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« Attaque de Moscou: Poutine évoque l'Ukraine sans mentionner la revendication jihadiste
« information fournie par AFP•23/03/2024 à 18:01
>>> Débunkage des principaux points « critiques » tels que présentés par l’AFP et repris par l’ensemble des médias français « mainstream » :
« Vladimir Poutine a promis samedi de "punir" les responsables de l'attaque qui a fait 133 morts dans la banlieue de Moscou la veille, assurant que les assaillants avaient été arrêtés en chemin vers l'Ukraine et ne mentionnant pas la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
>>> Quelle « obligation » peut-il y avoir a valider une revendication de l’EI si précisément aucun des faits concrets connus et évidents ne va dans ce sens ?
« L'Ukraine a fermement nié tout lien avec l'attaque et affirmé que la Russie, dont elle combat l'offensive depuis deux ans, cherchait à lui faire porter le blâme.
>>> Pourquoi devrait-on s’attendre à des « aveux » de l’Ukraine si elle est bien, comme fortement suspectée, derrière un crime aussi abominable et qui disqualifie définitivement toutes ses prétentions à l’humanisme, si cela se confirme ?
« Cette attaque contre la salle de concert Crocus City Hall est la plus meurtrière dans le pays depuis une vingtaine d'années, ainsi que la plus sanglante à avoir été revendiquée par l'EI en Europe.
>>> Elle est précisément hors de proportions avec les évaluations les plus récentes de la capacité militaire et organisationnelle de l’EI.
« Le président russe a affirmé que "tous les quatre auteurs" de l'attaque avaient été arrêtés alors qu'"ils se dirigeaient vers l'Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une +fenêtre+ avait été préparée pour qu'ils franchissent la frontière".
>>> Cela fait partie de leurs aveux, et correspond logiquement à la route qu’ils ont pris, la plus rapide et le plus directe pour joindre Moscou à l’Ukraine, et même, plus précisément encore, en direction de Kiev !
« Vladimir Poutine a repris la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB) et, comme eux, n'a fait aucune mention de l'implication de l'EI lors de sa première allocution télévisée depuis le drame.
>>> Pourquoi devrait-il perdre son temps à contredire les services qui travaillent pour lui s’ils font, au moins sur cet événement, un travail qui est corroboré par tous les indices observables et visibles en partie de tout un chacun, notamment par le relai des témoignages directs sur les réseaux sociaux indépendants, et notamment, Telegram ?
« Le groupe jihadiste a pourtant revendiqué l'attaque, en affirmant que ses combattants avaient "attaqué un grand rassemblement" près de Moscou.
>>> Cette « revendication » n’est « validée » que par les « experts » à la solde de l’Occident et contredit l’évidence de tous les témoignages directs : aucun des tueurs n’a manifesté la moindre allégeance à une appartenance religieuse quelle qu’elle soit, à aucun moment, que ce soit lors de leur tuerie ou de leur arrestation.
« Le président russe a assuré que "ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis" et qu'ils "n'auront pas un destin enviable".
>>> V. Poutine insiste sur le fait qu’il s’agit de débusquer les commanditaires du crime, à quelque niveau de responsabilité qu’ils soient. Les tueurs ont agi sur commande, par téléphone et par messagerie Telegram, pour de l’argent, et donc avec une hypothétique « garantie d’exfiltration », et c’est bien pourquoi ils se dirigeaient vers l’Ukraine.
« Le Kremlin avait annoncé plus tôt "l'arrestation de 11 personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l'attentat".
>>> Les quatre tueurs sont ceux repérés pratiquement depuis le début de l’action, avec leur véhicule Renault qui a été stoppé de force à Khatsoun, près de Briansk.
« Ces quatre auteurs présumés de l'attaque, tous "citoyens étrangers", ont été arrêtés dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine et du Bélarus, selon les autorités.
>>> Ils ont été identifiés comme étant originaires du Tadjikistan, mais cela peut nécessiter confirmation.
>>> Depuis le début de l’interception de leur véhicule, les journalistes occidentaux s’obstinent, et on comprend aisément pourquoi, à entretenir une « ambiguïté » sur la direction de « fuite » choisie par les tueurs, alors qu’il n’y en a aucune : s’ils avaient voulu fuir au Bélarus ils auraient évidemment pris la route appropriée, et non pas celle de Kiev !
« Le FSB a affirmé que les suspects avaient des "contacts appropriés du côté ukrainien" et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d'autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.
