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    ET A PARIS, 

    RASSEMBLEMENT STOP GÉNOCIDE 

     

    MOBILISATION CE DIMANCHE 14 AVRIL 

    A PARIS, A 14 H 30 ! 

    TOUTES ET TOUS A LA FONTAINE DES INNOCENTS ! 

    (MÉTRO/RER Châtelet Les Halles

    – sortie Porte Lescot du Forum des Halles) 

     

     Ce n’est pas la fête, malgré l’Aïd, ni à Gaza, ni en Cisjordanie. Les Palestiniens de Gaza ont passé la journée de mercredi dans les cimetières à pleurer sur les tombes et fosses communes de leurs proches.

    Bien que le ton change dans nos capitales, les bombes et la faim continuent à tuer à Gaza, tandis que des « raids » toujours plus destructeurs, avec des arrestations massives, se multiplient à Jérusalem et en Cisjordanie.

    On a vu –quelle ignominie– comment les mercenaires israéliens ont attaqué la tente de deuil de la famille de Walid Daqqa, mort en prison d’un cancer non traité, après 38 ans d’enferment.

    On voit la mobilisation croissante de la population dans le monde entier.

    On voit aussi qu’en Israël même, le camp des opposants à la guerre de Netanyahou devient plus nombreux et déterminé.

    En France, le ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré qu’il « envisageait des sanctions » contre Israël. Une première !

    Ne relâchons pas la pression !

    Nous étions ce mercredi devant le Sénat pour dénoncer l’accueil du président du parlement israélien, le génocidaire Amir Ohana, par Gérard Larcher le président du Sénat.

    Nous serons dimanche en plein cœur de Paris pour exiger la liberté pour les Palestiniens et des sanctions contre Israël.

    Qu’attend-on par exemple pour supprimer l’accord commercial qui accorde des privilèges incroyables à Israel, et qui est en outre conditionné au respect des droits de l’homme par ce dernier (article 2) ?

    https://europalestine.com/2024/04/10/stop-genocide-rassemblement-dimanche-a-paris/

     

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    A Jéricho, briser le mur du génocide, ça commence Rue Aaron Bushnell!

    https://i.guim.co.uk/img/media/fcd29249086872095ece419872d475d4681f6357/0_605_4032_2419/master/4032.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f9/Self-immolation_of_Thich_Quang_Duc_and_Aaron_Bushnell_cartoon_by_Latuff_%282024%29.jpg

     

     

    https://substackcdn.com/image/fetch/f_auto,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2Fd1d024a7-5621-4553-b838-888dd462d4be_800x800.jpeg

     

    https://pbs.twimg.com/media/EZ_klpVUwA0zzVe.jpg

     

     

    https://i.guim.co.uk/img/media/6e079b75e4319784417bd6571e5b2be70485c27e/0_192_5760_3456/master/5760.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

    https://www.arabnews.com/sites/default/files/pictures/March/20/2024/arron_bushnell_died.jpeg

     

     

     

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    SUR LE MÊME THÈME:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/a-jericho-briser-le-mur-du-genocide-ca-commence-rue-aaron-bushnell-a215545663  

     

    *****************

    21 ans après sa mort, reportage en direct depuis la Rue Rachel Corrie, à Téhéran!

    http://cieldefrance.eklablog.com/21-ans-apres-sa-mort-reportage-en-direct-depuis-la-rue-rachel-corrie-a-a215553181

    ********************

    De l'Île St Denis à Nabi Saleh : Solidarité avec la Résistance villageoise palestinienne!

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-l-ile-st-denis-a-nabi-saleh-solidarite-avec-la-resistance-villageoi-a214979305

    ***********************

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/a-jericho-briser-le-mur-du-genocide-ca-commence-rue-aaron-bushnell-et--a215671465

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    Un nouveau débat initié sur VLR à propos du changement climatique et de ses conséquences sociales et économiques

     

    La Suisse condamnée pour "inaction climatique"

     

    mercredi 10 avril 2024

     

     

     

     

    10 avril 2024 : Des abrutis sponsorisés par les mondialistes ont réussi à faire condamner la Suisse pour "inaction climatique" par La Cour européenne des droits de l’homme 

    Personne ne peut rien pour le climat. L’alternance des périodes froides et des périodes chaudes concerne aussi bien le jour et la nuit, que l’hiver et l’été, ou encore les périodes glaciaires et interglaciaires.

