ————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – page 52 —————-

    de gaulle roosevelt était un type qui voulait dominer univers

    « Roosevelt était un type qui voulait dominer l’univers et, bien entendu, décider du sort de la France. Alors, de Gaulle, ça l’embêtait ; il ne le trouvait pas assez souple. »

     

    Charles-de-Gaulle : « Roosevelt était un type qui voulait dominer l’univers et, bien entendu, décider du sort de la France. Alors, de Gaulle, ça l’embêtait ; il ne le trouvait pas assez souple. Il pensait que le jour où les Américains auraient débarqué en France, si le Maréchal était encore là, il n’aurait rien à leur refuser ; ce qui était bien vrai.

    Ensuite, Vichy étant devenu vraiment impossible, il a laissé tomber Vichy. Il a essayé de se rattraper sur Giraud.

    Puis, voyant que ça ne donnait rien, il a essayé de se rabattre sur Herriot. Il a même tenté de fabriquer un gouvernement à Paris au moment où j’allais y entrer, avec Laval, Herriot. Tout ça été manigancé avec Otto Abetz [Représentant de Hitler à Paris sous l’Occupation] et avec Allen Dulles, qui était à Genève pour le compte de la CIA. »

    Alain Peyrefitte : – Allen Dulles.

    Charles de Gaulle : – Oui, c’est ça. D’abord moi, en arrivant à Paris, j’aurais foutu ce gouvernement au [trou][…]. Vous pensez, à l’époque, Herriot, Laval et Abetz ça ne pesait pas lourd. Mais Roosevelt se figurait qu’Herriot assurerait la continuité avec la IIIe [République] et Laval avec Vichy, et que tout ça allait apparaître comme la République.

    Seulement, Hitler, ça l’a exaspéré quand il a su ça. Il a dit : « De quoi, de quoi ? Laval, Herriot, et tout ceux-là ? » Alors, il a fait savoir à Laval de s’en aller à Sigmaringen, il l’a fait dire aussi au Maréchal, il a désavoué Abetz, il a fait remettre Herriot dans sa prison. Il a tout nettoyé.

     

     

    Roosevelt voulait imposer aux Français Pierre Laval et Édouard Herriot

    Le gouvernement que Roosevelt (ci-dessus) voulait imposer aux Français en 1944 : Pierre Laval et Édouard Herriot (ci-dessous)  !

    CIA Allen Dulles et l'ambassadeur d'Hitler à Paris Otto Abetz

    L’opération avait été préparée en concertation avec le chef de la CIA Allen Dulles et l’ambassadeur d’Hitler à Paris Otto Abetz…  

    Le Président Roosevelt refusa toujours de reconnaître la légitimité de la France Libre, préférant maintenir une ambassade auprès de Pétain et du régime de Vichy jusqu’en novembre 1942, puis usant des manœuvres les plus tortueuses pour tenter d’écarter Charles de Gaulle du pouvoir et installer, à sa place, des dirigeants plus malléables.
    Ainsi, en août 1944, soit plus de deux mois après le débarquement de Normandie, le président Roosevelt espérait encore installer au pouvoir à Paris Édouard Herriot – homme politique radical de la IIIe République – et Pierre Laval – la figure la plus honnie de la Collaboration, avec lequel il avait d’ailleurs des liens de parenté par alliance. Ce projet scandaleux, minutieusement décrit par de Gaulle dans ses Mémoires de guerre, avait été ourdi par une étroite concertation entre le chef de la CIA Allen Dulles, l’ambassadeur d’Hitler à Paris Otto Abetz et le dauphin de Pétain.
    Allen Dulles (1893 – 1969) fut le premier directeur civil de la Central Intelligence Agency (CIA), du 26 février 1953 au 29 novembre 1961, et l’un des sept membres de la commission Warren chargée d’enquêter sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy.
    Il était également le frère cadet de John Foster Dulles, Secrétaire d’État des États-Unis du gouvernement Dwight Eisenhower, de 1953 à 1959, et actionnaire principal de la United Fruit Company, société bananière influente dans les républiques bananières d’Amérique latine.
    Allen Dulles est un personnage des plus controversés : sa carrière au sein de l’État américain ne cessant d’être émaillée de conflits d’intérêts personnels et familiaux plus ou moins importants, dus à sa participation à la vie de grands groupes industriels internationaux ainsi qu’à la carrière de son frère John Foster Dulles qui travailla lui aussi pour ces grands groupes.
    Otto Abetz (1903 – 1958), francophone et francophile, représenta l’Allemagne en France en 1938 et en 1939, d’où il fut expulsé le 30 juin 1939 comme présumé espion. Le 8 juillet 1940, à la suite de l’armistice entre la France et l’Allemagne, il fut de nouveau envoyé en France. Nommé ambassadeur de l’Allemagne le 3 août 1940, il conserva ce poste jusqu’en 1944 et travailla à mettre en place une politique de collaboration. En juillet 1949, le tribunal militaire de Paris le condamna à 20 ans de travaux forcés pour crimes de guerre, en particulier pour son rôle dans l’organisation de la déportation des juifs de France vers les camps de la mort. Il fut libéré en avril 1954.

     

     

    Charles de Gaulle : « Bohlen [L’ambassadeur des États-Unis en France] se comporte envers moi comme Roosevelt il y a vingt ans. Il reçoit en permanence des députés, des sénateurs, des journalistes, et il les monte contre nous. Je n’en ignore rien. Ils font tous ça, les Américains.

     

    Bohlen ambassadeur des États-Unis en France

    Charles E. Bohlen (1904 – 1974) fut ambassadeur des États-Unis en France de 1962 à 1968.

    NOTE : Charles E. Bohlen (1904 – 1974) fut ambassadeur des États-Unis en France de 1962 à 1968. Très hostile à de Gaulle, Charles E. Bohlen avait des liens de parenté proches avec Alfried Krupp von Bohlen und Halbach, héritier des aciéries Krupp, l’un des principaux fabricants d’armes de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, criminel nazi reconnu coupable de pillage et de crime contre l’humanité le 31 juillet 1948, et condamné à douze ans d’emprisonnement et à la confiscation de ses biens.

     

    Charles de Gaulle : « Roosevelt, c’était pareil, il ne traitait qu’avec des gens qui étaient mes ennemis. Il avait autour de lui, à Washington, des types comme Chautemps.

    Alain Peyrefitte : – Et Saint John Perse.

    Charles-de-Gaulle : – Oui, Léger qui avait été limogé par Paul Reynaud. Et d’autres du même tonneau, avec qui Roosevelt prenait le thé. Ils le montaient contre moi, en remâchant leurs échecs. Seulement, ça continue. Alors, Bohlen ne voit que nos adversaires, les Mitterrand et les Maurice Faure.

     

    Camille Chautemps, ministre d'État du Front populaire, successeur de Léon Blum

    Camille Chautemps, ministre d’État du Front populaire

     NOTE : Camille Chautemps, ministre d’État du Front populaire, successeur de Léon Blum de juin 1937 à mars 1938 à la tête du gouvernement, fut vice-président du Conseil des gouvernements Édouard Daladier, puis du gouvernement Paul Reynaud. Ardent partisan de l’Armistice et très hostile à de Gaulle, il fit partie du gouvernement de Philippe Pétain jusqu’au 12 juillet 1940. En novembre 1940, chargé d’une mission officieuse, il partit pour Washington, et choisit d’y demeurer jusqu’en 1944.

    Alexis Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay 1933 à 1940

    Alexis Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay 1933 à 1940

    NOTE : Alexis Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay 1933 à 1940, artisan de la rencontre de Munich (et grand poète sous le pseudonyme de Saint-John-Perse) avait été mis en disponibilité par Paul Reynaud, président du Conseil, le 20 mai 1940. Il s’était ensuite réfugié aux États-Unis.

     

     

    Charles de Gaulle : « Churchill, lui non plus, n’admettait pas qu’on ne plie pas. Au lieu de trouver des gens de caractère qui lui auraient tenu tête, il s’entourait de gens qui étaient couchés par terre.

    « Je me rappelle un soir, quand j’ai rencontré Roosevelt pour la première fois, au Maroc. Roosevelt voulait m’obliger à me soumettre à Giraud. J’ai envoyé Roosevelt se faire foutre, poliment mais fermement. Alors, Churchill m’a fait une scène invraisemblable. Je l’ai mal pris, et je lui ai dit : « Qu’est-ce que ça veut dire : On ne vous comprend pas ? Vous n’êtes pas digne de votre charge ! » Je l’ai très mal traité.

    Alors, le dernier jour, on s’est réuni autour de Roosevelt pour se dire adieu. Churchill, devant tout le monde, a commencé à me refaire une scène en me disant : « Vous n’avez pas suivi le président. » Il piquait une lèche éhontée à Roosevelt, et c’est Roosevelt qui, à la fin, a trouvé que ça suffisait et lui a imposé silence. Il a dit : « Maintenant, il faut que ces deux généraux se serrent la main devant les photographes. »

    « La politique de Roosevelt, c’était exactement celle qu’ont aujourd’hui les Américains dans le Sud-Est asiatique. Ils ne peuvent pas en imaginer d’autre. Des marionnettes, c’est ça qu’ils veulent en face d’eux. »

    — FIN DE L’EXTRAIT DE L’OUVRAGE “C’ÉTAIT DE GAULLE” D’ALAIN PEYREFITTE

    ————————–Palais de l’Élysée, 17 juin 1964 —————————

    ————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – page 52 —————-

    Général Giraud promue par Roosevelt pour tenter de contrer Charles de Gaulle

    La marionnette nommée Général Giraud, promue par Roosevelt pour tenter de contrer Charles de Gaulle.

    Cette célèbre et hypocrite poignée de mains entre de Gaulle et le général Giraud, pétainiste passé au service des Américains, fut exigée par Roosevelt lors de l’entrevue des quatre hommes au Maroc en 1942. On distingue Roosevelt (à gauche) et Churchill (à droite) assis à l’arrière-plan, en train de contempler avec satisfaction cette scène de théâtre organisée devant les appareils photos des journalistes de la presse anglo-saxonne.
    Le président américain voulait absolument promouvoir Giraud, personnage falot, peu intelligent et sans tempérament, pour empêcher Charles de Gaulle d’accéder au pouvoir. Car le patron de la Maison Blanche, qui était intelligent et sournois, avait parfaitement compris que de Gaulle était le seul homme d’État français, le seul capable de faire échec au projet des États-Unis de vassaliser la France après la fin de la guerre.
     

     

     

    • Plus précisément sur la Libération de Paris:

     

     

     

     

     

     Gaullisme, Europe ("frexit" ou non), et avenir de la civilisation humaine, un débat initié sur VLR

     

     

    Nouvelle édition établie pour Ciel de France:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-gaulle-etait-l-homme-du-18-juin-1940-pas-celui-du-6-juin-1944-a215880861

     

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    Libéralisme - Ultralibéralisme - Néolibéralisme (vidéo 2h20)

     

    mardi 4 juin 2024,

    Sommes-nous encore en démocratie ?

    https://qg.media/emission/sommes-nous-encore-en-democratie-avec-barbara-stiegler/

     

    Le néolibéralisme veut un État très fort

    QG - 30 mai 2024 - Barbara Stiegler

     

    Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4

     

    Retrouvez Didier Maïsto et Harold Bernat pour un grand échange avec la philosophe Barbara Stiegler. D’où vient la perte de notre souveraineté ? Comment qualifier le régime dans lequel nous vivons ? Peut-on encore reconquérir la démocratie ?

    Pour aider Aude Lancelin et son Quartier général :

    https://qg.media/je-mabonne/

    Notes de do :

    Barbara arrête la démocratie dans la Révolution française à 1792, alors que l’année préférée de Louise Michel est 1793.

    Barbara appelle à voter Mélenchon-LFI, tout en le critiquant sur sa gauche. Elle fait quand même un peu l’apologie de la France "Insoumise", ATTAC, etc. Bref elle est en fait plus réformiste que révolutionnaire.

    Elle refuse le mot "sociétal". Moi, je l’adopte. La "gauche" d’aujourd’hui a oublié la lutte de classe pour se pencher plutôt sur les droits des minorités. Ça ne risque rien de défendre le wokisme. C’est-à-dire vouloir, entre autres, que les Noirs ou les femmes aient le droit de devenir des exploiteurs au même titre que les Blancs ou les hommes. Toutes ces luttes contre-révolutionnaires se rejoignent dans le mot "intersectionalisme". Je ne veux PAS de patrons du tout, même si ce sont des femmes ou des Noirs !

    J’aurais bien dit que sa position politique ressemble un peu au vieux PSU de Michel Rocard, mais… … Je classais à l’époque le P"C"F à gauche, pour moi l’extrême gauche commençait à la Ligue de Krivine. Le PSU était entre les deux. Le problème, c’est que le P"C"F de 1971 était bien plus à gauche qu’elle. Et même Mitterrand au congrès d’Épinay chantait l’internationale et disait vouloir la fin du capitalisme. Mais comme la prétendue "extrême gauche" d’aujourd’hui (pas Mélenchon voyons, il est à peine de gauche) a elle aussi glissé énormément à droite… On peut dire quand même que Barbara se situe entre les deux, entre la "gauche" la plus à gauche et l’« extrême gauche » d’aujourd’hui. Un peu comme le PSU à l’époque.

    Barbara croit qu’il n’y a jamais de processus révolutionnaire sans une fraction de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie culturelle, intellectuelle. Elle ne connaît visiblement pas Zapata qui ne savait ni lire ni écrire. Je ne suis pas sûr non plus que Spartacus appartenait à la bourgeoisie ou petite bourgeoisie culturelle.

    Enfin, bon, en regardant cette vidéo pendant une heure, j’aurais au moins appris que Barbara Stiegler est loin d’être une intellectuelle au dessus des autres, mais une bête militante LFI.

     2 Messages

    •  

       

      Il y a un premier gros hiatus dans l’analyse de Stiegler, lorsqu’elle parle, assez bien, pourtant, de la mondialisation actuelle : elle y voit explicitement une prolongation du « néolibéralisme » du XXe siècle, depuis les années 70 , alors qu’il y a nettement une rupture, sensiblement avec le siècle « nouveau », (…mais déjà vieux d’un « quart » !!!), et définitivement, (malheureusement, jusqu’à preuve du contraire…), avec la crise de 2007-2008, qui inaugure l’économie banco-centralisée, pour l’essentiel.

      Donc aujourd’hui il n’y a pas plus de « néolibéralisme » que de beurre en broche, malgré les longues études qu’elle a pu consacrer à ce sujet et qui lui ont visiblement encombré la tête…

      Ensuite, tout ce petit monde passe à peu près une heure à débattre des problèmes « internes », en fait, de la gauche parlementaire, dont on n’a que faire, pour rester poli…

      Pour finir le débat reprend un peu de hauteur sur le thème de la démocratie, plus ou moins directe… et donc effectivement éloignée du parlementarisme…

      Et là on retombe dans le vieux piège de la forme qui se substitut au fond…

      En oubliant, par exemple, que la « démocratie athénienne » était avant tout une « démocratie » entre esclavagistes !

      Sans remonter aussi loin, chercher une « continuité » de 1792 ou 93 à la Commune de Paris et à d’autres situations ultérieures, comme le CNR, ne fait absolument pas sens dans la mesure où cela évacue complètement l’évolution des rapports de production, même s’il ne sont plus « esclavagistes » au sens premier du terme !

      Néanmoins, à son actif, le fait qu’elle propose de « décloisonner » politiquement et idéologiquement les débats selon chaque sujet traité, indépendamment les uns des autres et surtout des clivages partisans et organisationnels.

      Ce qui devrait logiquement amener à cette conclusion qu’il n’y a pas de processus formellement « démocratique en soi » en dehors du projet politique concret qu’il est supposé amener.

      Mais elle reste manifestement incapable d’avancer jusque là, tout comme ses comparses du moment, plus ou moins également LFIstes…

      Encore un débat qui mène à pas grand-chose et qui aurait pu être « condensé » en trois fois moins de temps (…voire encore moins), si l’on s’en tient aux rares parties réellement utiles, quoi que d’une utilité assez limitée, de toute façon !