>>> Déjà vu : un système de « commande » criminelle se fait rarement par des contacts « directs » ! Et le fait qu’ils espéraient être « exfiltrés » en Ukraine se dégage clairement de leurs aveux, cohérents avec la direction de leur fuite.
« "L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident", a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant des accusations "absurdes".
>>> Ici « martelé » est le mot évidemment approprié : « marteler » contre l’évidence de la concordance de tous les indices est la seule chose que ce genre de « conseiller » peut encore faire pour tenter d’enfoncer une contrevérité dans la tête de ses concitoyens.
« Le Premier ministre polonais Donald Tusk dit samedi espérer que cette attaque ne deviendrait pas "un prétexte" à une "escalade de la violence", claire allusion à l'Ukraine.
>>> On n’a pas oublié que les USA, dès les premières minutes de l’attaque, se sont empressés également de « marteler » que les Ukrainiens n’y étaient pour rien… Une précocité dans une telle affirmation ayant aussitôt paru « suspecte », et indiquant même potentiellement que les USA en savaient davantage, il est donc logique qu’ils cherchent d’autres « relais » pour tenter de dissimuler ce qui apparaît de plus en plus comme une évidence.
« La cheffe du média public RT, Margarita Simonian, a publié des vidéos censées montrer des confessions de deux suspects durant leurs interrogatoires, dans lesquelles ils ne nomment pas de commanditaire.
>>> Déjà vu : et pour cause, on ne voit pas pourquoi les criminels qui ont payé ces tueurs auraient du le faire à visage découvert. Les journalistes occidentaux prennent leurs lecteurs pour des demeurés.
« L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur véracité.
>>> L’AFP a certainement visionné les vidéos et compris de quoi il retourne mais se garde évidemment de communiquer la dessus au-delà d’une simple et commode « dénégation de principe ».
« L'ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu'elle "suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts".
>>> L’ambassade américaine en savait donc certainement plus qu’elle n’a bien voulu le dire. Quoi qu’il en soit les services de sécurité russes ont effectivement démantelé, et au moins dans un cas, avec affrontement armé, différentes cellules terroristes, ces dernières semaines précédent l’attentat. Malheureusement, au moins une leur a donc échappé, et rien n’indique qu’il ne peut y en avoir encore d’autres de plus ou moins opérationnelles.
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SUR LE MÊME THÈME VOIR AUSSI:
Carnage terroriste à Moscou au "Crocus City Hall" (Salle de concert)
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Khatsoun, fin de parcours pour les tueurs à gage:
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Bérézina : depuis le monde se divise en trois, ceux qui sont d’un côté et de l’autre, et ceux qui sont dedans. Ceux qui sont dedans sont ceux qui font l’histoire, mais dont ne veulent plus jamais parler ceux qui sont arrivés à remonter sur une rive ou l’autre. Eugène Sue - LES MYSTÈRES DU PEUPLE - (Postface inédite)
Evidemment cet aphorisme/définition/citation fait allusion à la célèbre bataille "gagnée" et/ou perdue, selon les historiens, par la Grande Armée de Napoléon, qui, de toute façon, en était déjà au stade de la fameuse "Retraite de Russie" signant l'échec global de cette "campagne impériale"...
Mais aujourd'hui, qu'en est-il de ce coin de terre et surtout d'eau? La Bérézina est une rivière magnifique de plus de 600 km de long, qui prend sa source dans la campagne au nord de Minsk, au Bélarus, donc, et se jette à son confluent dans le Dniepr, mais toujours sur le territoire Bélarusse, alors que le Dniepr ne fait que traverser, même si longuement, le Bélarus, du nord-est au sud-est. Une rivière à la fois mythique et 100% bélarusse, donc!
Aujourd'hui le vie continue, plus que jamais, tout au long des rives aussi bien que dans l'eau, et c'est au fil de l'eau, de la source au confluent, ce qui nous est proposé dans la vidéo ci-dessous, que l'on peut réellement découvrir la réalité de cette vie, loin des fantasmes politico-historico-idéologiques des uns ou des autres. Au fil de l'eau, même si l'on ne comprend pas le russe, la magie des lieux se suffit à elle-même, comme explication...
La citation en tête de cet article est néanmoins particulièrement appropriée dans un contexte où Macron se prend pour le Napoléon de l'OTAN (*). Pour l'instant, si l'on trouve évidemment quelques traces du passage de Napoléon, on n'en trouve pas encore, fort heureusement, ni de Macron ni du reste de ses troupes... En espérant qu'il ne vienne jamais polluer un endroit aussi magnifique!