    La période interglaciaire actuelle est appelée "réchauffement climatique". Ces diverses alternances ayant des causes astronomiques, on peut se demander ce que viennent faire le CO2 et le méthane là dedans ?

    Une étude basée sur les mesures du taux de CO2 aux époques glaciaires et interglaciaires antérieures prouve que le CO2 n’a PAS pu être produit par l’humanité lors des périodes interglaciaires antérieures, mais il était là quand même !

    Voyons cela d’une façon scientifique :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article12631

    Ce que veulent en fait les Mondialistes, c’est détruire tout un pan de l’industrie afin que d’autres investissements soient obligatoirement faits ailleurs pour essayer de sauver une fois de plus le système capitaliste.

     

    Cependant il y a une énorme contradiction dans cette théorie par rapport au banco-centralisme ; car, les mondialistes sont censés être banco-centralistes, et le banco-centralisme veut en théorie prendre la place du capitalisme 

     

    Messages de forum

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        Dans ma réponse, camarade, il y a ceci :

        « De plus il n’y a pas de « volonté » particulière d’une nouvelle classe dominante à remplacer l’ancienne, mais simplement la nécessité d’établir des nouveaux rapports de production pour survivre en tant que classe dominante. Une nouvelle classe dominante sort le plus souvent des rangs de l’ancienne, dont elle constitue en quelque sorte « l’avant-garde » en termes d’adaptation à l’évolution des forces productives. »

        Ce qui correspond assez bien, voire même, est autre une façon de dire exactement la même chose que ta dernière proposition :

        « Ou bien faut-il admettre qu’il n’y a qu’un seul courant mondialiste et qu’il n’est banco-centraliste qu’à regret ? »

        Il est évident que pour la classe dominante, ce qui est primordial, c’est de le rester, dominante, et non pas spécialement par tel ou tel type de rapport social, capitaliste, féodal, esclavagiste, ou autre…

        Le rapport de domination capitaliste est néanmoins un truc assez simple, évident, sans trop de complication à maintenir, tant que le capitalisme, en tant que phénomène économique, est dans sa phase ascensionnelle, d’expansion, ou simplement en bonne condition de « rentabilité » sur les bases qui sont normalement les siennes.

        Le problème est évidemment que les cycles de développement économiques humains, comme tous les phénomènes naturels, ont un début et une fin, de par leur principe même. (Cf. Marx, Grundrisse)

        Donc, effectivement, tenter de faire « durer » le capitalisme reste une tentation permanente, même pour les banco-centralistes « avertis », ceux qui ont bien compris qu’une « transition » était nécessaire pour la survie de la classe dominante.

        C’est typiquement ce que l’on a vu en 2019, au cours de l’année précédent la dite « crise du covid », année 2019 au cours de laquelle a donc été faite une tentative de simplement commencer à « résorber » au moins une partie significative de la masse monétaire « excédentaire » due au Quantitative Easing des années précédentes :

        Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

        http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288 

        C’est une étude assez longue et complexe mais qui commence essentiellement par ce sujet. Les prémisses de la crise dite « du covid », c’est d’abord et avant tout la récession causée par cette tentative.

        Le banco-centralisme est un truc particulièrement complexe à mettre en œuvre et dont la nouvelle classe dominante cherche en permanence les « réglages » les meilleurs possibles pour que ça fonctionne et pour avancer vers une situation plus stable et plus « durable » qui reposera essentiellement sur les monnaies numériques de banque centrale (MNBC), qui faciliteront à la fois les « réglages économiques » et le contrôle des populations que ce nouveau système rend absolument nécessaire, et bien plus que sous le capitalisme.

        Parmi tes autres propositions il faut encore analyser plus finement : le mode de production banco-centraliste ne repose pas sur la dynamique « spontanée » des marchés, mais au contraire sur une répartition contrainte, définie par les orientations agréées par les banco-centralistes, et qui aboutissent à « arroser », financièrement, les secteurs qui ont leurs « préférences » et/ou, plus exactement, où sont leurs « amis ».