      Luniterre

       

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      •  

         

        PS : lorsqu’elle parle de « darwinisme » en termes d’ « adaptation », il me semble également qu’elle fait un gros contre-sens, car le darwinisme est avant tout un principe de « sélection », du plus apte à tel ou tel environnement, évidemment, mais il n’y a donc que secondairement une notion d’ « adaptation », au sens sociologique du terme, vue qu’il n’y pas d’intention ni de volonté consciente en jeu, mais simplement la « sélection » des mutations les plus « aptes » parmi une efflorescence de mutations possibles et au départ essentiellement dues au seul hasard…

        Du reste l’exemple cité par l’un des participants correspond tout à fait à ce processus, quoi qu’il ait l’air de fortement sous-entendre le contraire !

        Ce que Darwin semble avoir sous-estimé c’est la possibilité d’étendre le principe de sélection à l’ensemble des phénomènes, selon les principes de la thermodynamique qui mènent l’évolution de la structuration de l’univers, depuis le « big bang » : l’énergie se dissipe à mesure de l’expansion de l’univers en formant des structures logiquement adaptées à cette dissipation à chaque stade de son évolution.

        Les structures les plus massives sont les plus « adaptées » à une dissipation efficace, mais pas exclusives des plus petites, tant qu’elles n’interfèrent pas entre elles.

        Une petite planète qui s’approche trop près de « son étoile » sera inévitablement « engloutie » par elle, devenant une part de son « carburant », jusqu’au processus final, selon l’évolution de cet astre, en fonction de ses propriétés physiques, donc.

        Les espèces animales coexistent très bien avec des rapports de taille très différents, surtout entre celles qui n’ont pas de rapports de prédation entre elles. Évidemment, contrairement aux astres, les espèces vivantes ont la capacité de se reproduire, ce qui rend le processus plus ou moins durable, tout étant relatif.

        Mais globalement la sélection se fait, en termes de « hiérarchie », au profit des espèces capable de concentrer et donc aussi de dissiper une plus grande quantité d’énergie, en termes de leurs processus de survie et donc d’ « adaptation », sans qu’il n’y ait pour autant de processus « volontariste » là dedans, autre que l’instinct de survie.

        Il en va exactement de même, en termes de sociologie, entre les structures économiques et politiques créées par les humains, même si il y intervient en partie, mais en partie seulement, un processus « volontariste ».

        Les plus grosses finissent généralement par « absorber » les plus petites, même si des processus de « survies parallèles » se produisent parfois : rarement durables, tout, ici, étant encore relatif.

        Quoi qu’il en soit, en très résumé, toute structure, vivante ou non, physique ou simplement de nature sociale et économique, n’existe qu’en tant que structure dissipative d’énergie, qu’elle le veuille ou non, selon les lois basiques de la thermodynamique, et donc, s’il est possible de concevoir, d’un point de vue « volontariste », des structures sociales et économiques qui soient « moins dissipatives », tout étant décidément relatif, que d’autres, plus « instinctives », ce n’est pas du tout un processus « naturel », contrairement à ce que prétendent les pseudo- « écologistes », mais bien au contraire un processus tout à fait contre-nature, en ce qu’il contredit les instincts primaires qui sont ceux de la race humaine comme de toutes les autres, qui ne visent qu’à « maximiser » les processus d’accumulation et de dissipation d’énergie.

        Si la race humaine n’avait pas un « avantage sélectif » dans ce domaine, elle ne serait pas devenue ce qu’elle est aujourd’hui. La « conscience » particulière qu’elle a d’elle-même et de son environnement lui a donc donné cet « avantage sélectif » qu’elle a donc logiquement et constamment développé au service de son instinct de survie et de domination.

        A l’évidence, parler d’ « énergies renouvelables », par exemple, est une aberration d’une stupidité incommensurable, au regard des lois les plus élémentaires de la physique, mais chercher à développer des structures qui soient relativement « moins dissipatives » au regard de l’évolution actuelle de la société, cela ne l’est peut-être pas, à condition d’arrêter de se payer de mots et de commencer à regarder les réalités en face, aussi déplaisantes soient-elles.

        Pour l’instant ce sont donc les structures banco-centralistes qui sont en train d’absorber et/ou de réduire les autres à leur merci, si l’on peut dire…

        C’est donc un processus tout à fait « naturel », même s’il peut éventuellement mener la race humaine à sa fin, ce qui est de toute façon, à terme, également un processus « naturel » inévitable, quel qu’il soit.

        Maintenant la particularité « évolutive » de la conscience humaine peut peut-être permettre de le retarder, voire même considérablement, et presque « durablement », si on veut bien conserver à ce terme un sens précisément relatif, ici aussi !

        On peut toujours rêver… Mais pour l’instant la conscience sociale est plutôt engagée dans un processus récessif.

        Plutôt que de rêver, chercher à comprendre est un processus plus difficile, éventuellement même plus douloureux, mais en tout cas nécessairement plus fécond, le cas échéant…

        Luniterre

         

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    Source de la republication:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/a-propos-des-elucubrations-de-barbara-stiegler-et-autres-comparses-lfi-a215879989

     

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    + MAJ LIENS SUR LE THÈME AU 04/06/2024

     

     

     

    Pour Biden, il est temps de se mettre à l'heure des réalités... 

     

     

    Le sionisme, dès l'origine, repose sur une conception victimaire de l'histoire du peuple juif. Le projet sioniste, malgré ses conceptions colonialistes encouragées par les puissances occidentales, semblait devoir végéter jusqu'à la seconde guerre mondiale et n'a vraiment pris son essor qu'avec l'oppression sanguinaire bien réelle développée par le nazisme, à l'issue de laquelle il s'est donc trouvé une «  justification historique  » suffisamment puissante pour masquer aux yeux de l'opinion publique internationale le développement de sa propre oppression colonialiste en Palestine.

    Trois quarts de siècle plus tard, le masque tombe enfin.

    Mais trois quarts de siècle, c'est aussi trois générations, et les descendants des premiers immigrés juifs ne sont pas forcément tous responsables des massacres colonialistes perpétrés tout ce temps, ni même des récents et paroxystiques, dans le genre, perpétrés à l'initiative de Netanyahou.

    De l'autre côté, celui du peuple palestinien victime du colonialisme sioniste, c'est bien le droit à la Résistance qui s'impose, et dans ce sens, parler de «  droit à se défendre  », de la part des sionistes, c'est, ni plus ni moins, un non-sens, une sorte d'oxymore, dans le contexte.

    La seule «  justification  » apparente de la politique de Netanyahou, c'est évidemment le débordement de violence du 7 octobre 2023. Une action qui effectivement est allée au delà, dans le domaine de la violence, de ce qui est logiquement le but d'une action anticolonialiste, et a en partie pris les allures d'un pogrom, quelles qu'en soient les causes.

    Or son ampleur et même sa violence étaient manifestement nécessaire au maintien au pouvoir du gouvernement Netanyahou et la facilité avec laquelle il a été commis était donc pour le moins «  suspecte  » dès le 8 octobre, ce que l'on a nettement tendance à «  oublier  », et d'un côté comme de l'autre, et pour des raisons finalement encore aujourd'hui bien plus «  complémentaires  » que contradictoires.  

    Le Hamas, dès son origine, a cherché à phagocyter la Résistance palestinienne, mais il n'y serait pas parvenu sans l'appui du sionisme, et principalement du clan «  extrémiste  » de Netanyahou. Le «  rapport de forces  » entre le Hamas et le parti de Netanyahou repose dès l'origine sur un double jeu, qui contrairement aux apparences, se poursuit encore, même si chacune des parties espère y mettre fin, à son avantage, évidemment  !

    Si le Hamas parvient à survivre à cette guerre comme entité capable de contrôler la bande de Gaza, le double jeu continuera, en fait, par la force des choses et la contrainte des accords internationaux, mais à l'avantage très net du Hamas, donc, et avec pour conséquence l'échec et le discrédit total de la coalition actuelle de soutien à Netanyahou.

    Les plus «  extrémistes  » des extrémistes sionistes se retrouvant en position d'«  opposition  » à l'égard de leur ex-leader, lui-même dans l'incapacité de gouverner, dans ce cas...

    Une actuelle «  opposition  » se trouvera donc en position de former une nouvelle «  majorité  » en vue de régler les conditions du «  cessez-le-feu  » et de la marche vers une forme de paix au moins provisoire.

    Actuellement cela semble être la seule voie par laquelle le «  Plan Biden  » pourrait connaître une certaine concrétisation. En effet, même si Biden le présente comme un «  plan israélien  », il ne fait pas de doute que l'essentiel de son contenu provient directement de la Maison Blanche, vu qu'il reste volontairement «  flou  » sur l'avenir du Hamas, ce qui le rend précisément «  Hamas compatible  » à court terme, une condition évidemment indispensable pour simplement «  exister  » en tant que feuille de route crédible pour la suite des négociations...

    Pour Biden ce ne sont que les conditions de la phase 3 du plan, la «  reconstruction  » de la bande de Gaza, qui permettront l'exclusion éventuelle du Hamas de l'avenir politique de ce territoire, et, par conséquent, de la Palestine.

    Or cela implique donc que jusqu'à l'issue de la phase 2 il n'y a donc pas de condition impliquant la capitulation et  le désarmement du Hamas, ainsi que son improbable dissolution politique. C'est en ce sens qu'il s'agit bien d'un plan «  made in USA  », et non pas d'un plan purement sioniste.

    Biden prend ainsi acte, au nom des USA, de l'échec de la campagne militaire de Netanyahou concernant l'objectif d'«  éradication  » du Hamas et d'un rapport de force «  nouveau  » impliquant éventuellement sa survie politique et donc inévitablement militaire, dans une certaine mesure, à priori intolérable pour l'aile la plus radicale du sionisme, dont Netanyahou, décidément confronté à un échec politique total, plus que probable, sauf à apparaître comme celui qui fait échouer le plan de paix et continue la guerre avec les seuls jusqu'au-boutistes comme soutiens, se mettant ainsi à dos, outre encore un peu plus la «  communauté internationale  », la majorité de ses concitoyens, lassés de cette guerre «  inefficace  » selon les critères mêmes du sionisme.

    Pour les «  jusqu'au-boutistes  » qui tiennent actuellement le pouvoir de «  soutenir  » ou de lâcher Netanyahou, le simple fait de parler d'une phase de «  reconstruction  » de Gaza est un échec, dans la mesure où ils ne l'entendent que pour eux-mêmes et comme un «  nouveau  » territoire à coloniser.

    Pour l'instant le «  Plan Biden  » signe au moins déjà l'échec de ce clan. Si ce plan aboutit un tant soi peu, ne serait-ce qu'à sa phase 2, un nouveau «  double jeu  » commencera alors, entre les USA, la «  nouvelle  » majorité sioniste «  de secours  », et... le Hamas  !

    Enterrer le Hamas, même dans ses propres tunnels, est en effet devenu une utopie, car à mesure des exactions sionistes développées depuis le 8 octobre, c'est un vivier permanent de renouvellement de ses combattants qui y prolifère manifestement, et l'épuisement de son stock de munitions, à supposer même qu'il soit possible, prendra encore effectivement des mois et peut-être même des années, ce à quoi s'affirment «  prêts  » les sionistes les plus fanatiques, heureusement aujourd'hui sur le point d'être marginalisés...

    Ce qui ramène à nouveau au premier plan, si le « Plan Biden  » connaît au mois un début de réalisation, la question de la fondation d'un Etat palestinien véritablement viable.

    Luniterre

     

    Le "Plan Biden":

     

    Conflit Israël-Hamas : ce que contient le plan de paix pour Gaza présenté par Biden 

     

    Le président américain a indiqué vendredi que ce projet d'accord israélien, qui compte trois phases, avait été transmis au Hamas jeudi.

    Trois phases d'une quarantaine de jours chacune pour passer d'un cessez-le-feu temporaire à une paix durable à Gaza : voici la proposition israélienne, telle que présentée vendredi 31 mai par Joe Biden, pour mettre fin à près de huit mois de conflit. Le président américain a indiqué que le projet d'accord avait été transmis au Hamas jeudi.

    Un haut responsable américain a lui parlé d'un «accord détaillé de quatre pages et demi», qui correspondrait, avec quelques «ajustements mineurs», à ce que le mouvement islamiste palestinien s'est d'ores et déjà dit prêt à accepter.

    Phase 1 : cessez-le-feu, libération d’otages, et réinstallation des Palestiniens

    Cette première phase comporte un cessez-le-feu total de six semaines, assorti d'un retrait israélien des zones densément peuplées de la bande de Gaza. «Certains» otages israéliens - des femmes et des personnes âgées, blessées ou malades - sont libérés, et certains corps restitués aux familles. Le président américain a promis que les derniers otages ayant la nationalité américaine rentreront alors «à la maison». Dans le même temps, des centaines de prisonniers palestiniens sont remis en liberté.

    La trêve permet le retour des Palestiniens déplacés vers leurs habitations dans le nord de la bande de Gaza, ou du moins ce qu'il en reste après des mois d'intenses bombardements israéliens.

    Enfin, l'aide humanitaire, qui n'a jamais réussi jusqu'ici à entrer en quantité suffisante«augmente fortement», jusqu'à atteindre 600 camions par jour.

    Phase 2 : des contours négociés pendant le cessez-le-feu

    Les contours précis de cette deuxième phase seront, selon Joe Biden, négociés pendant le premier cessez-le-feu de six semaines. Il a précisé que les hostilités ne reprendraient pas tant que les discussions continueraient.

    En cas de négociations concluantes, les combats s'arrêtent définitivement et tous les Israéliens encore détenus à Gaza rentrent chez eux, soldats israéliens compris. Les forces israéliennes se retirent aussi complètement du territoire.

    Un haut responsable américain a indiqué que chaque phase du plan devait durer une quarantaine de jours.

    Phase 3 : reconstruction de Gaza

    Un vaste plan de reconstruction de Gaza est lancé, avec le soutien des États-Unis et de la communauté internationale. Les chantiers des hôpitaux, des écoles et des habitations commencent. Un haut responsable américain a jugé qu'il faudra de 3 à 5 ans pour reconstruire le territoire.

    Tout est fait alors, selon Joe Biden, pour que le Hamas ne puisse pas reconstituer ses capacités d'attaque, et cela avec l'intervention de partenaires régionaux. Les dernières dépouilles d'otages israéliens sont rendues à leurs familles.

     

    https://www.lefigaro.fr/international/conflit-israel-hamas-ce-que-contient-le-plan-de-paix-pour-gaza-presente-par-biden-20240601

     

     

     

     

     

     

    Des milliers d'Israéliens réclament un accord sur les otages

    Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi à Tel-Aviv pour exiger du gouvernement de Benjamin Netanyahu de parvenir à un accord pour la libération d'otages, un plan présenté la veille par le président américain Joe Biden.

    "Un accord sur les otages maintenant", réclame une manifestante déguisée en statue de la Liberté, au milieu d'une nuée de drapeaux israéliens.
    "Biden est notre seul espoir", déclare à l'AFP une manifestante, Abigail Zur, 34 ans.
    Vendredi, le président américain a indiqué qu'Israël avait proposé une feuille de route en vue d'un cessez-le-feu complet entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas incluant la libération d'otages retenus dans la bande de Gaza.

    À Tel-Aviv, les manifestants brandissaient une immense bannière: "Biden sauve-les de Netanyahu".

    Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

    Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

       
    © AP Photo/Maya Alleruzzo


    L'immense majorité des manifestants interrogés par l'AFP ont confié leurs craintes de voir Benjamin Netanyahu mettre en péril un accord. Pour Diti Kapuano, le Premier ministre se soucie davantage de son "pouvoir" que du sort des otages. "J'espère que M. Biden exercera suffisamment de pression pour que le gouvernement et M. Netanyahu acceptent l'accord", poursuit cette femme de 46 ans, drapeau israélien à la main.

    Dans un communiqué, le Forum des familles d'otages et de disparus a affirmé qu'il allait "exiger que le gouvernement israélien approuve immédiatement l'accord de libération des otages et ramène tous les otages à la maison immédiatement".
    "Nous demanderons également à tous les ministres du gouvernement et aux membres de la coalition de s'engager publiquement à soutenir l'accord et à ne pas permettre la possibilité de le torpiller et de mettre en danger les otages", a ajouté l'ONG.

    Des ministres israéliens d'extrême droite menacent aujourd'hui de quitter le gouvernement si Netanyahu allait de l'avant avec l'accord sur un cessez-le-feu à Gaza comprenant une libération des otages.