Luniterre
(* http://cieldefrance.eklablog.com/macron-2024-la-berezina-en-marche-a215569423 )
https://bobruisk.ru/news/2023/01/27/zimnee-polovode-na-berezine-nash-fotoreportazh
La photo ci-dessous, tirée d'un article bélarusse sur l'histoire de la rivière, date de 1947, soit juste deux ans après la fin de la guerre, en pleine période dite "stalinienne", donc... Elle ne nous en "rappelle" pas moins les scènes joyeuses que l'on retrouve, de nos jours, au fil de l'eau... Là encore, comme dans les discours occidentaux "officiels" actuels, il semble y avoir comme un "bug" du "récit historique" que l'on nous a rabâché...
Ci dessous une carte actuelle de la navigation fluviale dans la partie bélarusse du bassin du Dniepr, et encore à la suite, une carte générale de ce bassin fluvial, indépendamment des frontières politiques.
Et encore à la suite un "montage" remis à l'échelle et situant donc plus précisément la Bérézina dans le bassin du Dniepr, et nous avons même en outre fait un "raccord" pour situer l'estuaire du Dniepr dans le contexte géopolitique actuel, notamment par rapport à Kherson et à la Crimée.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f9/Dnepr_basin.png?uselang=ru
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Suite à "MACRON 2024: la "Bérézina En Marche"!
et "Pierre Schill, un général bien aux ordres
de Macron et de l’OTAN…"
http://cieldefrance.eklablog.com/macron-2024-la-berezina-en-marche-a215569423
Nous republions ici le tout récent communiqué de l’Institut Schiller, qui forme une réponse utile aux « dérapages » géostratégiques de Macron et de ses acolytes complices d’une tentative d’entraîner notre pays dans une guerre en réalité sans limites et sur le point de dégénérer en conflit thermonucléaire si ce quarteron d’illuminés sanguinaires n’en est pas empêché par les forces encore au service de la raison et de la nation.
A la suite de la vidéo du Courrier des stratèges, un appel important, en ce sens, également publié par l’Institut Schiller, mais émanant, comme indiqué par les signataires, du Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), composé essentiellement de hauts gradés (retraités).
Luniterre
Troisième guerre mondiale : A-t-on entendu crier au scandale ? Dès lors, sera-t-il trop tard ?
Communiqué international de l’Institut Schiller
Le 21 mars 2024
Dans la nuit du 17 mars, le président Poutine a averti qu’un conflit militaire direct entre la Russie et les troupes de l’OTAN dirigées par les États-Unis en Ukraine signifierait que la planète ne serait plus qu’à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale thermonucléaire. Vladimir Poutine répondait à un journaliste concernant les commentaires du président Emmanuel Macron, affirmant le 26 février que le déploiement de troupes terrestres de l’OTAN en Ukraine ne pouvait être exclu. M. Poutine, dont la victoire électorale venait d’être confirmée, a rappelé succinctement sa position :
« Il est clair pour tout le monde qu’il s’agit d’un pas de plus vers une Troisième Guerre mondiale à grande échelle. Je pense que pratiquement personne ne veut de cela. » Et il a réaffirmé : « Je l’ai dit et redit, et je le répète encore. Nous sommes pour des pourparlers de paix, mais pas seulement parce que l’ennemi n’a plus de balles. »
Deux jours plus tard, le 19 mars, le chef des renseignements extérieurs russes (SVR), Sergueï Narychkine, rapportait que la France préparait déjà de tels déploiements de troupes : « D’après les informations du SVR, un contingent destiné à l’Ukraine est déjà en préparation. Dans un premier temps, il comprendra environ 2000 hommes. (...) Il deviendra ainsi une cible prioritaire et légitime pour les attaques des forces armées russes. Cela signifie qu’il subira le sort de tous les Français qui sont venus dans le monde russe l’épée à la main », a-t-il averti.
M. Narychkine reprenait les propos tenus par Poutine dans son discours annuel à l’Assemblée fédérale, le 29 février : « Ils doivent finir par comprendre que nous disposons également d’armes (...) qui peuvent atteindre des cibles sur leur territoire. Et que ce qu’ils font actuellement pour effrayer le monde entier risque de déboucher sur un conflit avec des armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation. Est-ce qu’ils comprennent cela ou non ? »
La réponse de la France, des États-Unis et de l’OTAN aux appels répétés de la Russie à la raison est terrifiante par les implications stratégiques de leur folie suicidaire. Les nations occidentales parlent désormais ouvertement de déployer des troupes de l’OTAN pour combattre directement la Russie.