        Ce qui abouti à maintenir ou même créer et développer à partir de zéro des secteurs qui autrement n’existeraient peut être même pas ou bien de façon très marginale, comme le secteur des bagnoles électriques, la production des pseudo-« vaccins », etc…

        Donc cela peut aussi avoir l’apparence du « capitalisme », alors que ce n’en est pas vraiment, voire même, bien au contraire : c’est en quelque sorte le « Canada dry » du capitalisme, et c’est aussi ce que l’on peut considérer comme la version « moderne » de « l’Effet Cantillon », du nom d’un économiste ancien qui a étudié l’effet de l’arrivée sur l’économie du « surplus » d’or en provenance de l’Amérique, considéré par certains comme la première étude sur l’effet d’une masse monétaire excédentaire diffusée de manière « centralisée ».

        Sauf qu’à notre époque il s’agit seulement de la « planche à billet » électronique, autrement dit, du vent…

        Mais tes autres propositions résument aussi d’autres aspects de la réalité dialectique de notre époque : il y a évidemment encore toute une frange de la bourgeoisie ultralibérale qui s’imagine que le capitalisme peut revenir et surmonter la crise, sans le secours de la manne banco-centraliste. Charles Gave me semble être un exemple de ce type de raisonnement, même s’il l’associe à un penchant nationaliste. Les partisans originels du bitcoin sont aussi typiquement des ultralibéraux opposés au banco-centralisme, et pas du tout nationalistes.

        Certains tenants de grands monopoles mondialisés, comme Zuckerberg, peuvent éventuellement être tentés de reprendre leur « autonomie » par rapport aux Banques Centrales, comme avec sa tentative « Libra » (…qui lui a finalement coûté « un bras » !).

        Et puis évidemment, il y a donc les « résistances » de bourgeoisies nationales diverses, qui s’allient entre elles, sans être « mondialistes » pour autant…

        Mais globalement, c’est le cas de le dire, la majorité des bourgeoisies déjà « mondialistes » sous leur vieille forme impérialiste n’ont pas d’autre choix que d’avancer vers le banco-centralisme, même si en traînant quelque peu les pieds, pour une grande partie, devant la difficulté et la complexité de la mutation.

        C’est pourquoi je pense que ta dernière formulation est relativement la plus appropriée à résumer la réalité de notre époque.

        Bien à toi,

        Amicalement,

         

        Luniterre

         

         

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    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871

     

     

     

     

     

     

     


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    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"???

    Quelques réflexions à la suite de la republication, sur VLR, du volet 1 de sa "nouvelle étude" sur le sujet... Etude qui n'est pas forcément dénuée de tout intérêt mais manque néanmoins carrément sa cible "théorique"!

     

     

    La pyramide de Ponzi américaine

     

    https://mai68.org/spip2/spip.php?article18095

    mercredi 10 avril 2024,  

     

    PRESENTATION DE LA PUBLICATION SUR VLR:

    Les USA peuvent, depuis que la valeur du dollar a été détachée de celle de l’or en 1971, vivre en déficit permanent et plusieurs fois cumulés (aujourd’hui il atteint 34 000 milliards de dollars), parce que les pays exportateurs leur rendent un tribut direct sous forme d’achat d’obligations, et d’autres papiers financiers américains, qui ne seront jamais remboursés – au su et au vu de tout le monde - et dont les intérêts sont couverts par de nouveaux emprunts. 

     

    Pyramide de Ponzi : Les arnaques pyramidales de type Ponzi sont des escroqueries dans lesquelles les investisseurs sont incités à investir de l’argent en promettant des rendements élevés, mais dans les faits, les rendements sont financés par les fonds apportés par les nouveaux investisseurs, et non par les bénéfices réels de l’entreprise.

    NDLR: à ce sujet voir le post-scriptum à la suite de notre réponse.


     

    Comment l’Empire perçoit-il le tribut permanent qu’il exige du reste du monde ? (1/2)

    ttp://www.reveilcommuniste.fr/2024/04/comment-l-empire-percoit-il-le-tribut-permanent-qu-il-exige-du-reste-du-monde-1/2.html

    10 Avril 2024

    Rédigé par Réveil Communiste

    Masaccio, Florence, le paiement du tribut

     

     

    Comment l’Empire perçoit-il le tribut permanent qu’il exige du reste du monde ? (1/2) 

    Nous vivons avec les Européens et les Nord-Américains dans un Empire, qui perçoit aux dépens de ses alliés et sur le reste du monde un tribut considérable. Mais cette réalité est niée par les intéressés, qui se prétendent tous libres, égaux et fraternels – et même sororaux - et n’apparaît nulle part dans leur description du monde, y compris dans les tableaux des flux économiques. Alors comment l’Empire s’impose-t-il, sans que personne ne semble s’en apercevoir ou rien trouver à redire ?