    "Nous devons parvenir à un accord", estime Glick Gilad, 51 ans, un immense drapeau américain à la main. "Nous sommes assez forts pour nous occuper de la guerre après. D'abord, ramenons-les à la maison."

    https://information.tv5monde.com/direct/direct-biden-est-notre-seul-espoir-clament-les-familles-des-otages-tel-aviv-2724157

     

     

     

     

    Gaza : Le plan américain est imparfait mais Israël l'accepte -conseiller de Netanyahu

    Par Reuters le 02.06.2024 à 11h47

    JERUSALEM (Reuters) - Un conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé dimanche que l'Etat hébreux avait accepté l'accord-cadre proposé par le président américain Joe Biden pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, tout en le décrivant comme imparfait et nécessitant encore du travail.

     

    La proposition de Joe Biden est "un accord que nous avons accepté - ce n'est pas un bon accord - mais nous tenons beaucoup à ce que les otages soient libérés, tous", a déclaré Ophir Falk, principal conseiller en politique étrangère de Benjamin Netanyahu, dans une interview accordée au journal dominical britannique Sunday Times.

    "Il y a beaucoup de détails à régler", a-t-il ajouté, précisant que les conditions israéliennes, notamment "la libération des otages et la destruction du Hamas comme organisation terroriste génocidaire", n'avaient pas changé.

    Joe Biden a présenté vendredi un plan en trois phases prévoyant notamment un cessez-le-feu total de six semaines et le retrait des forces israéliennes des centres de population du territoire palestinien, ainsi que la libération des otages les plus vulnérables du Hamas.

    Le président américain, soutien initial à l'offensive israélienne après l'attaque du Hamas du 7 octobre contre l'Etat hébreux, critique depuis peu Israël au regard du nombre élevé de victimes civiles liées à cette contre-attaque.

     
     
     

    Le plan américain prévoit également que les parties concernées négocient par la suite une cessation des hostilités de manière permanente. Cette étape semble signifier que le Hamas continuerait à jouer un rôle dans les accords négociés par l'Egypte et le Qatar, ce qui pourrait entrer en conflit avec la détermination d'Israël d'éradiquer le mouvement palestinien soutenu par l'Iran.

    Le Hamas, qui ne donne aucun signe de vouloir se retirer de Gaza, affirme qu'il ne libérera les otages qu'à condition que la guerre prenne fin de manière permanente.

    Ophir Falk a réaffirmé la position de Benjamin Netanyahu selon laquelle "il n'y aura pas de cessez-le-feu permanent tant que tous les objectifs (d'Israël) n'auront pas été atteints".

    Au sein du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu est actuellement sous pression, deux partenaires d'extrême droite ayant menacé de faire défection en cas de mise en oeuvre de la proposition américaine, qui selon eux, épargnerait le Hamas. Un partenaire centriste, l'ex-général Benny Gantz, souhaite, lui, que l'accord soit étudié.

    Le Hamas a provisoirement salué l'initiative de Joe Biden.

    "Le discours de Joe Biden contient des idées positives, mais nous voulons qu'il se concrétise dans le cadre d'un accord global qui réponde à nos exigences", a déclaré samedi Osama Hamdan, un haut responsable du Hamas, cité par la chaîne de télévision Al Jazeera.

    Le Hamas réclame une garantie de la fin de l'offensive à Gaza, un retrait de toutes les forces dites d'invasion, une libre circulation des Palestiniens et une aide à la reconstruction.

    Les responsables israéliens ont rejeté cette demande, estimant qu'il s'agissait d'un véritable retour à la situation qui prévalait avant le 7 octobre, lorsque le Hamas, déterminé à détruire Israël, dirigeait Gaza.

    D'après les autorités israéliennes, 1.200 personnes ont été tuées et plus de 250 autres enlevées par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre.

    Plus de 36.000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début du siège total décrété en réponse par Israël, selon les autorités sanitaires locales, et les Nations unies ont indiqué que la famine menaçait plus d'un million de personnes dans l'enclave palestinienne.

    Israël affirme que 290 de ses soldats sont morts dans les combats à Gaza.

     

    (Avec la contribution d'Ali Sawafta; rédigé par Dan Williams; version française Claude Chendjou)

    https://www.challenges.fr/top-news/gaza-le-plan-americain-est-imparfait-mais-israel-l-accepte-conseiller-de-netanyahu_895063

     

     

     

     

     

     

    Source de l'article et de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/israel-hamas-vers-la-fin-du-double-jeu-les-ambiguites-du-plan-biden-a--a215871587

     

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                Sept morts en Nouvelle-Calédonie, pour le néocolonialiste Macron c'est un bilan sans comparaison avec les plus de 36 000 de Netanyahou à Gaza, mais pour les néo-calédoniens, c'est toujours sept morts de trop.

    De plus, la mortalité "naturelle" a considérablement augmenté, durant la période des troubles,  avec les difficultés d'accès aux soins et la perturbation des services.

    "Depuis le lundi 13 mai, on a recensé 88 défunts, donc des entrées de corps au centre funéraire municipal. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'habituellement, en un mois, on recense à peu près 100 entrées de défunts. Donc là, en 15 jours, on a fait presque le score d'un mois. Ce qui montre que la mortalité pendant cette période-là a augmenté", indique à Europe 1 Alan Boufenèche, directeur de la vie citoyenne .

    https://www.europe1.fr/societe/nouvelle-caledonie-depuis-le-debut-des-emeutes-le-nombre-de-morts-naturelles-a-presque-double-sur-le-territoire-4250369

     

     

    Emeutes en Nouvelle-Calédonie: qui sont les 7 morts depuis le début de la crise et où en sont les enquêtes?

     

    Sept personnes ont perdu la vie depuis le début des violences en Nouvelle-Calédonie, île française du Pacifique où s'est rendu le président Emmanuel Macron pour tenter de désamorcer la crise provoquée par la réforme électorale contestée par les indépendantistes.

    La rédaction de Nice-Matin   Publié le 24/05/2024 à 16:20, mis à jour le 24/05/2024 à 16:21

     

    Nicolas Molinari, 22 ans

    Sous-officier du peloton de gendarmerie mobile de Melun (Seine-et-Marne), il a tué le 15 mai à Mont-Dore, dans le Grand Nouméa.

    Le parquet a ouvert une enquête pour assassinat.

    Selon les premiers éléments du parquet, Nicolas Molinari se trouvait à bord d'un véhicule de service, sur le siège conducteur, et a été atteint à la tête par un projectile.

    La victime et ses collègues ont été la cible d'une quinzaine de coups de feu, a ajouté le parquet, précisant que plusieurs tireurs pourraient être impliqués.

     

    Jybril Salo, 19 ans

    Etudiant en BTS de communication, il a tué le 15 mai au rond-point de Tindu, dans le nord-ouest de Nouméa.

    Une enquête est ouverte pour "meurtre". Selon le parquet, il "se trouvait sur un blocage" et a été "touché par un projectile dans le dos". 

    Originaire de l'île de Maré et hébergé chez sa tante, selon Mediapart, il était "serviable, discret et d'une grande gentillesse", lui a rendu hommage son lycée sur Facebook.

    "Trois personnes ont reconnu avoir tiré en direction de manifestants dans un contexte de menace et d'intimidation à leur égard", a indiqué le parquet.

    Elles ont été mises en examen et assignées à résidence sous surveillance électronique.

     

    Stéphanie Dooka, 17 ans, et Chrétien Neregote, 36 ans, tués le 15 mai dans la zone industrielle de Ducos, à Nouméa

    Une enquête est ouverte pour "meurtre".

    En arrivant dans son entrepôt, un gérant de société les a aperçus "dans son véhicule en train d'être volé" et "il a fait usage de son arme en visant chacune des victimes au niveau du front", selon le parquet.

    Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

     

    NDLR >>> A ce propos, un extrait de La Voix du Nord:

    Alors que les familles des gendarmes morts pendant les émeutes ont reçu les condoléances d’Emmanuel Macron, la famille de Stéphanie note que le président ne les a même pas appelés. « Nous sommes aussi des êtres humains », dit sa mère dans un sanglot étouffant. Sa fille, Nasaie Daouka de son nom kanak, est morte dans les premiers jours des émeutes qui ont éclaté en Nouvelle-Calédonie. Sur place, les locaux sont nombreux à penser qu’elle et son cousin (dont on sait aujourd'hui qu'il s'agit de Chrétien Neregote) sont morts tués par ce qu’ils nomment « la milice coloniale ». « Ils ont abattu le jeune conducteur d’abord, puis Nasaie s’est enfuie et elle a reçu une balle dans la tête », peut-on lire régulièrement sur les publications kanakes. Stéphanie aurait eu 18 ans dans deux semaines, ajoute BFM. Son père confie qu’elle allait chercher un travail dans la menuiserie, « elle voulait faire aussi l’armée, elle avait beaucoup de projets. »

    https://www.lavoixdunord.fr/1466552/article/2024-05-28/christian-karembeu-deux-membres-de-sa-famille-tues-d-une-balle-dans-la-tete-mais

     NDLR SUITE >>> on voit à la suite (encadré) que ce sont deux membres de la famille de l'ancien footballeur Christian Karembeu, qui s'est courageusement exprimé à ce sujet!

     

    Xavier Salou, 46 ans, adjudant-chef du groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles Satory (Yvelines)

    Il a été tué accidentellement par l'un de ses collègues lors du maniement d'une arme, jeudi 16 mai à Mont-Dore.

    Une enquête est ouverte pour homicide involontaire durant le travail, supervisée par le parquet de Paris, compétent en matière d'infraction militaire.

    Pierre-Yves Girold, 51 ans, tué samedi 18 mai à Kaala-Gomen (nord)

    Une enquête pour "meurtre" et "tentative de meurtre" a été ouverte.

    Selon le parquet, il "conduisait son véhicule à vive allure sur un barrage" tenu par des manifestants et a été caillassé, une vitre de son véhicule brisée.

     

    "Alcoolisé", il a alors regagné domicile "pour s'emparer de deux armes d'épaule", selon la même source. Il a ensuite tiré "plusieurs coups de feu en direction du barrage" et a été "atteint mortellement" lors de l'échange de tirs qui a suivi.

    Son fils de 17 ans, "qui tentait de le raisonner" selon le parquet, ainsi qu'un manifestant ont été blessés.

    Un homme de 48 ans, tué le vendredi 24 mai à Dumbéa

    Une enquête est ouverte pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique".

    Dans des circonstances qui restent à déterminer, un policier, "pris à partie physiquement par une quinzaine d'individus" alors qu'il circulait avec un collègue, "aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu pour s'extraire de cette altercation physique", selon le parquet.

    Il a été placé en garde à vue.

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     https://www.nicematin.com/faits-de-societe/emeutes-en-nouvelle-caledonie-qui-sont-les-7-morts-depuis-le-debut-de-la-crise-et-ou-en-sont-les-enquetes-923190

     

     

     

     

     

    Christian Karembeu : deux membres de sa famille tués « d’une balle dans la tête » mais que s’est-il passé ?

    L’ancien footballeur a révélé avoir perdu deux membres de sa famille, pendant les émeutes en Nouvelle-Calédonie, tués tous les deux d’une balle dans la tête.

     

     L’ancien footballeur a révélé avoir perdu deux membres de sa famille, pendant les émeutes en Nouvelle-Calédonie.

     

    Invité au micro d’Europe 1, ce lundi, l’ancien footballeur Christian Karembeu a confié être touché directement par les émeutes qui agitent la Nouvelle Calédonie depuis quinze jours. « C’est pour ça que je suis resté silencieux (sur les évènements), parce que je suis en deuil », a-t-il témoigné. « Deux personnes de ma famille ont été tuées par balle dans la tête. Le mot est fort mais ce sont des assassinats et on espère qu’il y aura des enquêtes et des investigations sur ces meurtres », a-t-il dénoncé.

     

    https://www.lavoixdunord.fr/1466552/article/2024-05-28/christian-karembeu-deux-membres-de-sa-famille-tues-d-une-balle-dans-la-tete-mais

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nouvelle-Calédonie: aux obsèques de "Nana", 17 ans, tuée par un civil, la colère et le désarroi

    Nouméa. Nouméa - "C'était une petite fille, qui s'est simplement levée pour ses convictions". Comme son aïeul Jacky Naja, des centaines de personnes ont assisté samedi à Nouméa aux obsèques de Stéphanie Nasaie Doouka, 17 ans, tuée d'une balle dans la tête pendant les émeutes.

     

    Par L'EXPRESS/AFP
    Publié le 01/06/2024 à 13:05, mis à jour à 15:02

     

     Des proches se recueillent devant le cercueil de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, lors de ses funérailles à Nouméa, le 1er juin 2024 en Nouvelle-Calédonie

    Des proches se recueillent devant le cercueil de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, lors de ses funérailles à Nouméa, le 1er juin 2024 en Nouvelle-Calédonie

    afp.com/Theo Rouby

     

    Le grand-père maternel de celle que tout le monde appelait Nana est inconsolable, et en colère. Je ne comprends pas pourquoi on tue nos enfants, ici, chez nous. Moi, aujourd’hui, j'ai de la haine.

    Nourrie par le vote à Paris d'une réforme électorale contestée, la colère des indépendantistes de Nouvelle-Calédonie a dégénéré en une vague de violences inédite depuis la crise insurrectionnelle des années 1980.

     

    La tension est retombée ces derniers jours dans le territoire français du Pacifique Sud mais le bilan est lourd. Sept morts, dont deux gendarmes, de nombreux blessés et des dégâts considérables.

    Le 15 mai dernier, Jacky Naja a appris avec stupeur la mort de sa petite-fille, tuée par balle dans le quartier de Ducos avec son cousin Chrétien Neregote, 36 ans, par les tirs d'un garagiste.

    L'auteur des coups de feu a été mis en examen et incarcéré pour meurtre.

     

     

       

     

       

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

      

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

       

     © / afp.com/Theo Rouby

    Deux semaines plus tard, dans la foule réunie au cimetière du 5e Kilomètre, à Nouméa, pour un ultime hommage, la colère le dispute aux larmes.

     

    La semaine précédente, on était en train de faire les papiers pour l'armée parce qu'elle voulait s'engager, raconte Waidrawa Hnaja, la meilleure amie de Nana. "Elle avait des projets de formation de carrière et aujourd'hui je parle d'elle au passé.

    Continuer la lutte -

    Sa grand-mère, Madeleine Naja, décrit une jeune fille souriante et joyeuse, très proche de sa famille, passionnée de dessin, qui cherchait sa voix professionnelle après avoir arrêté le lycée.

     

       

     

       

    Un homme se recueille devant le portrait de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, lors de ses funérailles à Nouméa, le 1er juin 2024

       

     

      

    Un homme se recueille devant le portrait de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, lors de ses funérailles à Nouméa, le 1er juin 2024

       

     © / afp.com/Theo Rouby

    Des portraits de Stéphanie Nasaie Doouka circulent, ceux d'une adolescente au visage encore enfantin, nattes sages et sweat-shirt trop grand pour elle.

    Partout, le drapeau indépendantiste vert, rouge, bleu et jaune frappé de la flèche faîtière: deux ont été déposés sur le cercueil laqué de blanc.

    Des jeunes du quartier de Nouville, où elle résidait, ont traversé toute la ville pour saluer sa mémoire. On ne veut pas qu'elle soit morte pour rien, on continuera la lutte, assure l'un d'eux sous couvert d'anonymat.

    Lui aussi originaire de Nouville, Didier est venu en voisin avec ses deux plus jeunes filles. Son visage et ses bras portent les traces de sa mobilisation sur les barrages: sous sa pommette droite, une marque violette qu'il attribue à un tir de flashball.

     

       

     

       

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

      

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

       

     © / afp.com/Theo Rouby

    Les forces de l'ordre nous tirent dessus, ils foncent dans le tas sans regarder s'il y a des enfants. Nasaie, Chrétien, Jybril ont été tués. Mais combien de marches pacifiques on a fait depuis six mois sans que personne ne nous écoute ? Et voilà qu'on tue nos jeunes, regrette-t-il.

    A la tristesse s'ajoutent la colère et l'amertume: le cercueil de la jeune fille est arrivé déjà fermé. Impossible pour ses proches de la voir une dernière fois et pour sa famille de réaliser certains rites essentiels.

    Leur place est ici ! -

    Dans la coutume kanak, les oncles maternels, détenteurs du souffle de vie de la naissance à la mort, doivent fermer eux-même le cercueil. Sans cela, le défunt ne peut rejoindre le monde des esprits.