Dans une tribune parue dans Le Monde du 19 mars, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée française, écrit : « L’armée française est prête. (...) L’armée française se prépare aux conflits les plus durs. » Paris, dit-il, peut réunir une division de 20 000 hommes en 30 jours et une armée de 60 000 hommes, en s’associant à des divisions d’autres alliés de l’OTAN. Il a rappelé que la France s’appuie pour sa défense sur son arsenal nucléaire.
Le soir même, pour la chaîne de télévision Direct LCI, le lieutenant-colonel français Vincent Arbarétier (cr) a montré sur une carte un scénario prévoyant de concentrer des troupes françaises le long du Dniepr, en Ukraine, pour faire face à la Russie. À la question, « cela ne sera-t-il pas considéré comme une provocation par la Russie ? » le colonel a fanfaronné : « Absolument pas, parce que c’est forcer la Russie à discuter, en position d’égalité. C’est-à-dire que nous avons des soldats, nous sommes une puissance nucléaire. »
Le 19 mars également, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s’est rendu à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, pour une réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, où il a réaffirmé la politique américaine selon laquelle, si l’Ukraine perdait la guerre, l’OTAN elle-même serait bientôt en guerre contre la Russie. La veille, les ministres de la Défense de l’Allemagne, Boris Pistorius, et de la Pologne, Władysław Kosiniak-Kamysz, s’étaient rencontrés tout près de Varsovie et avaient annoncé que l’Allemagne et la Pologne allaient créer ensemble une force de réaction rapide à la frontière orientale de l’Union européenne, en commençant par envoyer 2500 hommes chacune.
Ne pensez pas un instant que les gouvernements des pays de l’OTAN ne soient pas aussi fous, ils le sont ! Et ils sont désespérés à cause de l’effondrement de leur système. Il y a plus de deux ans, ces gouvernements avaient déclaré qu’aucune arme ne serait envoyée en Ukraine, puis, plus tard, ils ont juré qu’aucun missile à portée intermédiaire ne serait envoyé - et ils l’ont fait. Ensuite, ils ont promis qu’ils n’enverraient pas de chars Léopard et Abrams - et maintenant ils sont là aussi. Aujourd’hui, ils discutent activement d’envoyer des missiles Taurus à longue portée en Ukraine, pouvant frapper en profondeur le territoire russe, et de déployer des troupes de l’OTAN contre les soldats russes. Combien de temps faudra-t-il pour que cela ne devienne aussi une réalité ?
Si nous attendons une fois de plus de « voir si cela se produit », il sera probablement trop tard pour faire quoi que ce soit. Il est temps de lancer un cri d’alarme à l’échelle mondiale ! Il est temps d’unifier le mouvement pour la paix dans tous les pays ! Il est temps de prendre conscience que nous ne sommes qu’« à deux doigts d’une Troisième Guerre mondiale ». C’est maintenant !
La Coalition internationale pour la paix est en état d’alerte rouge et se mobilise, par tous les moyens non violents imaginables, pour s’assurer que le tollé international organisé se produise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Participez à la 42e réunion hebdomadaire de l’IPC ce vendredi 22 mars à 17 heures (heure de Paris) et organisez tous les membres de votre famille, vos amis et vos contacts pour qu’ils fassent de même.
Pour obtenir le lien de connexion, veuillez envoyer un message à conference@institutschiller.org
Appel
du Cercle de réflexion interarmées
à un cessez-le-feu en Ukraine
9 mars 2024
L’appel suivant a été publié par le Cercle de réflexion interarmées qui regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite.
Alors qu’Emmanuel Macron a franchi un pas qui peut nous entraîner vers une guerre mondiale, il nous a semblé essentiel de nous faire l’écho de ce texte rédigé par des professionnels qui, connaissant ce qu’est la guerre, appellent à la paix.Dimanche 4 mars 2024
Combien de morts ?
Combien de morts encore ?
Chacune des parties qui s’affrontent continue à vainement sacrifier sa jeunesse dans cette guerre devenue d’usure, dans laquelle ne se dessine aucune percée décisive, dans laquelle aucun ne craque.
La guerre russo-ukrainienne est déjà un désastre absolu. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées ou blessées. Des millions ont été déplacées. Les destructions environnementales et économiques sont incalculables.
Les dévastations futures pourraient être exponentiellement plus grandes à mesure que les puissances nucléaires se rapprochent de la guerre ouverte.