    Pour commencer, les États-Unis, ou plutôt leurs monopoles privés qui participent au complexe militaro-industriel vendent des armes à leurs alliés, à un prix défiant toute concurrence … par son excès ! Armes qui comme la guerre d’Ukraine l’a révélé, sont fragiles, peu fiables, inutilement sophistiquées, mal testées sur le terrain, et donc largement surfacturées et grevées de commissions. C’est un aspect très important du tribut impérial, mais ce n’est pas le seul ni sans doute le plus important.

    Ensuite, ils protègent par l’instrumentalisation extraterritoriale de leurs tribunaux la situation des capitalistes américains, et visent à briser toute entreprise de taille mondiale montante qu’ils ne contrôlent pas. En ce moment, ce sont les entreprises chinoises qui sont dans la ligne de lire. Ils ont empêché ainsi à tour de rôle la montée au premier plan d’économies concurrentes, ils l’ont fait pour le Japon, l’Allemagne, la France, et aussi de leurs amis Coréens du sud et Taïwanais.

    Mais ce qui est vraiment crucial, c’est que les États-Unis peuvent se procurer tout ce qu’ils veulent sur le marché mondial en échange de dollars, qu’ils leur suffit d’émettre ex-nihilo, et c’est le seul pays qui peut agir ainsi, en exportant sur le reste du monde une partie de l’inflation qui en découle (l’autre partie se manifestant par l’envolée des cours de bourse et de l’immobilier). En ce sens ils peuvent continuer à financer n’importe quelle guerre, tant que leurs dollars sont acceptés comme moyen de paiement partout sans perdre leur valeur malgré leur abondance (l’interpénétration des firmes transnationales des deux cotés de l’océan et la similitude des coûts de production lie l’euro au destin du dollar et lui permet de participer aux bénéfices provisoires cette création monétaire illimitée).

    Ils peuvent ainsi, depuis que la valeur du dollar a été détachée de celle de l’or en 1971, vivre en déficit permanent et plusieurs fois cumulés (aujourd’hui il atteint 34 000 milliards de dollars), parce que les pays exportateurs leur rendent un tribut direct sous forme d’achat d’obligations, et d’autres papiers financiers américains, qui ne seront jamais remboursés – au su et au vu de tout le monde - et dont les intérêts sont couverts par de nouveaux emprunts.

    Un considérable tribut en nature est fourni en outre à l’Amérique du Nord et à L’Europe par l’émigration des cerveaux et de la force de travail originaire du Sud. Prélèvement direct et gratuit sur ses ressources humaines du Sud qui permet essentiellement au monde riche de payer le travail de ses salariés en dessous de sa valeur, le coût du renouvellement des cohortes de travailleurs étant externalisé dans le reste de monde. C’est de loin la forme majeure du pillage du Tiers Monde à l’heure actuelle. Indépendamment des questions humanitaires, il est certain que lutter pour la libéralisation des migrations, c’est en réalité favoriser le statu-quo impérialiste. Ce prélèvement est complété par l’exploitation de la force de travail de la périphérie sur place dans les entreprises délocalisées ou sous-traitantes, ce qui permet aussi d’importer des produits de consommation de base, et de diminuer encore davantage la valeur de la force de travail métropolitaine.

    Cette interpénétration de la force de travail entre les marges, la périphérie et le centre de l’Empire facilite le contrôle du personnel politique dans les pays dépendants, par formation, sélection, intimidation, lawfare, corruption, et la création par l’intermédiera des ONG d’un milieu local rémunéré directement ou indirectement, favorable au relai de l’influence de l’Empire, qui oriente leur politique intérieure et qui à l’occasion sert de masse de manœuvre pour des coups d’État, comme en Ukraine en 2014.

    Il y a bien sûr aussi les formes les plus visibles de la perception du tribut par le contrôle économique et militaire direct des approvisionnements en énergie et en matières premières stratégiques (gisements, et voies de communication) La liste des pays ayant fait l’objet d’ingérences militaires ou terroristes depuis un demi siècle est éloquente (Algérie, Irak, Libye, Venezuela, Angola, Iran, Russie …)

    Cette pression militaire directe est complétée par l’utilisation du terrorisme direct ou manipulé pour semer le chaos : cette menace pèse sur tous les pays qui veulent s’affranchir des règles arbitraires de l’Empire – c’est bien le sens de l’attentat de Moscou du 22 mars dont l’inspiration provient sans doute moins d’Ukraine que directement des États-Unis.