     

     

       

     

       

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

      

    Des personnes assistent aux funérailles de Stéphanie Nasaie Doouka, tuée pendant les émeutes, le 1er juin 2024 à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie

       

     © / afp.com/Theo Rouby

    Leur colère s'adresse aussi aux responsables politiques. Aucun n'a fait le déplacement. Ils sont où nos politiques, ceux qui nous ont amené là ? Leur place est ici !, fulmine Martin.

    Moi je rends hommage à cette petite fille, qui laisse aujourd'hui ses parents, qui laisse tout son peuple continuer le combat, cette voie-là que nos élus ont tracé, depuis les années 1980, poursuit le sexagénaire.

    Je me demande si la mort de cette enfant, elle donne de la valeur au travail qu'ils sont en train de faire. Personnellement, je ne pense pas, conclut-il.

    Dans le ciel, un hélicoptère de la gendarmerie se dirige vers le quartier d'Auteuil, toujours en proie aux affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.

    La tombe refermée, un jeune harangue la foule au cri de vive Kanaky avant de repartir, drapeau au vent avec ses camarades de barrage.

    Ils doivent maintenant rendre hommage à Chrétien Neregote, le cousin de Nana, dont la veillée funèbre se tient juste à côté, avant son transfert vers sa commune natale de Canala.

     

    https://www.lexpress.fr/societe/nouvelle-caledonie-aux-obseques-de-nana-17-ans-tuee-par-un-civil-la-colere-et-le-desarroi-2NT2T4GTFFBHVJRFOV4S6Y2P54/

     

     

     

     

     

     Pour la jeunesse kanak, la lutte continue:

     

     

     

     

    Crise en Nouvelle-Calédonie: l'aéroport de de Nouméa restera fermé «jusqu'à nouvelle ordre»

    En Nouvelle-Calédonie, la situation est moins tendue, mais l'archipel du pacifique n'a pas retrouvé le calme. La jeunesse kanak continue de se soulever. Les forces de l'ordre continuent leurs opérations de déblocage, avec notamment des retraits de carcasses de voiture sur les routes. Sur place, une solidarité s'organise, notamment pour les denrées alimentaires, mais l'aéroport international de la Tontouta, considéré comme « point stratégique », sécurisé par l'armée, n'ouvrira finalement pas ses portes demain. 

    À présent, il n'y a plus de date prévue pour cette réouverture de l'aéroport. La Tontouta, fermé depuis trois semaines, devait rouvrir ses portes ce dimanche. Puis un délai de 24 heures a été ajouté. Mais le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, par communiqué, a à nouveau reporté cette réouverture, cette fois sans en dire beaucoup plus. « L'aéroport restera fermé jusqu'à nouvel ordre » explique-t-il.

    Il faut ainsi comprendre que l'aéroport restera fermé jusqu'à ce que les conditions de sécurité soient réunies. L'État estime que la situation est encore trop tendue. Pour autant, l'aéroport ne dort pas complètement. Il a été utilisé pour envoyer des renforts sur place, mais également pour des évacuations sanitaires. Une vingtaine de patients ont été évacués aujourd'hui vers l'Australie pour des raisons de santé.

    Plus de 2 300 touristes ont pu embarquer pour quitter la Nouvelle-Calédonie, avec notamment un vol vers Paris ce samedi. De nouveaux départs sont en préparation. L'aérodrome de Magenta, pour les vols internes, lui, devrait rouvrir le 5 juin. Le couvre-feu, quant à lui, vient d'être prolongé jusqu'au 10 juin.

     IBERO 90.9  https://www.rfi.fr/fr/france/20240602-crise-en-nouvelle-cal%C3%A9donie-l-a%C3%A9roport-de-de-noum%C3%A9a-restera-ferm%C3%A9-jusqu-%C3%A0-nouvelle-ordre

     

     

     

     

     

    Crise en Nouvelle-Calédonie : "Enlever les barricades physiques n'enlève pas les barricades qui restent dans les esprits", estime un chercheur

    "Ces dernières années, on a l'impression que l'État français se mettait à côté des loyalistes et il ne jouait plus ce rôle vraiment d'arbitre neutre", déplore David Camroux, samedi sur franceinfo.
    Article rédigé parfranceinfo
    Radio France
     
    Publié le 01/06/2024 16:30

    "Enlever les barricades physiques n'enlève pas les barricades qui restent dans les esprits des loyalistes et des indépendantistes", dénonce sur franceinfo David Camroux, chercheur honoraire et enseignant à Sciences Po. Il estime que l'ordre doit effectivement être rétabli en Nouvelle-Calédonie, en crise depuis trois semaines, mais que c'est loin d'être suffisant pour apaiser la situation. "C'est un prérequis de remettre l'ordre, mais après, il faut une longue période de discussions pour calmer le jeu." 

    Le chercheur franco-australien pointe directement du doigt la responsabilité du gouvernement actuel dans l'embrasement de la situation et le mal-être des populations locales. "Le problème, c'est que le génie des accords de Matignon et de Nouméa, c'était que l'État français joue un peu rôle d'arbitre, un rôle neutre. Et ces dernières années, on a l'impression que l'État français se mettait à côté des loyalistes et il ne jouait plus ce rôle vraiment d'arbitre neutre." Le problème, selon lui, c'est que rétablir cet ancien paradigme est "compliqué" et nécessite des négociations politiques entre tous les protagonistes.

    "On a tenu le troisième référendum malgré l'opposition des Kanaks, des indépendantistes qui voulaient un report à cause du Covid", explique David Camroux. "Emmanuel Macron a tenu à organiser cette réforme avant les élections présidentielles, ça a été considéré comme une violence, comme un manque de respect, poursuit le chercheur. D'autant plus qu'après, on a poussé cette réforme de la liste électorale qui aurait comme conséquence que les Kanaks vont se retrouver encore plus minoritaires chez eux et donc tout ça, c'était très mal ressenti par cette partie de la population." 

     

    https://www.francetvinfo.fr/france/nouvelle-caledonie/crise-en-nouvelle-caledonie-enlever-les-barricades-physiques-n-enleve-pas-les-barricades-qui-restent-dans-les-esprits-estime-un-chercheur_6578753.html

     

     

     

     

     

     

    Source de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/nouvelle-caledonie-apres-sa-debandade-africaine-nouveau-bilan-de-la-ma-a215872811

     

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    Mai 2024 antisioniste : Juin arrive,

     

    le combat continue !

     

    vendredi 31 mai 2024, par Luniterre

     

     

     

     

     

     

     

      ...Et encore d’autres vidéos des manifs récentes, avec des témoignages, sur Ciel de France, ainsi que le lien vers la Pétition pour "sanctionner" Yaël Braun-Pivet à l’égal de ce qu’elle a infligé au courageux député Delogu, alors qu’elle-même n’hésite pas à arborer un insigne d’allégeance au sionisme et à reprendre publiquement les thèmes essentiels de son agit-prop génocidaire.

    Mai 2024 antisioniste : Juin arrive, le combat continue !

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-antisioniste-juin-arrive-le-combat-continue-a215862739

    A l’heure de cette publication, la Pétition vient de passer :

    224 317    SIGNATURES !!!

     

    Le point sur la situation internationale du sionisme :

    Corridor de Philadelphie : Netanyahou reprend un morceau d’Egypte !

    http://cieldefrance.eklablog.com/corridor-de-philadelphie-netanyahou-reprend-un-morceau-d-egypte-a215863455

     

    Une tribune (très) libre de l’IRIS …

    Netanyahou, au mépris du droit humain, au mépris du droit international : l’impunité du crime sioniste !

    http://cieldefrance.eklablog.com/netanyahou-au-mepris-du-droit-humain-au-mepris-du-droit-international—a215863635


     

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    MAJ A 20H57 + DE 150 000 SIGNATURES !!!

     

    https://x.com/Ilangabet/status/1795852723205628022

    Voir la vidéo: https://x.com/caissesdegreve/status/1795499563379200360

     

     

    Exclure Yaël Braun Pivet 15 jours de l'assemblée

     

    Destinataire(s) : Bureau de l'assemblée Nationale 

     

     

    Le 10 octobre dernier, Yaël Braun-Pivet avait arboré sur sa veste un drapeau israélien à la suite des attentats du 7 octobre.

     

    Hier, elle a saisi le bureau pour décider d'une sanction à l'encontre du député Sébastien Delogu, qui avait lui aussi brandi un grand drapeau palestinien a la suite des massacres perpétrés par l'armée israélienne à Rafah.

    À l’issue de la réunion du bureau, une censure avec exclusion de 15 jours et privation, pendant deux mois, de la moitié de l’indemnité parlementaire est prononcée. Sanction, il faut le dire, démesurée, car rien ne doit justifier la censure d'un représentant du peuple à l'Assemblée nationale.

    Mais puisque la présidente de l'Assemblée demande aux députés une exemplarité qu'elle n'affiche visiblement pas, nous demandons exactement la même sanction pour Yaël Braun-Pivet.

    Les députés doivent respecter les mêmes règles, si on estime qu'un drapeau trouble l'ordre alors la sanction doit être la même pour tous.

    Auteur : Ilan Gabet

     

    Signer la Pétition: 

     

    https://www.leslignesbougent.org/petitions/exclure-yael-braun-pivet-15-jours-de-lassemblee-17743/

     

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     103 147  SIGNATURES au moment de la publication

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    La pétition demandant l’exclusion de Yaël Braun-Pivet de l’Assemblée nationale pendant 15 jours explose

    Suite à la sanction sévère infligée au député Sébastien Delogu pour avoir brandi un drapeau palestinien, une pétition réclame désormais la même sanction pour Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, qui avait arboré un drapeau israélien dans l'hémicycle. Cette initiative vise à promouvoir l'équité et le respect des règles pour qu'elles soient les mêmes pour tous !

    mise à jour le 30/05/24

     
    Une pétition réclame une sanction équitable pour Yaël Braun-Pivet, qui avait affiché un drapeau israélien, comme Sébastien Delogu sanctionné pour un drapeau palestinien.

    Dans le détail, Yaël Braun-Pivet avait affiché un drapeau israélien sur sa veste le 10 octobre dernier, en réponse aux attentats du 7 octobre. Mardi 28 mai, elle a saisi le bureau pour sanctionner Sébastien Delogu, qui avait lui aussi brandi un drapeau palestinien après les massacres perpétrés par l’armée israélienne à Rafah. La sanction prononcée à l’encontre de Delogu, une exclusion de 15 jours et privation de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois, parait complètement disproportionnée.


    La pétition, initiée par Ilan Gabet, appelle à l’application du même traitement pour tous les députés. Si le port d’un drapeau est considéré comme troublant l’ordre, alors la sanction doit être identique, quelle que soit la nationalité du drapeau. Il est important de rappeler que Yaël Braun-Pivet avait également illuminé le bâtiment de l’Assemblée nationale aux couleurs d’Israël. Cette pétition est donc un appel à l’équité, au respect des règles et à l’exemplarité au sein de l’Assemblée nationale.

     

    Qui plus est, lors de la Séance publique du 10 octobre 2023, la militante sioniste et présidente de l’Assemblée nationale a fièrement affiché le drapeau israélien lors d’une minute de silence en hommage aux victimes des attaques du Hamas. Cette minute de silence n’a cependant pas été accordée aux 40 000 Gazaouis qui auraient été massacrés par Israël !

    Nous appelons donc à signer cette pétition pour défendre les valeurs d’équité et de justice au sein de notre démocratie (ou de ce qu’il en reste). En signant la signant, vous contribuez à rappeler que tous les députés, sans exception, doivent respecter les mêmes règles et sont soumis aux mêmes sanctions en cas de manquement.

     

     

     

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    Pétition pour l'exclusion de Yaël Braun-Pivet

    de l'Assemblée nationale

     

    Yaël Braun-Pivet est au cœur d'une controverse pour avoir demandé l'exclusion immédiate et 15 jours d’interdiction de séance à l’Assemblée à l’encontre du député LFI Sébastien Delogu après que ce dernier a brandi un drapeau palestinien en signe de protestation contre les massacres israéliens à Gaza, qui durent depuis huit mois.

    En contraste, Braun-Pivet, qui arborait un pin's du drapeau israélien sur son tailleur après les attaques du 7 octobre, n'a fait l’objet d’aucune sanction et encore moins d’exclusion.

    Braun-Pivet est depuis plusieurs mois au centre de polémiques incessantes pour sa partialité pro-israélienne.

    Le 10 octobre dernier, soit trois jours après les attaques, elle avait affirmé son “soutien inconditionnel” à Israël alors que son armée avait déjà commencé à bombarder les Palestiniens, massacrant hommes, femmes et enfants.

    "Je veux redire ici qu’Israël est un pays ami à qui je veux réaffirmer, au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel", avait-elle déclaré, provoquant l’indignation générale au sein de l’hémicycle.

    A la mi-octobre, elle s'était rendue à Tel Aviv pour afficher "sa pleine solidarité" avec Israël aux côtés de responsables de l'armée israélienne, affirmant que "rien ne doit empêcher" le pays de se défendre, estimant que les populations civiles de Gaza "servent souvent de bouclier humain".

    "La France soutient pleinement Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, démocratie qui a été attaquée d'une façon terrible. Donc il ne faut pas se tromper, ni de combat, ni de mots", avait-elle ajouté.

     

    Jean-Luc Mélenchon, chef des Insoumis, avait vivement réagi sur le réseau social X, en partageant une vidéo de la place de la République à Paris, où des milliers de manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens, déclarant : "Voici la France. Pendant ce temps, Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français !"

    https://www.trtfrancais.com/actualites/petition-pour-lexclusion-de-yael-braun-pivet-de-lassemblee-nationale-18167862

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     NDLR >>> À CIEL DE FRANCE ON N'A AUCUNE

    ACCOINTANCE POLITIQUE AVEC LFI,

    MAIS LE GESTE DE CE DEPUTÉ EST COURAGEUX

    ET DOIT DONC ETRE SALUÉ COMME TEL: 

     

     

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    Source de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/sionisme-a-l-assemblee-nationale-stop-tartuffe-petition-deja-de-100-00-a215858159

     

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    Deuxième manifestation consécutive à Paris contre les frappes sur Rafah

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    Des manifestants sont rassemblés place de la République à Paris en soutien au peuple palestinien, le 28 mai 2024
      
    AFP
       

     

    [extraits afp] Des milliers de personnes étaient rassemblées mardi soir à Paris, pour la deuxième journée consécutive, pour protester contre les bombardements israéliens sur Rafah, a constaté l'AFP.

    Comme la veille, les manifestants se sont ensuite dispersés en cortèges sauvages dans les rues de Paris jusqu'à tard dans la nuit, parfois sous les gaz lacrymogènes des forces de l'ordre.

    La circulation sur le périphérique parisien a même été bloquée pendant plusieurs minutes par "quelques dizaines de personnes" mais "l'intervention rapide de la Brav-M - brigade de police motorisée, ndlr - a permis de les évincer", a indiqué à l'AFP la préfecture de police.

    Plus tôt, en début de soirée, la place de la République était noire de monde [NDLR >>> CE QUI FAIT BIEN PLUS QUE LES 4500 PERSONNES OFFICIELLEMENT COMPTABILISEES PAR LA PREFECTURE!!!] et la statue qui trône en son centre était décorée de drapeaux palestiniens, avec une grande banderole réclamant : "Stop au génocide".

    L'Union juive française pour la paix (UJFP) affichait de son côté le slogan: "Juifs et antisionistes, nous sommes pour l'égalité des droits". La foule, compacte, chantait "Israël assassin, Macron complice", "Nous sommes tous des enfants de Gaza", et "Israël assassine les enfants de Palestine".

    "Eviter le massacre"

    Un bombardement israélien dimanche soir, dans un camp de déplacés du quartier de Tal Al-Sultan, à Rafah, a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    Fichier vidéo
    Un responsable de la Défense civile palestinienne a indiqué à l'AFP que 21 personnes avaient été tuées mardi dans une autre frappe israélienne "visant des tentes de personnes déplacées dans l'ouest de Rafah", la ville de l'extrême sud de la bande de Gaza. L'armée israélienne a démenti.

     

    "Ça fait sept mois qu'on dit qu'il y a un génocide en cours", a déclaré à l'AFP mardi le député LFI David Guiraud, estimant que la France pouvait "faire quelque chose en tant qu'Etat pour éviter le massacre".