Aujourd’hui quelques voix timides se hasardent à parler de paix. C’est totalement inutile tant qu’un cessez-le-feu n’aura pas été établi dans les plus brefs délais sur la ligne des contacts au jour et à l’heure qui seront décidés de l’arrêt des combats.
Il ne s’agit plus, à ce stade, de se disperser en stériles batailles oratoires pour définir les responsabilités respectives dans la perpétuation de ce drame. Cela viendra plus tard lorsque, à l’instar de ce qu’accomplirait un tribunal international, devront être prises en considération ce qui est à charge et à décharge de toutes les parties en lice, directement et indirectement.
Mais il faut dès à présent saisir les opportunités qui se présentent pour lancer un immense mouvement en faveur de la cessation des combats.
C’est tout d’abord la capacité qu’a eue le président Macron de rassembler de manière autonome, le 26 février, les hauts représentants politiques de 27 pays européens pour définir la suite de l’aide à l’Ukraine afin qu’elle réussisse à faire face à la poussée russe.
Mais une telle capacité démontre qu’un rassemblement identique peut tout à fait être réalisé dans les mêmes conditions pour décider, avec une volonté tenace et convaincue, de la mise en place d’un cessez-le-feu sur le théâtre des combats.
C’est ensuite, que cela plaise ou non, en prenant au mot la déclaration du président Poutine lors de sa rencontre avec Carlson Tucker le 8 février, déclaration selon laquelle le président russe, sans que l’on écarte pour autant la possibilité d’une intoxication de sa
part, se dit, par trois fois à la fin de l’interview, prêt à négocier même s’il présente quelques exigences pour ce faire.Ainsi, puisque l’opportunité se présente et que le problème qui se pose est essentiellement européen, nous devons, nous Français, nous Européens, rechercher de la part des deux parties leur accord pour que soit immédiatement déclaré un cessez-le- feu. Pour convaincre il faudra que les négociateurs, à mandater par l’ONU, présentent avec eux un canevas sur les modalités de sa mise en place.
Le cercle de réflexion interarmées (CRI) est une entité indépendante de réflexion sur tous les problèmes liés à la Défense. Il regroupe d’anciens militaires et civils à la retraite. Il n’exprime pas la doctrine officielle.
— Gal (2S) Daniel SCHAEFFER
— Gal(2S) Marc ALLAMAND
— CV (er) Alexis BERESNIKOFF
— Gal(2S) Philippe CHATENOUD
— Gal (2S) Grégoire DIAMANTIDIS
— Gal(2S) Philippe GERBAULT
— Mr. Marcel JAYR
— CV (er) Max MOULIN
— CF (er) Bernard PILLAUD
— Gal (2S) Jean-Claude RODRIGUEZ
— Gal (2S) Henri ROURE
— Gal (2S) Serge SCHNEIDERLe même Appel, au format imprimable:
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La « Révolution » Macron – 2017-2024 : la Bérézina Permanente
Bérézina : depuis le monde se divise en trois, ceux qui sont d’un côté et de l’autre, et ceux qui sont dedans. Ceux qui sont dedans sont ceux qui font l’histoire, mais dont ne veulent plus jamais parler ceux qui sont arrivés à remonter sur une rive ou l’autre. Eugène Sue - LES MYSTÈRES DU PEUPLE - (Postface inédite)
Macron, 2000 ? …Pierre Schill, 20 000 ? …Qui dit « mieux » (…ou pire !)
Après les propos on ne peut plus clairement affirmés et réitérés de Macron concernant son désir d’en découdre directement avec l’armée de Poutine, son « Ministère des armées » se trouve donc « obligé » de « démentir » les propos de Sergueï Narychkine, chef du renseignement russe, selon lequel Macron serait déjà sur le point d’envoyer 2000 soldats en Ukraine… Un contingent évidemment dérisoire, inutile à tous points de vue et plus que vraisemblablement promis à une destruction rapide et mortelle.
La nouvelle, selon le ministère français serait donc un « fake » destiné à faire de l’intox provocateur, mais « en même temps » selon la formule macronienne consacrée, un Général Schill sort du supposé silence de cette « grande muette » qu’est supposée être notre armée pour quasiment « surenchérir » avec 20 000 hommes « prêts à bondir » en 30 jours sur le front ! Et il semble déjà se voir à la tête d’une force de 60 000 hommes en ralliant ses alliés, pourtant actuellement récalcitrants !