    Les sanctions internationales complètent le tableau, avalisées ou non par l’ONU, et leur relai dans l’appareil judiciaire international et extraterritorial, qui si elles échouent lorsqu’elles sont imposées à des pays continents, causent un préjudice considérable et des effets létaux à grande échelle dans des pays plus petits (Corée, Cuba, Venezuela, Iran, Irak, Afghanistan etc).

    Et enfin lorsque tous ces procédés ont échoué à mettre au pas les nations qui rechignent à entrer dans les rangs, l’empire se décide à la guerre directe, qui est clairement annoncée, contre la Chine, l’Iran, la Corée, et qui est commencée contre la Russie.

    Dans la seconde partie, nous expliqueront comment le système impérial est intrinsèquement lié au développement actuel des rapports de production capitalistes.

    GQ, 8 avril 2024, à suivre

     

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215665917 

     

     

     

     

     

     


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    Nouvelle réponse à Nicolas Framont

    dimanche 7 avril 2024, par Luniterre 

     

     

     

     

     

    Après une première réponse à "CLASSE BOURGEOISE : LES PARASITES DE LA SOCIÉTÉ ?" (https://youtu.be/VRNTZflvaR4 et http://mai68.org/spip2/spip.php?article18058#forum14580

     

    Voici donc une réponse à "COMMENT LES BOURGEOIS NOUS EMPOISONNENT LA VIE - Nicolas Framont" (https://youtu.be/_MfbgkePqTg et http://mai68.org/spip2/spip.php?article18070)

     

    Lutte des classes :

    Framont : « …c’est toujours quelque chose d’actualité et c’est encore plus d’actualité qu’au moment où ça a été théorisée c’est ça qui est intéressant avec la lutte des classes, et triste en même temps que du coup ce soit un concept qu’on associe au 19e siècle. C’est que quand on regarde la division entre capital et travail en France elle est plus forte que au 19e siècle au moment où Marx et Engels l’ont théorisé, même si ce n’étaient pas les seuls, mais ce qu’était la lutte des classes comme moteur de l’histoire, et actuellement la société française et d’ailleurs c’est le cas au niveau mondial, elle est vraiment fondamentalement divisés entre ceux qui travaillent ou ceux qui devraient travailler et qu’ils n’y arrivent pas et ceux qui possèdent les moyens de production et donc en fait pour moi c’est un prisme de compréhension du réel qui est très riche et qui permet de comprendre beaucoup de choses, beaucoup de choses de notre société, donc c’est pour ça que nous c’est un concept contente d’activer parce qu’il est très, très opérant pour comprendre et notre vie politique et les situations quotidiennes qu’on peut vivre également.

    — Donc pour toi Marx est toujours d’actualité dans cette analyse sociale. Est ce que tu peux m’expliquer, puisque on entend toujours parler de lutte des classes, tout ça… Mais concrètement c’est quoi ? Comment ça se définit ? C’est quoi cette théorie et finalement comment derrière elle s’applique, toujours aujourd’hui, selon toi ?

     

    — Bah, la lutte des classes déjà ça dépasse notre propre… Il y a la lutte des classes dans le système capitaliste actuel. Bon, ce que Marx et Engels disent, c’est que la lutte des classes c’est un moteur de l’histoire et qu’en fait les… On est dans une suite de régimes politiques et économiques qui se définissent par des luttes entre dominants et dominés. Pour ce qui est de la période dans laquelle on vit qui s’est ouverte à la fin du XVIIIe siècle et dans laquelle on est encore, ben c’est une période qui est caractérisé par l’existence du système capitaliste qui… Le système capitaliste, il marque la division entre ceux qui possèdent les richesses, ceux qui possèdent les outils production, et ceux qui travaillent et qui n’ont quasiment que ça… Et donc à cette division elle fait beaucoup de choses, c’est à dire que ceux qui possèdent dirigent le travail des autres et en tirent les fruits. Et moi je pense c’est ça qui permet de… C’est pour moi la définition qui est la plus opérante et la plus claire… »

     

    Assez juste comme définition de la lutte des classes, mais c’est donc néanmoins parler pendant plus d’une heure du capitalisme sans jamais le définir réellement, et pour cause ! 