    "Il y a des gens qui disent : +il faut que ça s’arrête+. Génocide ou pas génocide, il faut que ça s'arrête", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas d'erreur, de tragique accident, c'est illégal au regard du droit international".

    La frappe de dimanche a suscité l'indignation internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir mardi en urgence, à la demande de l'Algérie.

     https://information.tv5monde.com/international/deuxieme-manifestation-consecutive-paris-contre-les-frappes-sur-rafah-2723661

     

     

     NDLR >>> À CIEL DE FRANCE ON N'A AUCUNE ACCOINTANCE POLITIQUE AVEC LFI, MAIS LE GESTE DE CE DEPUTÉ EST COURAGEUX EST DOIT DONC ETRE SALUÉ COMME TEL: 

     

     

    À MEXICO AUSSI LA LUTTE CONTINUE >>>

     

     

     Sur le même thème:

     

     Frappe criminelle à Rafah: 10 000 personnes rassemblées à Paris en soutien aux Palestiniens

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/frappe-criminelle-a-rafah-10-000-personnes-rassemblees-a-paris-en-sout-a215849101

     

    Source de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/paris-gaza-solidarite-le-combat-continue-a215854369

     

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    "Gauche libérale" Vs "Droite nationale": le nouveau faux clivage de la politique spectacle (...de l'UE entre autres!)

     

     

     

      Il fut un temps où la droite représentait "l'ordre établi", fondé sur une hiérarchie sociale plus ou moins inamovible, mais "compensée", au moins dans ses discours, par le sentiment de charité chrétienne, et le tout prétendument cimenté par l'idée d'unité de la nation. Fondamentalement, ce concept de "droite nationale" fut sapé une première fois au XXème siècle par les conséquences et le souvenir de la Kollaboration.

    Au prix d'un premier compromis avec la gauche "résistante", essentiellement communiste, De Gaulle avait réussi, au nom de la droite, à retisser le concept d'"unité nationale".

    Pendant quelques décennies encore, la gauche, héritière des luttes ouvrières, a su conserver un certain lustre idéologique sur la base des luttes sociales qui conservaient un caractère de classe les reliant aux grands moments de l'histoire du XIXème siècle, et même d'avant-guerre, avec le front populaire.

    En fait de "répétition générale" d'une ultime révolution à venir, Mai 68 fut plutôt le dernier acte historique des luttes de classe capable de remettre en question jusqu'aux fondements mêmes du système de domination de classe.

    Dans le dernier quart du XXème siècle la tertiarisation accélérée de la société et le mythe d'une alternative fondée sur "l'union de la gauche" ont réduit définitivement la gauche à une "force de secours" du libéralisme mais de plus en plus faible et atone, sinon aphone, sans cesse à la recherche d'un nouveau discours "sociétal" pour masquer son renoncement fondamental à changer, précisément, la société.

    Gauche et droite semblaient donc sur le point de disparaître, mais l'émergence d'une nouvelle "extrême-droite" a permis au système de redonner une apparence de sens au clivage. Ce qui reste de la gauche ne se présente plus guère que comme le "recours" du système contre la "menace" que représenterait "l'extrême-droite", qui elle-même, tout en continuant à surfer sur un discours raciste et démagogique, qui la place habilement dans le rôle de "l'antisystème" autrefois joué par la gauche, ne cesse de chercher à donner des garanties de "respectabilité" afin d'accéder éventuellement aux responsabilités sans avoir à faire réellement face à ses engagements "électoraux"!

    Le spectacle de la politique "moderne" est ainsi devenu "le monde à l'envers", en apparence, alors qu'il ne s'agit que de conforter, comme traditionnellement, l'ordre établi par le système de domination de classe, même si celui-ci a lui-même profondément évolué, "ni vu ni connu", derrière l'écran de ce spectacle.

    Cette évolution, c'est celle que nous avons analysée et décrite, sur "Ciel de France", comme étant de nature banco-centraliste, en substitution à ce qu'était devenu le capitalisme monopoliste "classique" depuis le début du XXème siècle.

    L'UE, avec tous ses instrument bureaucratiques, et principalement, la Banque Centrale Européenne, est l'un des vecteurs essentiels de cette mutation.

    Pourtant, à l'occasion des prochaines "européennes", ni le principe ni même l'existence de cette mutation, pourtant violemment accélérée avec les crises de 2007-2008 et 2020-2021, ne sont ni posés, ni encore moins, remis en question.

    Grâce à l'UE le banco-centralisme avance "masqué" en Europe, et la plupart des "acteurs" de la scène politique ne postulent jamais qu'à des rôles de gauleiters de ce nouvel ordre bureaucratique, en réalité un totalitarisme du genre "dystopique" orwellien, soit le pire des mondes qui tente en permanence de se donner hypocritement le visage du "meilleur".

    Face à cette duplicité généralisée, le recours à l'abstention, s'il ne traduit évidemment pas encore le retour éventuel à une conscience de classe, n'en traduit pas moins un refus instinctif de "jouer le jeu" de ce spectacle de Tartuffes. Il ne s'agit jamais que de "renouveler" un panel de figurants qui sont autant de parasites engraissés sur les fonds publics des Etats membres, et tout cela pour cautionner un groupuscule de super-prédateurs à l'échelle du continent, et à l'échelle mondialiste, en fait, avec leurs complicités atlantistes au demeurant quasiment revendiquées, désormais.

    Comment sortir de ce piège est donc la seule question qui vaille, à cette occasion, certes, mais surtout, d'une manière plus générale. Le seul mérite de ces élections est donc, éventuellement, de faire ressurgir le débat de fond, en marge, bien que précisément, elles n'en soient donc pas l'objet.

    C'est ce que l'on a vu, à l'occasion du débat suscité par la republication, sur Agoravox et VLR, d'une récente interview de Pierre De Gaulle,

     

    Maintenant sur Agoravox, avec un débat en cours... "C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse" - Pierre De Gaulle

    http://cieldefrance.eklablog.com/maintenant-sur-agoravox-avec-un-debat-en-cours-c-est-la-france-qui-fai-a215837531

     

    En réponse au faux "débat des européennes" : "C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse" - Pierre De Gaulle

    https://mai68.org/spip3/spip.php?article249

     

    De ce débat il ressort notamment que la République Française, fondée sur son droit constitutionnel, a donc encore tous les moyens de faire valoir ses droits démocratiques et économiques, pourvu que sa population les reformule, précisément, à travers son droit constitutionnel, auquel le droit européen n'est fondamentalement pas opposable, quoi qu'il le prétende, par la voix de tous ses Tartuffes. 

    C'est donc cette même idée que l'on a retrouvée, paradoxalement, dans un texte cité par l'un de nos contradicteurs. Dans la conclusion, il est vrai, ce qui laisse à penser qu'il n'avait donc pas été lu jusqu'au bout par le dit contradicteur...

    Quoi qu'il en soit, le voici donc republié ici, désormais...

    Luniterre

    PS: L'auteur, Aurélien Bernier, a un parcours atypique, ce qui en fait précisément l'intérêt, et assez bien résumé, semble-t-il, pour une fois, sur Wikipédia:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aur%C3%A9lien_Bernier

     

     

     

     

     

    Les juges français imposent l'UE

    et bloquent toute alternative politique

    publié le 27/05/2024 Par Aurélien Bernier

     

    À quelques jours des élections européennes de juin 2024, les formations politiques d’extrême-droite et de droite nationaliste s’apprêtent à réaliser des scores historiques. En France, le Rassemblement national et Reconquête pourraient, à eux deux, approcher les 40 % des suffrages exprimés. En Belgique, le Vlaams Belang est donné en tête par les sondages. Déjà vainqueurs des dernières législatives, les Frères d’Italie de la Première ministre Giorgia Meloni et le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders conforteraient leur place de première force politique en Italie et aux Pays-Bas. Au total, dans quatre des six États fondateurs des institutions européennes, les partisans de l’Europe « des nations » seraient majoritaires, souvent assez nettement. En Allemagne, l’AfD n’a jamais été aussi bien placée dans les intentions de vote et pourrait arriver en seconde position. Plus à l’Est, les sondages donnent l’extrême-droite ou la droite nationaliste victorieuse en Autriche (où elle devrait ensuite gagner les législatives de l’automne 2024), en Hongrie, en Roumanie, en Slovaquie et en Estonie.

     

    Dans ce paysage politique européen, le plus spectaculaire est encore le déséquilibre entre les forces nationalistes et la gauche de transformation, que l’on qualifie parfois de « radicale ». À l’issue du prochain scrutin, le Parlement européen devrait accueillir trois à quatre fois plus de députés nationalistes que de membres du groupe de la gauche (GUE/NGL), dans lequel siègent les Insoumis français, le parti allemand Die Linke et de nombreux partis communistes. Au sein des parlements nationaux, dans la plupart des États membres, le rapport de force est lui aussi nettement en faveur des mouvements d’extrême-droite ou nationalistes.

    Bien-sûr, l’extrême-droite et les partis qui s’en rapprochent prospèrent grâce à un discours anti-immigration et sécuritaire, qui séduit particulièrement en période de crise économique et de tensions géopolitiques. Mais ses scores de plus en plus spectaculaires s’expliquent également par le rejet des politiques ultralibérales menées par l’Union européenne et par le refus de la méthode utilisée pour les imposer, à savoir le transfert de souveraineté.

    Jusque dans les années 1980, en France, deux grandes forces politiques s’opposent à une approche supranationaliste de la construction européenne promue par plusieurs « pères fondateurs » (souvent de sensibilité chrétienne-démocrate) et par la Commission de Bruxelles. Pour les communistes, le marché commun est une arme au service du patronat, qui lui permet d’imposer le libre-échange et la libre-concurrence contre la volonté des peuples. Pour les gaullistes, rien ne saurait se substituer à la nation, et certainement pas une Europe supranationale fantasmée par des technocrates.

    Contestée politiquement, la construction européenne va s’imposer par le droit. Quelques années après la signature du traité de Rome (1957), qui n’est au départ qu’un accord assez modeste de libre-échange, la Cour de justice des Communautés européenne créée par ce traité commence à statuer sur des litiges commerciaux. Suivant à la lettre les préconisations de la Commission européenne, elle considère que le droit communautaire doit s’imposer en totalité aux États, et de façon homogène. Dès 1963-1964, elle élabore une jurisprudence en ce sens, dont l’impact sur les droits nationaux est tout d’abord limité. Mais au cours des années 1980, le contexte politique change, et avec lui le contexte juridique.

    On le sait, le Parti socialiste qui gagne les élections nationales françaises de 1981 est très favorable à la construction européenne. À droite, le gaullisme perd de son influence. En 1978, avec son « appel de Cochin », Jacques Chirac tentait une attaque souverainiste contre son rival Valéry Giscard d’Estaing, qui se soldera par un échec aux élections européennes de 1979. Surtout, Margaret Thatcher et Ronald Reagan sont élus au Royaume-Uni (1979) et aux États-Unis (1980) grâce à un discours ultralibéral. Les « héritiers » français du gaullisme n’hésitent pas longtemps et choisissent la modernité.

    Dans le champ économique et social, ils abandonnent un étatisme déjà remis en cause par l’infusion des idées libérales tout au long des années 1960 et 1970. En matière de politiques européennes, la rupture est plus spectaculaire : le discours gaulliste sur l’Europe « des nations » comme seule perspective possible cède la place, dans le programme du Rassemblement pour la République (RPR), à un européisme ultralibéral. À partir de 1983, les trois grandes forces qui dominent la vie politique française (la social-démocratie, le centre-droit et la droite anciennement gaulliste) sont toutes ouvertement favorables à la construction européenne.

    Ce n’est pas un hasard si le grand tournant juridique pro-européen en France s’inscrit dans ce contexte. Jusqu’en 1989, le Parlement français pouvait, en théorie, voter une loi qui annule ou limite certaines dispositions contenues dans le traité de Rome, dans des directives ou des règlements européens ; la jurisprudence du Conseil d’État le lui permettait. À partir du jugement dit « Nicolo » de juin 1989, les juges français considèrent que le droit communautaire doit primer en tous points sur le droit national… sauf si la Constitution française prévoit, de façon suffisamment explicite, des exceptions. Un nouvel ordre juridique vient d’être consacré sans le moindre débat démocratique, mais avec la bénédiction du pouvoir socialiste.

    L’objectif tout à fait assumé est de contraindre l’État à respecter scrupuleusement les « acquis communautaires », au premier rang desquels figure le marché commun, et ce, quelle que soit la sensibilité politique du pouvoir en place. Dès lors, toute politique économique hétérodoxe se heurterait à un problème de légalité, pas seulement européen, mais national. Dit autrement, contrôler les mouvements de capitaux ou stopper l’ouverture à la concurrence des services publics serait illégal du point de vue du droit européen, mais aussi du droit national. Pour les forces progressistes, cela signifie qu’en l’état du droit, une grande partie des programmes de gauche seraient intraduisibles en lois, que bon nombre de revendications syndicales ou associatives se heurteraient à un veto des juges, au nom des règles de la concurrence européenne.

    La violence des politiques libérales européennes et le transfert de souveraineté du niveau national vers le niveau européen n’ont pas été sans conséquences électorales. En 1984, un parti reprend à son compte le projet, abandonné par la droite, d’Europe « des nations » : c’est le Front national de Jean-Marie Le Pen, qui réalise sa première percée (10,95 % des voix) lors des élections européennes.

    Pendant un peu plus de dix ans, le Parti communiste français oppose à l’extrême-droite une vision progressiste de la nation, au nom de laquelle il refuse la poursuite de l’intégration européenne, le traité de Maastricht et la monnaie unique. Mais en 1997, le Parti socialiste pose ses exigences à l’entrée dans un gouvernement de « gauche plurielle » : le PCF doit abandonner son euroscepticisme, jugé trop radical. Dès lors, l’extrême-droite a le champ libre. Elle peut développer son discours souverainiste et anti-Union européenne sans craindre de concurrence. Depuis, et à l’exception des premiers mois de la campagne de 2017 de Jean-Luc Mélenchon, elle continue à occuper seule ce terrain.

    Avec la crise des subprimes de 2007-2008 et le renforcement des mesures d’austérité imposées par l’Union européenne, l’extrême-droite et les droites nationalistes ont franchi une nouvelle étape dans la conquête du pouvoir. Le Fidesz de Victor Orban s’est implanté durablement en Hongrie sur une ligne anti-immigration, souverainiste et anti-Union européenne. Ancien libéral converti au nationalisme, Premier ministre depuis 2010, Orban n’hésite pas à se revendiquer de l’héritage du général De Gaulle. Le SMER-SD en Slovaquie ou le PiS en Pologne s’en sont inspiré et ont accédé eux aussi à la direction de leur pays, promettant de tenir tête à Bruxelles. Un euroscepticisme que l’on retrouve également dans les campagnes victorieuses de Giorgia Meloni et de Geert Wilders, même si la Première ministre italienne s’est montrée beaucoup plus coopérative vis-à-vis de Bruxelles une fois élue.

     

    C’est d’ailleurs un grand paradoxe : alors qu’elles n’ont jamais véritablement rompu avec les politiques européennes, l’extrême-droite et les droites nationalistes monopolisent le discours « souverainiste » et continuent, en partie grâce à cela, de progresser.

    Cette marche vers le pouvoir est-elle inéluctable ? Peut-être pas, mais pour s’y opposer, encore faudrait-il que les forces progressistes proposent une alternative crédible. Or, sans rupture juridique, il est tout bonnement impossible de se soustraire aux règles européennes de libre-échange et de libre-concurrence. Il existe pourtant une option qui n’oblige pas à sortir de l’Union européenne et qui, contrairement à une « réécriture des traités » dans un sens plus social, n’est pas totalement illusoire. Il s’agirait de modifier la Constitution, seul texte qui a encore le pouvoir de primer sur le droit européen, de façon à restaurer des espaces de souveraineté nationale.

    Il peut s’agir, par exemple, de placer les services publics à l’abri du droit européen de la concurrence ou de permettre à l’État, en dépit du traité européen, de réguler les flux de capitaux ou de marchandises. Modifier ainsi la Constitution française n’empêcherait pas un violent conflit avec Bruxelles, mais cela donnerait au législateur les moyens d’agir et ôterait aux juges nationaux la possibilité de l’en empêcher. Une perspective d’autant plus intéressante qu’obtenir et gagner un référendum, en France, sur le renforcement des services publics ou le contrôle des capitaux ne semble pas inconcevable à court ou moyen terme.