Alors 2000, 20 000, 60 000, ou rien d’autre que des paroles creuses qui ne sont pas moins une provocation que les propos de Narychkine, qui, lui, se contente donc de faire un « écho » logique à ceux de Macron et de son général…
En espérant donc que cette surenchère ne reste que purement verbale, ce qui n’empêche malheureusement pas les victimes de se multiplier, en Ukraine et au Donbass.
Florian Philippot, de son côté, semble prendre cette « menace française » très au sérieux, et en tire les conclusions et les conséquences qui s’imposent dans un tel cas : refuser de rentrer dans cette logique de guerre, et rechercher celle de la négociation, actuellement refusée, concrètement, par la partie US(*), celle qui commandite réellement la boucherie ukrainienne depuis 2014, déjà, et n’entend rien lâcher, encore aujourd’hui, malgré ses échecs sanglants, dont les ukrainiens sont les premières victimes.
Luniterre
Monstrueux : 2000 soldats français en partance pour l’#Ukraine ?! Les militaires français doivent refuser à tout prix de suivre cet ordre qui risque de déclencher la 3è guerre mondiale et un carnage pour notre pays ! On apprend en effet à l’instant que « le chef du renseignement russe affirme que Paris se prépare à envoyer 2000 militaires en Ukraine, ajoutant qu’ils seront une cible prioritaire pour Moscou » ! Il ajoute que des militaires français présents là-bas ont déjà été tués, nombreux ! Soutenons les militaires français qui refusent de suivre #MacronLeFou : https://les-patriotes.fr/soutien-au-refus-de-larmee-francaise-daller-se-battre-en-ukraine/
Levons-nous tous pour la Paix !
https://twitter.com/f_philippot/status/1770101825221398653
Pierre Schill, un général bien aux ordres
de Macron et de l’OTAN…
L’armée de Terre française « se tient prête » et se prépare aux engagements « les plus durs »
Le chef d’État-major Pierre Schill signe ce mardi une tribune dans Le Monde qui fait notamment écho aux propos récents d’Emmanuel Macron sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Par Le Parisien avec AFP
Le 19 mars 2024 à 12h53
Le général Pierre Schill, chef d'État major de l'armée de Terre (2e en partant de la gauche), ici le 11 novembre 2023 lors de la cérémonie à l'Arc de triomphe. LP/Olivier Corsan
L’armée de Terre française se prépare aux engagements « les plus durs », affirme son chef d’état-major Pierre Schill, alors que les joutes verbales se multiplient ces derniers mois entre Paris et Moscou, deux ans après l’invasion de l’Ukraine.
L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent », assure-t-il dans une tribune qu’il signe mardi dans le quotidien Le Monde. « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre ».
Le président français Emmanuel Macron a récemment suscité un débat intense en France et au sein de l’Otan en déclarant « ne pas exclure » que des militaires occidentaux soient envoyés à l’avenir en Ukraine. Malgré la controverse, Emmanuel Macron avait ensuite assuré que les mots qu’il employait étaient « pesés » et « mesurés », affirmant dans le même temps refuser toute « logique d’escalade » avec Moscou.
L’objectif du général Schill est « que la puissance démontrée par nos forces infléchisse les tendances », qu’elle « dissuade les attaques contre la France ». La France s’appuie en particulier sur la dissuasion nucléaire, qui « a sanctuarisé ses intérêts vitaux », ainsi que sur « des forces entraînées et interopérables avec les armées alliées », principalement européennes.
20 000 hommes engageables en 30 jours
Officiellement, la France a la capacité d’engager 20 000 hommes dans un délai de trente jours et se dote des moyens de commander jusqu’à 60 000 hommes, Français et alliés, selon Pierre Schill. Au total, elle compte 121 000 soldats et peut appeler en renfort 24 000 réservistes, selon l’armée de Terre.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, plusieurs parlementaires et experts se sont toutefois inquiétés du niveau d’équipement de l’armée française, qui ne permettrait pas à son armée de terre de tenir plus de quelques mois en cas d’affrontement direct.
Fin 2024, Paris espère produire 4 à 5 000 obus par mois contre un millier avant l’invasion russe. Mais cela ne représente que la moitié, voire un tiers, des obus tirés en une journée par Moscou sur l’Ukraine.
En cas d’agression, la France serait toutefois assurée du soutien de l’Otan, dont l’article 5 du traité fondateur stipule que toute attaque contre l’un des pays membres doit entraîner une riposte collective de l’organisation.
http://cieldefrance.eklablog.com/macron-2024-la-berezina-en-marche-a215569423
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