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LIBAN RESISTANCE ! Netanyahou veut détruire le pays, sauf capitulation, comme il a déjà détruit Gaza
Déjà plus de 2000 morts, 1 200 000 réfugiés, 14 000 hectares de terres agricoles perdues, c’est un premier bilan de l’agression israélienne contre le Liban, dont le seul "tort" est de rester solidaire de la lutte de Résistance du peuple gazaoui, et du peuple de Palestine en général.
Une Résistance contre le colonialisme pourtant simplement légitime, au regard de l’histoire.
Netanyahou menace dans l'espoir de diviser la population et ainsi d'affaiblir la Résistance antisioniste, alors qu'il a déjà clairement entrepris la même stratégie destructrice et assassine qu'à Gaza, où les combats continuent néanmoins, un an après le début de son offensive "de rétorsion" sur l'enclave minuscule, qu'il est donc encore incapable de réduire à sa merci.
Mais que ce soit de Gaza, de Cisjordanie, d'Iran, du Yémen, et maintenant, directement du Liban, la Résistance continue et démontre que la guerre sioniste permanente n'apportera aucune paix durable en dépit du rapport de force apparent, disproportionné, mais qui se réduit inexorablement au fil des ans et des guerres, et finira tôt ou tard par s'inverser, la logique historique de lutte contre le colonialisme étant ce qu'elle est depuis plus d'un siècle déjà.
La France, traditionnellement amie du Liban, devrait plus que jamais retrouver son rôle historique tel que lui a donné le Général De Gaulle, et montrer une réelle détermination à rétablir la paix dans ce petit pays, et dans toute cette région, en tenant compte de sa propre expérience de décolonisation, et donc proposer une stratégie internationale en conséquence pour une solution durable, sans colonialisme.
Luniterre
Décolonisation: des leçons à en tirer pour la Palestine, le cas de l'"Algérie française"
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Liban: près de 14000 hectares agricoles perdus en raison des bombardements israéliens
Au moins un million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Liban. Les humanitaires en sont loin pour le moment. Avec 150 000 repas distribués sont chaque jour par le PAM, le Programme alimentaire mondial, car chaque jour de guerre en plus veut dire des terres cultivables en moins.
Publié le : 08/10/2024 - 22:32
Une zone bombardée dans le sud du Liban, le 24 septembre 2024. AP - Hussein MallaAvec notre correspondant à Genève,Jérémie Lanche
Les bombardements israéliens ont déjà ravagé près de 2 000 hectares de terres dans le Sud-Liban auquel il faut rajouter 12 000 hectares abandonnés par leurs exploitants. Avec la plaine de la Békaa, à l’est, et la région du Akkar, au nord, le Sud-Liban est l’une des grandes zones agricoles du Liban.
Sauf que la guerre rend impossible l’accès aux champs, explique le directeur du PAM au Liban, Matthew Hollingworth. « Dans le Sud-Liban, on ne récoltera ni les olives, ni bananes, ni les agrumes cette année. Les légumes sont en train de pourrir sur place dans les champs », détaille-t-il. « Le pays est déjà dépendant des importations pour se nourrir. Et là, la sécurité alimentaire est encore plus fragilisée parce que, ce que le Liban pourrait produire est en train d’être décimé ».
Un secteur agricole qui s’est effondré au cours des dernières décennies
Quelque 46 000 agriculteurs ont été touchés d’une manière ou d’une autre par la guerre. La question désormais est dans quel état vont-ils retrouver leurs exploitations ?
« On espère que les agriculteurs vont pouvoir revenir le plus vite possible dans les exploitations. Mais revenir pour quoi ? Très souvent, ils vont retrouver des champs qui ne pourront plus être exploités pendant des années », résume Matthew Hollingworth.
Malgré une surface arable parmi les plus importantes de toute la région, le secteur agricole s’est effondré ces dernières décennies au Liban. La grande majorité des denrées alimentaires sont aujourd’hui importées. Garder l’aéroport de Beyrouth ouvert est de ce point de vue essentiel pour éviter d’aggraver la crise alimentaire.
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Affrontements au Liban :
Le Hezbollah assure avoir repoussé l’armée israélienne
dans des combats près de la frontière
Publié le 09/10/2024 à 19:35
Plus de 2.100 personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées dans les bombardements israéliens au Liban, pour la plupart au cours des trois semaines écoulées.