     

     https://elucid.media/politique/juges-francais-imposent-union-europeenne-bloquent-toute-alternative-politique

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    http://cieldefrance.eklablog.com/gauche-liberale-vs-droite-nationale-le-nouveau-faux-clivage-de-la-poli-a215851537

     

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    MAJ AU 28/05/2024 >>>

     

    En réponse au faux « débat des européennes » : « C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse » - Pierre De Gaulle

      En réponse au faux « débat des européennes » : « C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse » - Pierre De Gaulle 

    0,5%, 1, 2, ou 3% pour l’UPR, « contre » si l’on ose dire, plus de 50% d’abstention… Est-ce que, comme le souligne intelligemment Aude Lancelin, la (...)

    2307 visites24 mai. 2024 | 85 réactions | Luniterre   

     

     https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-reponse-au-faux-debat-des-254816

     

     

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    • Legestr glazLegestr glaz 26 mai 16:27 
       

      @Luniterre

      copié-collé : « Mais en réalité il n’y a donc toujours pas de « prééminence en soi » du droit « supranational » sur la constitution. »

      Maintenant oui, absolument. Depuis les changements constitutionnels, la Constitution française est devenue « euro-compatible ». 

      Et puis, si la France signe un « traité » c’est pour le mettre en oeuvre. Alors la Constitution sera modifiée autant qu’il le faudra pour que ces traités s’appliquent. C’est folie et désespérance que de croire que la Constitution française, en présence de traités internationaux, nous protège de quoi que ce soit. 

       



    • LuniterreLuniterre 26 mai 18:49 
       

      @Legestr glaz

      Ce n’est pas une question de « croyance » mais de volonté politique : soit on use du droit constitutionnel pour reprendre progressivement notre indépendance, soit on en use pour kollaborer avec les manipulateurs de l’UE.

      Si on choisit de résister il faut donc élaborer une stratégie et arrêter de geindre de manière fataliste, car le « frexit » sinon rien, c’est bien du fatalisme, vu ce qu’il en est aujourd’hui.

      Mais pour l’instant le fait est que la population est plutôt fataliste, même si elle refuse de cautionner le « machin » UE en s’abstenant massivement.

      Luniterre

       



    • Legestr glazLegestr glaz 27 mai 09:40 
       

      @Luniterre

      Dites moi à quoi servirait d’exercer une « volonté politique », d’user du « droit constitutionnel » pour s’opposer à la gouvernance de l’UE ?

      C’est totalement contreproductif ! Il faut appeler un chat un chat ! Il n’y aurait aucune résistance. Il faudrait, dans votre éventualité, que toutes les planètes soit alignées. Il faudrait changer « tout » le Conseil constitutionnel ! Rien ne va dans votre théorie. Elle procède d’un calcul spéculatif totalement improbable. Mais bon, si vous voyez les choses de cette façon. 

       



    • LuniterreLuniterre 27 mai 13:38 
       

      @Legestr glaz

      Si vous aviez réellement lu le court article de présentation de la vidéo et suivi attentivement le débat vous auriez compris qu’une volonté politique, si elle est clairement exprimée par la population, évidemment, mène à un changement de rapport de forces politiques dans le pays.

       

      En 2005 il y a eu une majorité exprimant un rejet du traité mais pas de majorité capable de proposer une alternative.

       

      En 1958, par contre, De Gaulle a donc su proposer une alternative qu’il a réussi à faire valider par voie de référendum.

       

      Si, au lieu de proposer un « frexit » qui ne mène que dans le mur les « souverainistes » et tous les indépendantistes en général proposaient de reconstruire le Conseil National du Crédit (1945) sur une base référendaire, constitutionnelle en termes de pouvoirs et démocratique en termes de représentativité, cela créerait un objectif unitaire qui y irait en pratique économique et financière bien plus loin que le simple « frexit » et sans en avoir les inconvénients, qui tuent évidemment cette « perspective » dans l’esprit de la majorité des français, encore doués de quelque bon sens, et qui se « réfugient » donc dans l’abstention, pour ne pas avoir non plus à cautionner le « machin » UE.

       

      Evidemment le projet d’un nouveau CNC constitutionnel est d’abord à débattre entre les militants qui soutiendront le projet, de manière à être proposé à la population, comme projet de référendum, sur une base qui soit déjà potentiellement fonctionnelle dans le principe.

       

      C’est une idée qui est l’un des aboutissements de mes recherches personnelles dans le domaine de l’économie. Maintenant, vu la tonalité sectaire du débat tel qu’il se déroule sur Agoravox, il n’y a pas trop d’illusion à se faire, manifestement, sur la capacité des « souverainistes », UPR ou non, à évoluer vers un projet simplement réaliste,  tout en restant dans les fondamentaux de l’indépendance nationale.

       

      Luniterre

       



    • Legestr glazLegestr glaz 27 mai 14:12 
       

      @Luniterre

      Vous avez votre vision, j’ai la mienne. 

      Notre inter-action est tout à fait inutile. Gardez vos idées, je garde les miennes.

      Vous pouvez penser qu’au sein de l’UE, une « personnalité » ayant des idées « souveraines » pourrait faire la différence. C’est votre propos. Je ne le crois pas un seul instant parce que les choses sont totalement « verrouillées ». 

      La seule et unique option « visible » c’est la sortie de l’UE pour que le Peuple retrouve sa « souveraineté » à travers un dispositif constitutionnel qui ferait la part belle au « référendum d’initiative populaire ». Tout le reste, tout, est du bavardage, de la dépense énergétique inutile. 

       



    • LuniterreLuniterre 27 mai 14:40 
       

      @Legestr glaz

      Je pense effectivement que l’on a fait le tour du débat. Le principe d’un nouveau CNC n’est pas forcément pour être l’apanage d’une seule « personnalité » mais bien d’abord celui du peuple, s’il s’en empare, ce qui fera, dans ce cas, la différence.

      Pour l’instant, s’il y a une « personnalité », au demeurant fort sympathique, qui dépense beaucoup d’énergie en vain, ainsi que ses nombreux affidés, c’est bien M. Asselineau, auquel il faut donc rendre hommage pour sa ténacité, sinon pour son efficacité, en dépit de son impressionnant appareil militant.

      Luniterre

       



    • DurandDurand 27 mai 21:41 
       

      @Legestr glaz

      Je crois que c’est une épidémie… Tenez, en voilà un autre !

      https://elucid.media/politique/juges-francais-imposent-union-europeenne-bloquent-toute-alternative-politique

      ..

       



    • LuniterreLuniterre 28 mai 08:53 
       

      @Durand
      Ce n’est pas parce que les juges du Conseil d’Etat sont kollabos, au moins depuis 1989 (*), donc, et que la gauche est atteinte du « syndrome de Stockholm » que tout cela est une fatalité, ni même une réalité juridique intangible, sans quoi il n’y avait donc pas lieu, pour le pouvoir, de faire un référendum en 2005, et qui a donc encore nécessité d’autres manoeuvres et subterfuges politiciens kollabos pour être « contourné ».

      Reste donc à retrouver une majorité « nationale » telle qu’en 2005, mais unifiée sur un projet de référendum constitutif réellement alternatif en termes de pouvoir économique et financier, tel qu’un nouveau CNC, mais doté précisément de tels pouvoirs constitutionnels de contrôle économique, et donc prééminent par rapport à ceux de la BCE et de son antenne BdF, désormais statutairement dirigée par un gauleiter de l’UE. 

      Luniterre

       

      (*  https://www.conseil-etat.fr/publications-colloques/colloques-et-conferences/il-y-a-30-ans-l-arret-nicolo-petite-histoire-d-un-grand-arret  )

       



    • LuniterreLuniterre 28 mai 09:02 
       

      @Durand

      Je viens de voir, à l’occasion d’un débat sur un autre fil que Mitterrand, jusqu’à l’échec du projet en 1954, dû à l’unité entre communistes et gaullistes de l’époque, était favorable à la CED et a donc voté pour...

      Autres temps, autres mœurs, mais la gauche, surtout sociale-démocrate, de l’époque, était donc déjà fortement gangrenée par l’atlantisme !

      Luniterre

       



    • LuniterreLuniterre 28 mai 09:17 
       

      @Durand

      CONCLUSION DE VOTRE ARTICLE CITÉ EN LIEN CI-DESSUS :

       

      « C’est d’ailleurs un grand paradoxe : alors qu’elles n’ont jamais véritablement rompu avec les politiques européennes, l’extrême-droite et les droites nationalistes monopolisent le discours « souverainiste » et continuent, en partie grâce à cela, de progresser.

      Cette marche vers le pouvoir est-elle inéluctable ? Peut-être pas, mais pour s’y opposer, encore faudrait-il que les forces progressistes proposent une alternative crédible. Or, sans rupture juridique, il est tout bonnement impossible de se soustraire aux règles européennes de libre-échange et de libre-concurrence. Il existe pourtant une option qui n’oblige pas à sortir de l’Union européenne et qui, contrairement à une « réécriture des traités » dans un sens plus social, n’est pas totalement illusoire. Il s’agirait de modifier la Constitution, seul texte qui a encore le pouvoir de primer sur le droit européen, de façon à restaurer des espaces de souveraineté nationale.

      Il peut s’agir, par exemple, de placer les services publics à l’abri du droit européen de la concurrence ou de permettre à l’État, en dépit du traité européen, de réguler les flux de capitaux ou de marchandises[ND Luniterre >>> quasiment le principe du nouveau CNC !] Modifier ainsi la Constitution française n’empêcherait pas un violent conflit avec Bruxelles, mais cela donnerait au législateur les moyens d’agir et ôterait aux juges nationaux la possibilité de l’en empêcher. Une perspective d’autant plus intéressante qu’obtenir et gagner un référendum, en France, sur le renforcement des services publics ou le contrôle des capitaux ne semble pas inconcevable à court ou moyen terme. »

       

      CQFD...

     

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     L’article original sur Ciel de France :

    Elections : Que faire des "européennes" ? - "C’est la France qui fait l’Europe et non pas l’inverse" - Pierre De Gaulle 

    AVEC+ DE TEXTES, LIENS, VIDÉOS ET DOCS HISTORIQUES :

    http://cieldefrance.eklablog.com/elections-que-faire-des-europeennes-c-est-la-france-qui-fait-l-europe—a215830397 

     

    **********************************

     

    Pierre De Gaulle, une voix française pour la paix!

     

    Avec Pierre De Gaulle, "Stop au suicide Français et Européen!"

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Charles Gave, pour l’essentiel, raisonne en ultralibéral, au véritable sens du terme, limite « libertarien », tout se résumant dans la « spontanéité » du marché.

    D’où son approche critique biaisée de la fonction des banques centrales. Mais si son approche, qui se limite donc, en tant que libéral, à la nature des échanges économiques, conserve une certaine pertinence historique jusqu’à la période préindustrielle ou à la rigueur jusqu’au XIXe siècle, elle la perd ensuite en grande partie, sinon totalement, car elle évacue donc complètement l’évolution des rapports de production, notamment au cours du XXe siècle, qu’il perçoit seulement comme celui des « totalitarismes », sans en comprendre réellement la base économique industrielle « nouvelle ».

    C’est l’évolution des rapports de production, et principalement, l’émergence de la domination du capital fixe sur le capital variable, en concomitance avec la tertiarisation de l’économie, qui a amené l’évolution actuelle du rapport nouveau entre les banques centrales et les Etats.

    Là où il délire à peu près totalement c’est quand il propose, peu ou prou, d’en revenir à « l’étalon or », une chimère complètement décalée par rapport à la réalité économique du XXIe siècle, même sans ses travers… :

    L’or, c’est de l’argent qui dort… Mais pas toujours paisiblement !

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

    Quant au bitcoin, c’est en quelque sorte la « nouvelle chimère » de substitution à l’or, mais elle est déjà en passe d’être contrôlée à son tour par les banques centrales, comme n’importe lequel des autres actifs financiers :

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337

    Enfin il y a un manque de logique dans son raisonnement, et on voit bien qu’il en prend plus ou moins conscience lui-même. A l’origine les banques centrales sont une sorte de « mutuelle » libéralement convenue entre les banques d’affaires, et cela lui plait bien, évidemment, mais cela ne pouvait fonctionner qu’à l’époque de l’étalon or, définitivement révolue, ce qu’il a du mal à admettre, et on peut même dire qu’il est carrément dans le déni à ce sujet, quelle qu’en soit la cause, intérêt perso dans le trading de l’or, ou simple « aveuglement sincère » !

    De plus, en tant que libéral il est donc quelque peu obsédé par le rôle encore excessif, selon lui, du pouvoir étatique, qu’il n’arrive pas à dissocier de celui des banques centrales, alors qu’il parle pourtant lui-même de leur « indépendance ».

    En fait, par ce biais idéologique il la sous-estime même carrément, car si le gouverneur de la Fed, par exemple est officiellement « nommé » par le président des USA, il ne l’est jamais que pour un « candidat » précédemment coopté par ses pairs du Conseil des Gouverneurs , eux-mêmes cooptés, et non pas élus par les citoyens US.

    Et il en va de même, dans le principe de cooptation, même si avec quelques nuances « administratives », pour les principales banques centrales qui contrôlent l’essentiel de la masse monétaire de la planète.

    Là où il n’a pas tort, même s’il n’en tire pas toutes les conséquences, c’est bien lorsqu’il prend la Russie comme un contre-exemple de la dérive banco-centraliste actuelle.

    Mais il ne peut pas en tirer toutes les conséquences car c’est un contre-exemple qui montre qu’une banque centrale peut très bien être contrôlée, pour l’essentiel, par un gouvernement réellement national sans pour autant entraîner les dérives de gestion qu’il dénonce par ailleurs fort justement, mais dont il semble faire une sorte de fatalité, ce qui n’est donc évidemment pas le cas, la preuve par Poutine, en quelque sorte, et quoi que l’on en pense par ailleurs, comme il le souligne, également fort justement, sur ce point !

    Pas à une contradiction près, le paradoxe est que finalement la solution qu’il propose est à peu près aux antipodes des prémisses libérales de son discours principal :

    « Que faire ? A mon avis, le plus simple est de fusionner les banques centrales avec les ministères des finances, pour en finir une fois pour toute avec la fiction de l’indépendance des banques centrales et de bannir dans la foulée tout déficit budgétaire par des lois constitutionnelles, tout en interdisant aux banques commerciales d’acheter des obligations d’Etat.(*)

    Je ne sais pas si cela marcherait, mais je sais que les banquiers centraux ont fait des dégâts monstrueux depuis un siècle et que voir se pavaner ces incompétents ne peut que créer de la colère chez les populations. »

    https://institutdeslibertes.org/abolir-les-banques-centrales-est-une-necessite-absolue/

     

    (* obligations qui sont ensuite en grande partie rachetées sur les marchés secondaires par les banques centrales, qui en fixent ainsi peu ou prou le cours, tout en « arrosant » ainsi les marchés financiers des « liquidités » dont ils ont absolument besoin pour survivre, ce que Charles Gave omet donc de développer, et qui est pourtant l’une des bases essentielles du système banco-centraliste, au stade actuel. A ce sujet, voir notamment :

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 )

    Luniterre

     

    Charles Gave Vs Banques Centrales, quelques rounds précédents:

    Les aventures de la famille Gave dans le monde banco-centralisé - Episode 1

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-aventures-de-la-famille-gave-dans-le-monde-banco-centralise-episod-a213951551

     

     

    Les aventures de la famille Gave dans le monde banco-centralisé - Episode 2

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-aventures-de-la-famille-gave-dans-le-monde-banco-centralise-episod-a213999631 

     

    Plus ancien:

     

    Charles Gave Vs Banques Centrales : un match au cœur du système de domination de classe ! Quelles conséquences pour les luttes sociales ?

    https://mai68.org/spip2/spip.php?article12016 

     

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    RÉCENT SUR LE BANCO-CENTRALISME,

    L'ÉCONOMIE ET LA MONNAIE

    >>>

     

    Jean-Dominique Michel: le Coup d'Etat planétaire a déjà eu lieu! 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/jean-dominique-michel-le-coup-d-etat-planetaire-a-deja-eu-lieu-a215807199

     

    *******************

     

    RÉVÉLATEUR:

    Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

    Ce qui est parfois déroutant, avec ce personnage, c'est que l'on ne sait jamais exactement si ses "sorties" pseudo-"provocantes" sont des "ballons d'essais" téléguidés par ses commanditaires et tireurs de ficelles marionnettistes ou bien ne sont que l'expression de son avidité d'avancement de gauleiter au sein du système banco-centraliste...