    La lutte des classes, même ainsi définie, est évidemment caractéristique de toute société de classes, de toute société fondée sur un système de domination de classe, et non pas spécialement du capitalisme. 

    Ayant escamoté au départ la définition du capitalisme, il est simple, ensuite de tout remettre sur le compte de ses différentes formes, sans réelle analyse de son évolution, au-delà du simple « aujourd’hui, c’est encore pire qu’hier… », qui évite, en réalité de constater l’évolution banco-centraliste du système de domination de classe au XXIe siècle !

    Entre autres contre-vérité à ce sujet, dire que le capitalisme était « atténué » dans la période d’après-guerre est évidemment une absurdité, alors qu’il était au contraire encore en pleine ascension et sur le point d’atteindre son « apogée », ce qu’il a fait au milieu des années 70, en France, et dans une grande partie du monde occidental.

    Dans ce type de période, faire un peu de « social » en redistribuant une partie de la plus-value relative aux salariés, c’est précisément un moyen, et même le meilleur, de maintenir et de prolonger l’élargissement du capital. (Cf. Grundrisse).

    Dans l’analyse de Framont il y a donc une quantité de lacunes et de confusions typiques de cette démarche classique du pseudo-« marxiste », mais il y a néanmoins quelques observations concrètement utiles, ici et là, comme une bonne critique de la prétendue « démocratie parlementaire », entrecoupées de passages qui frisent le comique, quand il passe du « radicalisme » à l’auto-entreprise, puis de l’auto-entreprise à l’ « autogestion », conçue essentiellement comme « actionnariat des salariés », pour finir par l’expropriation des actionnaires : une nouvelle version des « expropriateurs expropriés », par eux-mêmes !

    Mais quoi qu’il en soit, c’est déjà oublier ce « détail » que la plupart des boîtes significatives sont « mondialisées » en tant que filiales de tel ou tel groupe, ce qui implique d’exproprier tout ou partie du groupe.

    C’est la difficulté la plus évidente pour ce genre de « projet autogestionnaire », mais pas la seule, ni même la plus importante : le développement d’une entreprise moderne, quelle que soit sa finalité sociale, passe par le renouvellement rapide et quasi-constant de son capital fixe. Et ce renouvellement ne dépend pas que de la seule volonté des « actionnaires », fussent-ils salariés et « gérants démocratiques » ou « autogérants », mais bien du financement des crédits, et donc actuellement du système banco-centraliste.

    Une alternative au système actuel de domination de classe, qui est banco-centraliste, pour l’essentiel, même si souvent encore « capitaliste », pour la forme, passe donc par le contrôle démocratique de la source du pognon, de la création monétaire par le crédit, et donc par le contrôle démocratique du crédit. 

    C’est donc en ce sens qu’il s’agit bien d’un rapport de force politique global, et non pas d’une sorte de « réformisme de l’actionnariat salarié », « friotiste », « framontiste » ou autre… 

    A l’époque du banco-centralisme, un changement du rapport capital-travail passe d’abord par le contrôle du cycle de renouvellement du capital fixe. 

    Luniterre

     

    POUR ALLER PLUS LOIN AU SUJET DU BANCO-CENTRALISME 

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

     

    Concernant la formation du banco-centralisme :

    Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition)

    http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819 

     

    Concernant l’expansion actuelle du banco-centralisme : 

    Fini 2023, baptême de 2024 : deux gouttes d’eau ou deux gouttes de sang ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/fini-2023-bapteme-de-2024-deux-gouttes-d-eau-ou-deux-gouttes-de-sang-a215224737 

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/nouvelle-reponse-a-nicolas-framont-a215653377

     

     

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    100% d’accord avec l’essentiel du propos du Pr Perronne !

    C’est donc l’occasion de préciser que la classe banco-centraliste a bien une galerie de « visages », dont ceux de l’OMS, bien identifiables.

    A cette précision près, encore, malheureusement, qu’il se fait encore bien des illusions sur la bonne volonté de nos « élus », qu’elle soit sollicitée ou non ! 

    Luniterre

     

    Récent sur le thème du banco-centralisme:

     

    Déficit et dépendance: les marchés financiers attendent les "liquidités" banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie... (Et y'a pas sécheresse!) 

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites--a215610053 

     

     

     VOIR ÉGALEMENT :

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

     

    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il--a215547035

     

     http://ekladata.com/F80czCNM2fenb-QnoUZ-osntw8A@671x503.jpg

     

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