Des affrontements opposaient ce mercredi le Hezbollah et l’armée israélienne le long de la frontière israélo-libanaise, le mouvement chiite armé déclarant avoir repoussé les soldats de Tsahal alors que plusieurs d’entre eux ont été filmés en train de hisser un drapeau israélien dans un village du sud du Liban.
Israël mène depuis trois semaines des bombardements intensifs à travers le Liban et a débuté la semaine dernière des assauts terrestres dans le sud du pays présentés comme "ciblés", avec l’objectif de détruire les infrastructures du Hezbollah.
Plusieurs responsables du mouvement armé, dont son chef emblématique Hassan Nasrallah, ont été abattus.
Le gouvernement israélien dit ainsi vouloir permettre le retour chez eux de quelque 60.000 citoyens israéliens déplacés par les tirs de roquettes transfrontaliers effectués depuis un an par le Hezbollah en marge de la guerre dans la bande de Gaza.
Plus de 2.100 personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées dans les bombardements israéliens au Liban, pour la plupart au cours des trois semaines écoulées.
Plus de 1,2 million de personnes ont été contraintes de fuir.
Cette nouvelle escalade menace d’embraser le Proche-Orient, alors qu’Israël a promis par ailleurs que l’Iran allait "payer" l’attaque de missiles d’une ampleur inédite lancée le 1er octobre contre l’État hébreu.
Téhéran a dit qu’il s’agissait d’une réponse à l’assassinat d’Hassan Nasrallah et d’un commandant des Gardiens de la révolution iranienne.
Le précédent conflit de grande ampleur entre Israël et le Hezbollah remontait à 2006, quelques années après la fin de l’occupation israélienne du Liban. L’armée libanaise reste traditionnellement à l’écart des affrontements.
Nouvelles frappes israéliennes sur Beyrouth
Ce mercredi, les sirènes d’alerte ont retenti tout au long de la journée dans le nord d’Israël, notamment à Haïfa, après des tirs d’artillerie provenant du Liban.
L’armée israélienne a déclaré qu’une quarantaine de projectiles ont été tirés simultanément vers la ville portuaire ; certains ont été interceptés, d’autres sont tombés dans la zone, a-t-elle ajouté.
Deux personnes ont été tuées dans des frappes à Kiryat Shmona, près de la frontière israélo-libanaise, tandis que six autres personnes ont été blessées à Haïfa, selon les ambulanciers israéliens.
Le Hezbollah a dit être parvenu mercredi à repousser les troupes israéliennes après avoir lancé en leur direction plusieurs salves de roquettes près du village de Labbouneh, dans le sud-ouest du Liban, à proximité de la frontière et de la côte méditerranéenne.
Plus à l’ouest, les combattants du mouvement chiite aligné sur l’Iran ont attaqué des soldats israéliens dans le village de Maroun el-Rass et ont déployé des barrages de missiles contre les troupes de Tsahal qui avançaient vers les villages frontaliers de Mays el-Jabal et Mouhaybib, a déclaré le Hezbollah.
Une première depuis 2000
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent trois soldats israéliens hisser le drapeau de leur pays à Maroun el-Rass. Il s’agit d’une première depuis l’occupation par Israël du Liban entre 1982 et 2000.
S’exprimant devant des journalistes alors qu’il rendait visite dans des écoles de la capitale Beyrouth à des personnes déplacées par les bombardements israéliens, Amin Sherri, un politicien du Hezbollah, a déclaré que l’armée israélienne n’était pas parvenue à réaliser ses objectifs et que le drapeau israélien fut hissé dans le sud du Liban brièvement seulement.
Tsahal a poursuivi ses bombardements dans d’autres zones du Liban, loin de la frontière.
D’après le ministère libanais de la Santé, quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées dans une frappe à Wardaniyeh, au nord de Saïda.
Au cours de la nuit de mardi à mercredi, Israël a de nouveau pilonné la périphérie sud de Beyrouth, une zone traditionnellement très animée et densément peuplée que de nombreux habitants ont fui.
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Source de l'article et de la compilation:
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« Physique: les "Dr Frankenstein" de l'IA, ces étranges "Prix Nobel" qui renient leur propre "créature"Economie mondiale: la Chine déjà au bout de son "Rouleau de Printemps" en termes de "miracle économique" »
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