    Mais les deux ne sont pas forcément incompatibles...

     

    Le banco-centralisme En Marche: Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-banco-centralisme-en-marche-macron-veut-encore-plus-de-controle-de--a215737273

     

    **********************************

     

     

     

     

    Yachting Vs Galère, une critique des "ultra-riches" : "jalousie" ou bien simplement, la Raison ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/yachting-vs-galere-une-critique-des-ultra-riches-jalousie-ou-bien-simp-a215718721

    ******************************* 

     

         Un article où Richard Werner, à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

     

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    Autres articles récent sur l'économie et la monnaie:

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    La Suisse condamnée: victoire des écolos, des capitalistes et/ou des banco-centralistes???

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871 

     

    NOUVEAU :

    L'or, c'est de l'argent qui dort... Mais pas toujours paisiblement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

     

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337 

     

    *********************************** 

    Echanges, débats, polémiques:

     

     Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

    http://cieldefrance.eklablog.com/monnaie-credit-dette-quelques-elements-du-debat-sur-agoravox-a215715557

    ****************** 

    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"??? (Suite du débat)

    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215704359

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    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/charles-gave-vs-banques-centrales-suite-du-match-a215842499

     

    Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    4:10 >>> "C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse"

     

    12:50 >>> "...il va y avoir l'échéance des européennes. juste un mot est-ce qu'à votre avis ces élections européennes vont changer quoi que ce soit ou pas?

    _" Je pense que non. Ce qui est certain c'est que le parti qui sera gagnant, qui sortira gagnant ces élections européennes sera encore une fois l'abstention, c'est-à-dire le refus d'un système."

     

     

     "C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse",

    affirme Pierre de Gaulle

    Par Adélaïde Motte
    mercredi 24 avril 2024 à 14:43
     
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    "C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse": André Bercoff en parle avec Pierre de Gaulle sur Sud Radio le 24 avril 2024.

    francePierre de Gaulle invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

    Pierre de Gaulle, président de la Fondation Pierre de Gaulle pour la Paix, la Concorde et l'Amitié entre les Peuples, était l'invité du Face-à-Face d'André Bercoff pour présenter sa fondation qui "va se développer grâce à vous, avec votre concours", et la position de la France sur la scène internationale.

    "La France est un grand pays"

    Pierre de Gaulle veut croire que "la France est un grand pays." Pour lui, c'est "une grande puissance en termes d'innovation. Nous avons les meilleures écoles du monde, un savoir-faire technologique considérable, une action internationale. Nous sommes le deuxième territoire maritime mondial." "C'est une grande erreur de réduire la France au meilleur élève des Américains. C'est la France qui fait l'Europe et non pas l'inverse." "C'est pour ça que j'ai créé cette fondation, je suis là pour qu'elle redevienne une grande nation, un pays prospère, sécurisé, que les Français croient de nouveau en leur avenir. Je suis là pour porter un message d'espoir, rétablir la France de mon grand-père dans ses valeurs traditionnelles, défendre ces valeurs de France."

    Pourtant, la France est en danger, "en grand danger de se transformer en secteur tertiaire." "On a vu les dégâts de cette désindustrialisation, c'est ça qui fait la structure d'un pays, également en termes de société. Une société de services est dépendante d'une industrie de demande, on s'adapte également à la spéculation." "L'endettement de la France dépasse trois mille milliards, ça rend notre pays dépendant, il faudra bien la rembourser, on a créé une croissance artificielle en inondant les marchés d'argent. Une année ne suffit même plus pour rembourser les intérêts."

    La France "devient de plus en plus autocratique"

    Pour redevenir un grand pays, la France a besoin d'une vision politique, et notamment de défendre ses intérêts. Pierre de Gaulle dénonce notamment le fait que "l'on confie à des étrangers les intérêts de la France et notamment les intérêts vitaux. La politique sanitaire des Etats sera confiée à l'OMS." "Il y a un désir de contrôle. On ne parle pas suffisamment du Digital Services Act qui vise à créer un ministère de la Vérité, tout ce qui n'est pas conforme aux valeurs européennes sera sanctionné et puni." Quant à une armée européenne, il n'y croit pas. "Vous ne verrez jamais les Suédois, les Allemands, défendre strictement les intérêts de la France." Cette armée est d'autant plus un non-sens que "la France a largement les capacités de se défendre, de se développer." Il faut "forcer la Commission européenne à se responsabiliser et à rendre des comptes. Les hommes politiques d'aujourd'hui n'ont aucun sens de la responsabilité. "

    "On se trouve face à un système qui devient de plus en plus autocratique, mon grand-père avait instauré un pouvoir présidentiel fort mais également des contre-pouvoirs. Ca aboutissait à un certain équilibre qui fonctionnait très bien. Petit à petit, par démagogie, les politiques ont aligné les élections selon leur propre programme", explique Pierre de Gaulle, qui liste notamment les "élections des parlementaires à cinq ans, élections sénatoriales ramenées à 6 ans." De plus, "il n'y a plus de respect des élus, pour éviter le débat on fonctionne à coups de 49.3. Je suis pour que les Français puissent s'exprimer sur les questions fondamentales comme le prévoient les articles 11 et 89." "Le référendum est un bon moyen de laisser le peuple s'exprimer. Cet esprit d'équilibre a été bafoué." Pour redonner à la France la place qui lui revient, les chefs d'Etat, "devraient véritablement prendre le temps de réfléchir. Nous avons besoin d'idées, d'avoir cette réflexion, pour faire en sorte qu'elle se redresse." "Un pays qui ne respecte pas ses traditions ou qui les perd perd son identité." Au lieu de quoi, "On est face à une élite dirigeante qui poursuit un agenda personnel, on dit une chose et le contraire la semaine suivante."

    Ukraine : "une guerre qui ne nous concerne pas"

    La France a énormément de difficultés à comprendre ses intérêts sur la scène internationale, et le montre notamment par son implication dans la guerre en Ukraine, "qui est une guerre qui ne nous concerne pas." "On n'a ni les moyens, ni les capacités de continuer cette surenchère. Le président Zelensky a dit 'la reconstruction de mon pays ça va coûter 700 milliards'." Pierre de Gaulle rappelle que "Des possibilités de paix étaient présentes dès février 2022. Le plan de paix était prêt à être signé, sous l'influence d'Erdogan et du premier ministre israélien et Boris Johnson est arrivé en disant 'on veut pas faire la paix'.. C'est une guerre contre la Russie par Ukrainien interposé, les Américains ne veulent pas que les Européens s'allient avec la Russie."

    "La Russie a dit plusieurs fois qu'elle n'avait aucune intention d'envahir l'Europe et qu'elle se 'contentait' de la guerre en Ukraine pour réaliser ses objectifs qui sont la protection des populations russophones du Donbass", rappelle Pierre de Gaulle. "Je souhaite que la France rejoigne les BRICS, pour participer à ce développement, absolument stratégique, un enjeu absolument considérable aujourd'hui." "Poutine a fait de son pays une grande puissance, je ne voudrais pas que la France soit exclue des négociations futures." "M. Macron a réussi à se fâcher avec tous les leaders de la planète, ce n'est pas le gaz américain qui va sauver notre pays, les Américains ne veulent pas la paix."

     

     https://www.sudradio.fr/bercoff-dans-tous-ses-etats/france-fait-europe-pas-inverse-pierre-de-gaulle

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     Notre mise au point, sur Ciel de France, à propos des groupuscules et micros-partis qui tentent l'aventure électorale dans ces européennes:

     

    Dans une élection pour un parlement "européen" qui n'est que la facade pseudo-"démocratique" de la bureaucratie réellement en capacité de décider, et donc sans pouvoir réel pour lui-même, participer c'est essentiellement cautionner cette mascarade.

    Le comble du ridicule étant évidemment d'y aller pour prôner le "frexit", comme le fait Asselineau avec son micro-parti UPR.

    Si l'abstention, largement majoritaire, manifeste bien le rejet populaire de ce système et de cette mascarade, le "score" électoral habituel de M. Asselineau, autour de 1%, manifeste bien le rejet de la prétendue "solution" que représente le "frexit".

    Comme le dit Pierre De Gaulle, une politique indépendante française c'est une politique où c'est la France qui fait l'Europe, et non l'inverse, et ce n'est donc pas non plus une politique où la France s'exclut d'elle-même de l'Europe.

    Comme on l'a déjà vu sur Ciel de France, reprendre sa souveraineté, pour la France, cela commence par reprendre le contrôle de ses finances et en premier lieu, de sa dette, qui la met actuellement dans la dépendance de la BCE et des marchés financiers.

    Autrement dit, c'est reprendre le contrôle du crédit qui circule dans notre pays.

    C'est ce qu'avait fait le Général De Gaulle, en 1945, avec le Conseil National du Crédit.

    Malheureusement, avec le temps, la fonction initiale s'est diluée et complètement perdue, faute de contrôle démocratique de son fonctionnement.

    Ce que nous avons proposé, au fil de nos analyses, sur Ciel de France, c'est de refonder un nouveau Conseil National du Crédit, doté d'un fonctionnement démocratique représentatif de la population et de la vie économique française, et doté à la fois d'un statut et d'un pouvoir constitutionnels, fondés par référendum.

    Un organisme capable de gérer et de contrôler, in fine, avec les moyens juridiques y afférents, et donc également les moyens matériels de faire appliquer ses décisions, la création et la circulation de la valeur monétaire sur le territoire français, quel qu'en soit le signe monétaire, euro ou autre.

    Le droit constitutionnel français en matière économique redevenant ainsi supérieur au droit européen, et à tout droit extraterritorial. 

    Ce n'est pas ainsi à la France de s'exclure de l'Europe, mais c'est aux institutions extraterritoriales de respecter le droit constitutionnel français, ou de perdre le droit d'avoir quelque influence que ce soit sur notre pays. Ce n'est plus, alors le ridicule "frexit" d'autoexclusion, mais l'exit d'une prétendue Europe extraterritoriale.

    Luniterre

     

    PS: à titre anecdotique, il est néanmoins intéressant d'écouter la vidéo de M. Asselineau, du 16/11/2023, où il démasque effectivement assez efficacement les prétendue velléités "souverainistes" de ses "concurrents" Philippot, Dupont-Aignan, Zemmour, etc...

    Ce qui est regrettable, mais concomitant avec le "fond de commerce" de sa petite boutique depuis sa fondation, c'est la fixette "frexit" stérile et dogmatique de son UPR, qui l'éloigne, en fait, des véritables fondamentaux du gaullisme, à notre avis aujourd'hui représentés essentiellement par la Fondation Pierre De Gaulle.

     

     TEXTE ET VIDEO DU 16/11/2023

     

     

    Découvrez comment les ”Gaullistes” en peau de lapin, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, ont sagement écouté le discours appelant à l’union des droites prononcé par l’agitateur d’extrême-droite Éric Zemmour, sous la houlette de plusieurs hauts représentants du parti républicain américain.

    Découvrez la manipulation de Sud-Ouest qui amalgame François Asselineau à cette brochette d’individus blottis sous l’aile droite de l’Oncle Sam .

    Ceci alors que :

    ❌ François Asselineau n’était pas invité à ce colloque de la droite dure américaine

    ❌ s’il l’avait été, il n’y serait pas allé

    ❌ Sud Ouest n’a pas eu le professionnalisme minimum de contacter François Asselineau, ni avant, ni après la publication de son article grossièrement mensonger.

    Nous publions ci-dessous la lettre de protestation de l’Union Populaire Républicaine a d’ailleurs adressée au rédacteur en chef de Sud Ouest.

    Madame, Monsieur,

    Dans un article de Sud Ouest, non signé, daté du 10 novembre 2023, intitulé “Que viennent faire Zemmour, Dupont-Aignan ou Philippot au meeting des soutiens de Trump ce vendredi à Paris ?”, vous évoquez une réunion publique organisée à Paris par des représentants du Parti Républicain américain à laquelle ont participé, côté français, MM. Zemmour (Reconquête), Dupont-Aignan (DLF), Poisson (Via) et Philippot (Patriotes), ainsi que Mmes Joron (RN) et Trochu (Reconquête).

    Or cet article assimile insidieusement M. François Asselineau et le parti qu’il préside, l’UPR, à cette initiative en écrivant :

    “Absent, François Asselineau, qui organise le lendemain l’université d’automne de son parti l’UPR avec deux tables rondes : « L’occident est-il fini ?» puis « La liberté d’expression va-t-elle disparaître ? ». Deux intitulés qu’organisateurs et participants au Worldwilde freedom initiative n’auraient pourtant pas reniés.”

    Ce passage donne à penser à vos lecteurs que M. Asselineau a fort bien pu être invité à ce Forum placé sous la houlette du Parti Républicain américain et qu’il a pu ne pas s’y rendre uniquement pour un problème d’agenda (notre université d’automne) et non pour des désaccords de fond. 

    Alors que le seul fait avéré est que M. Asselineau n’était pas présent à ce Forum, et qu’il n’y a jamais été question ni de lui ni de l’UPR, votre article se permet donc de gloser sur ce qui aurait pu se passer et sur une prétendue connivence entre l’extrême-droite et l’UPR, fondée sur la proximité des thématiques abordées.

    Ce mélange de sophisme et d’amalgame relève très exactement d’un mode de pensée “complotiste”. Mode de pensée dont votre journal aime à se faire par ailleurs le pourfendeur intransigeant et zélé.

    Nous protestons de la façon la plus vive contre votre présentation des choses, totalement fausse et trompeuse.

    D’une part, nous n’avons jamais été  approchés, et encore moins invités, à participer à ce rassemblement du Parti Républicain américain, sous la houlette de M. Zemmour.

    D’autre part, si nous n’avons été ni approchés ni invités, c’est parce que les organisateurs et les responsables politiques conviés savent pertinemment que nous aurions refusé de nous y joindre.

    Car les caractéristiques et les objectifs de ce Forum vont à l’encontre exact des analyses et des propositions de l’UPR :

    ▪️1)- il était dédié à “l’Union de la droite”, thème du discours d’ouverture qui avait été confié à M. Zemmour.

    Ce thème est certes récurrent dans les propos de MM. Zemmour, Dupont-Aignan, Philippot et Poisson.

    Mais il est à l’opposé du but politique de l’UPR, qui se propose de rassembler les suffrages de tous les Français qui veulent sortir de l’Union européenne pour recouvrer notre souveraineté nationale, peu importe qu’ils soient de droite ou de gauche. Comme le fit le Conseil National de la Résistance en son temps.

      
    ▪️2)- il était placé directement sous la houlette de l’un des plus importants responsables politiques des États-Unis  d’Amérique, à savoir le tout nouveau président de la Chambre des représentants, M. Mike Johnson, un Républicain des plus fidèles à l’ancien Président Trump et dont les prises de position sociétales le font classer parmi les personnalités les plus conservatrices du pays.

    Or, l’UPR trouve inconcevable de mener une réflexion et des débats de politique intérieure (l’Union de la droite pour parvenir au pouvoir en France) sous le regard professoral et la prise en charge de représentants d’une grande puissance étrangère.

    À la différence de MM. Dupont-Aignan et Philippot, gaullistes de pacotille prêts à abandonner tous les principes du gaullisme pour ramper au premier claquement de doigts de l’Oncle Sam, l’UPR et François Asselineau refusent naturellement toute ingérence et toute tutelle étrangère sur la France et sa vie politique intérieure.

    ▪️3) il a tourné autour de la personne de M.Zemmour, invité à prononcer à la fois le discours d’ouverture de la journée et celui du dîner, consacré à la politique de soutien inconditionnel à Israël qu’il appelle constamment de ses vœux.

    Or, nos analyses sont à l’opposé de celles de M. Zemmour qui est pro-UE, pro-euro, pro-OTAN et dont le discours, sans solutions pratiques quant aux problèmes de la France, ponctué d’attaques racistes, consiste à jeter de l’huile sur le feu et à promouvoir le “choc des civilisations” et la guerre civile dans notre pays, en dressant un parallèle superficiel et fallacieux entre le conflit israélo-palestinien et les problèmes de nos banlieues. .

    Du reste, l’UPR n’est en rien un mouvement d’extrême-droite comme l’a constamment confirmé le ministère de l’Intérieur lui-même : l’examen attentif de nos analyses et de nos propositions l’a amené à nous classer en “divers” -c’est-à-dire en dehors du clivage droite gauche- à chaque  consultation électorale à laquelle nous avons participé.

    Nous avons d’ailleurs de nombreux adhérents et sympathisants qui viennent de la gauche et nous avions, à notre université d’automne mentionnée par l’article de Sud-Ouest, des personnalités classées à gauche comme Gilles Casanova, ancien conseiller au cabinet de Jean-Pierre Chevènement lorsque ce dernier était ministre de l’Intérieur, ou bien encore Greg Tabibian, Youtubeur qui connait un grand succès sur Internet. 

    Le procédé de Sud-Ouest, consistant à amalgamer M. Asselineau aux personnalités classées très à droite mentionnées plus haut, est donc particulièrement malhonnête et trompeur pour les lecteurs.

    Le fait que notre université d’automne ait abordé des thèmes voisins à ceux du Forum en question ne signifie pas que nous les ayons abordés ni traités sous l’angle de l’extrême-droite ; il signifie seulement que ce sont des débats dans l’air du temps, comme le confirment d’ailleurs vos confrères du Point qui viennent tout juste de publier, ce 13 novembre, une analyse de Nicolas Baverez sur ” le résistible déclin de l’Occident”. 

    (https://www.lepoint.fr/monde/le-resistible-declin-de-l-occident-13-11-2023-2542836_24.php)

    Votre journal n’a d’ailleurs même pas pris la peine de nous contacter sur ce sujet, ni de se rendre à notre Université d’automne pour voir et entendre qui nous sommes !

    Nous vous demandons donc de publier, à la suite de votre article, notre présent courrier au titre du droit de réponse.

     À moins que vous ne préfériez proposer une interview de fond à François Asselineau, dont le thème pourrait être :

     “Pourquoi le responsable politique français qui obtient le plus grand nombre de vues sur Internet est-il systématiquement censuré ou calomnié par les grands médias ?”

    La publication d’un entretien sur ce thème intéresserait certainement un grand nombre de lecteurs.

    Salutations distinguées.

     

    https://www.upr.fr/actualite/accourus-au-claquement-de-doigt-de-zemmour-et-des-plus-hauts-dirigeants-republicains-americains-dupont-aignan-et-philippot-jettent-le-masque/

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    FONDAMENTAUX, QUELQUES RAPPELS HISTORIQUES:

     

     

     

    LE CONTEXTE DE LA CELEBRE "PETITE PHRASE":

    Vidéos citées in:

    Pseudo-"résistance": "Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant FREXIT ! FREXIT ! FREXIT !... mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien"

     http://cieldefrance.eklablog.com/pseudo-resistance-bien-entendu-on-peut-sauter-sur-sa-chaise-comme-un-c-a213434707

     

     VOIR AUSSI, EN LIEN AVEC L'ACTUALITE BRÛLANTE AU MOYEN-ORIENT,

    L'INTEGRALITE DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE NOVEMBRE 1967:

     

     Novembre 1967, Conférence de presse du Général De Gaulle: les sujets "brûlants", hier comme aujourd'hui!

    Avec le texte des principaux extraits et d'autres liens à la suite...

    http://cieldefrance.eklablog.com/novembre-1967-conference-de-presse-du-general-de-gaulle-les-sujets-bru-a214925165

     

     

    + d'articles et de vidéos

    avec Pierre De Gaulle:

     

     

    Et si la France de son Grand-Père devenait celle de nos petits-enfants ???

     

    Pierre De Gaulle, entre héritage et rupture…

     

    On comprend bien que l’idée, qui lui est naturellement chère, de reconstruire la France de son grand-père, est à prendre au second degré, et s’entend évidemment en tenant compte des réalités du XXIe siècle, mais dans lequel les principes fondamentaux d’indépendance, qui ont guidé les pas du Général De Gaulle, ont plus que jamais leur place, même s’ils sont, précisément, en rupture avec la doxa mondialiste et banco-centraliste d’une économie fondée essentiellement sur la dette.

    Pierre De Gaulle, s’il semble se découvrir une vocation apparemment tardive pour la politique, a néanmoins déjà un vécu professionnel dans le domaine de la pratique en économie. Ce changement d’aiguillage, qui peut surprendre, voire interroger, n’est pourtant pas une exception, dans le reste de la classe politique, même s’il est habituellement difficilement la marque d’une rupture avec le système.

    Est-ce qu’en dépit de ce changement de voie les gènes de l’esprit d’indépendance peuvent en quelque sorte avoir néanmoins réellement franchi le cap des générations ?

    On peut évidemment toujours commencer par faire des procès d’intention basés sur des lieux communs, et plus ou moins vaguement cadrés avec le peu que l’on sait de la biographie du personnage, mais on peut aussi considérer les faits connus objectivement : en prenant dès le départ une position de rupture avec la russophobie élevée au rang de dogme d’Etat par la Macronie, et quasiment par tout le reste de la classe politique et médiatique française, Pierre De Gaulle s’est mis d’emblée dans une situation conflictuelle avec l’essentiel du système banco-centraliste actuel, avec en outre et précisément des positions tranchées sur la question de la dette.

    Qu’il ait gardé quelques affinités avec la classe bourgeoise capitaliste « classique », ce n’est donc pas un secret et pas forcément un handicap non plus, dans le contexte actuel, où une partie, certes minoritaire, de celle-ci se détache de la matrice euro-atlantiste pour espérer rendre à la France une relative indépendance et autonomie économique en termes de choix de ses partenaires, pour commencer.

    Renouer des relations diplomatiques et économiques normales avec la Russie et ses alliés, ce serait, dans ce contexte actuel, déjà une rupture considérable avec l’euro-atlantisme, et même bien plus significative qu’un pseudo-« frexit » d’opérette, sans autres conséquences que des galères supplémentaires.

    Il ne s’agit donc pas de prendre Pierre De Gaulle pour le « révolutionnaire » qu’il n’est pas et ne prétend pas du tout être, de toute façon, mais déjà faire aboutir ces quelques points serait un plus appréciable par rapport à la Macronie et à tout le reste, qui grenouille de droite et de gauche, depuis un demi-siècle, sans jamais avoir fait un pas autrement qu’en arrière !

    Par rapport au niveau de conscience politique « de gauche » actuel, proche du zéro, et qui n’a pas même su « embrayer » sur le mouvement paysan pour avancer au moins les revendications les plus urgentes, un mouvement de sympathie populaire envers la démarche de Pierre De Gaulle serait donc déjà potentiellement le début de quelque chose de nouveau et de bien nécessaire, concrètement.

    Luniterre

     

    D’autres vidéos avec plus d’analyses détaillées de Pierre De Gaulle,

    et quelques "rappels" des positions antisionistes de son grand-père :

    Pierre De Gaulle, une voix française pour la paix !

    http://cieldefrance.eklablog.com/pierre-de-gaulle-une-voix-francaise-pour-la-paix-a215374455

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    Avec Pierre De Gaulle, "Stop au suicide Français et Européen!"

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    Pierre De Gaulle, une voix française pour la paix!

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    Source de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/elections-que-faire-des-europeennes-c-est-la-france-qui-fait-l-europe--a215830397

     

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    Une partie des jeunes du lycée Saint-Sernin dans le centre de Toulouse (Haute-Garonne), ont décidé, ce mardi 21 mai, de bloquer leur établissement scolaire pour protester contre les frappes israéliennes sur la Palestine et afficher leur soutien au peuple de Gaza. Cette action intervient moins d'un mois après la mobilisation des étudiants de Sciences-Po.  

    Une partie des lycéens de Saint-Sernin, à Toulouse, bloquent l’établissement depuis 7h ce mardi 21 mai. Une mobilisation destinée à afficher leur soutien au peuple de Palestine dans le conflit qui oppose Israël au Hamas.    

    Soutien à Gaza

    L’entrée du lycée Saint-Sernin, au cœur de Toulouse, est bloquée avec des poubelles et des barrières. Seules les personnes en classe préparatoire ou ceux ayant un examen peuvent rentrer.

    Sur les grilles du lycée, des drapeaux palestiniens et des messages de soutien aux habitants de la bande de Gaza sont affichés.

    La mobilisation des lycéens est soutenue par le collectif Palestine Vaincra : "On était présent ce matin avec eux", raconte un des militants du collectif. "Il nous semble important de soutenir toutes les mobilisations qui proviennent de la jeunesse, car le peuple de Gaza vit un génocide depuis 225 jours maintenant". Depuis les attentats du 7 octobre dernier, le peuple palestinien est sous le feu de la riposte israélienne.

    Mobilisation dans le calme

    Associés au collectif Palestine Vaincra, les lycéens ont organisé une table ronde sur le boycott des entreprises israéliennes et des échanges devant l'établissement. Les forces de l'ordre, présentes en début de matinée, ne sont pas intervenues. La mobilisation se déroule dans le calme, sans heurts.

    Comme, les étudiants de Sciences Politiques, violemment évacués par les forces de l'ordre au début du mois de mai, les étudiants de la faculté Jean Jaurès ou de l'INSA, les lycéens appellent à un cessez-le-feu à Gaza. Ils devraient se réunir dans la journée pour décider de la suite à donner à leur mouvement.

    À lire aussi : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/cette-repression-nous-oblige-a-continuer-la-mobilisation-apres-l-evacuation-a-coups-de-matraque-des-etudiants-de-sciences-po-veulent-des-explications-2963885.html

    C'est dans ce contexte que le président de la cour pénale internationale appelle à la diffusion d'un mandat d'arrêt international contre Benjamin Netanyahu, son ministre des Armées, ainsi que deux dirigeants du Hamas. 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/un-lycee-bloque-en-soutien-au-peuple-de-gaza-les-eleves-se-mobilisent-a-leur-tour-2972843.html

     

     

     

     

     

     

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     Crimes de guerre: la question de "l'équivalence"

    et de la "fraternité" des criminels génocidaires

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-la-question-de-l-equivalence-et-de-la-fraternite-des--a215818709

     

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    Mai 2024 antisioniste: déjà historiquement "comparé"

    au Mai 68 anti-impérialisme US !

     

    Textes et liens sur le thème:

     

     

     

     

     

    Mai 2024 antisioniste : Nouvelles solidarités et nouvelles "victoires d’étapes" dans le monde entier ! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-antisioniste-nouvelles-solidarites-et-nouvelles-victoires-d-e-a215778143

    Ci-dessus, au Bengladesh ! 

     

     

    Comparaison n’est pas forcément raison, et surtout du point de vue de l’analyse matérialiste dialectique… Néanmoins, le fait est que ce mouvement étudiant antisioniste 2024 a réellement pris une ampleur mondiale et commence précisément à être "comparé" à celui des années 60 même par les médias qui jusqu’ici étaient les relais à peu près inconditionnels du sionisme. 

    Ce qui signifie de facto que la défaite du sionisme en Palestine commence à être une perspective politique et historique désormais tout à fait envisageable pour eux !

    De quoi rendre les sionistes nerveux !

    Pas plus que les valets de l’impérialisme US au Vietnam, les sionistes ne peuvent survivre en tant qu’entité colonialiste, ce qui est depuis toujours leur véritable nature, sans le soutien permanent de leur "tuteur" US.

    La question est donc pour eux de savoir si leur "tuteur" US, peut, de son ôté, se passer de ce vassal devenu "encombrant" au regard du reste du monde…

    Voyant venir leur inévitable défaite, au tournant des années 60-70, les impérialistes US ont trouvé la "solution" en se rapprochant de la Chine maoïste pour en faire une succursale comprador économiquement et militairement "braquée" contre l’URSS encore bien trop vaillante à leur goût…

    Mais on est au XXIe siècle et les temps ont changés, même si pas dans le sens du meilleur vent ni de la chanson…

     

     

    GRAND FORMAT :

    https://ekladata.com/IjkOxVb7uiA9i8YSWZVOk0vPjgg.png

    [A noter que le mouvement dépasse déjà cette carte, notamment du côté de l’Amérique Latine, Université de Sao Polo :

    Mai 2024 antisioniste : face aux génocideurs chaque "victoire d’étape" est une victoire qui compte ! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-antisioniste-face-aux-genocideurs-chaque-victoire-d-etape-est-a215777569 

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    Mai 2024 : le premier mouvement étudiant d’importance géostratégique et géopolitique mondiale depuis Mai 1968 !

     http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-le-premier-mouvement-etudiant-d-importance-geostrategique-et--a215779255

     

    16 ans après la crise économico-financière de 2007-2008 le "rebond" de l’économie mondiale n’est qu’une illusion savamment entretenue par les médias "mainstream" et maintenue à force de grands coups de "planche à billets" électronique pour "renflouer", mais en fait, grossir encore, la dette des Etats et des monopoles, c’est à dire, en fin de compte, pour les tenir, et de plus en plus, dans la dépendance des politiques monétaires des Banques Centrales. 

    Dans ce contexte de mondialisation de la soumission aux Banques Centrales, ce qui est géostratégiquement déterminant, ce n’est donc plus la "rentabilité financière" de tel ou tel "marché", qui ne dépend plus que des largesses et des faveurs accordées par les Banques Centrales, mais bien le contrôle des ressources naturelles qui permettent d’alimenter encore la machine industrielle, de plus en plus "robotisée"…

    Que ce soit à l’époque du capitalisme-impérialisme ou du banco-centralisme, Israël se trouve être géostratégiquement "placé" pour le contrôle d’une bonne partie des ressources énergétiques du Moyen-Orient et des voies de circulation des marchandises.

    Il n’est donc pas du tout surprenant que les "parrains" traditionnels du sionisme soient plus que jamais déterminés à "protéger" leur rejeton criminel, alors même qu’il s’enfonce littéralement dans sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien commencée, historiquement, il y a déjà trois quart de siècle.

    Il arrive simplement que si le sionisme s’enfonce plus que jamais dans sa propre logique criminelle, cela fait finalement "déborder" le trop-plein de l’indignation internationale comme jadis le fit pour les USA ( la "maison mère"…) la guerre au Vietnam et encore avant, pour la France de la IVe République, la guerre d’Algérie. Et avec pas davantage de "réussite militaire", sinon même, moins, malgré la disproportion des moyens.

    Compte tenu de l’ampleur mondiale du mouvement étudiant et des solidarités populaires qui commencent à se manifester à son égard comme à l’égard de la Palestine meurtrie, le choix de réprimer ou non, et/ou de tenter d’étouffer ce mouvement est donc devenu un enjeu décisif pour le système mondialiste banco-centraliste et ses différents Gauleiters dans les pays qui y sont soumis, dont la France du Gauleiter Macron.

    Il est donc essentiel que tous ceux qui sont épris d’esprit d’indépendance et de liberté manifestent, chacun avec ses moyens, leur solidarité, au quotidien, avec ces luttes !

    Luniterre

    A la suite une compilation d’articles et d’extraits de presse significatifs par rapport à ce point d’analyse : 

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-le-premier-mouvement-etudiant-d-importance-geostrategique-et—a215779255

     

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    Nouvel Appel inter-universités de solidarité avec les étudiants victimes de la répression au service du génocide sioniste en Palestine

    Gaza : plus de 500 universitaires dénoncent la répression des étudiants pro-palestiniens en France

    http://cieldefrance.eklablog.com/nouvel-appel-inter-universites-de-solidarite-avec-les-etudiants-victim-a215778517

     

    Sur le même thème: Solidarité des "anciens" de Science Po!!!

     Mai 2024 antisioniste: Science Po toujours à l'avant-garde, les "anciens" montent en ligne!!!

    Tribune: 1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »

    http://cieldefrance.eklablog.com/mai-2024-antisioniste-science-po-toujours-a-l-avant-garde-les-anciens--a215777323

     

    Agression sioniste sur le campus UCLA: face à la provocation, la Résistance c'est l'extension du mouvement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/agression-sioniste-sur-le-campus-ucla-face-a-la-provocation-la-resista-a215744933

     

    Vers un "Mai 2024 antisioniste"???

    http://cieldefrance.eklablog.com/vers-un-mai-2024-antisioniste-a215738395

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/a-jericho-briser-le-mur-du-genocide-ca-commence-rue-aaron-bushnell-et--a215801407

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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