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     Transformer de la dette publique en capital privé, tel est l'un des processus essentiels, depuis la crise de2007-2008, par lequel le système banco-centraliste "compense" la chute de rentabilité systémique du capital productif.

    La prétendue "crise du covid", venue à point pour masquer l'entrée en recession amorcée en 2019, a permis, outre une nouvelle opération massive de "Quantitative Easing", de relancer à grande échelle la production industrielle pharmaceutique, "financée", donc, par la dette publique engloutie dans la "vaccination"-injection à répétition, rendue obligatoire, de fait, pour la plupart des gens, contre ce que l'on sait aujourd'hui être une aberration médicale.

    Mais ce processus, comme tout processus banco-centraliste, ne peut être mis en oeuvre, en termes d'infrastructures, sans la mise en oeuvre d'une superstructure idéologique correspondante, de type totalitaire, faisant en l'occurrence appel à des notions dévoyées de culture médicale "vulgarisées" et médiatisées elles-mêmes à grande échelle.

    C'est à ce mur de la bêtise systémique que le Pr. Raoult s'est heurté dès le début de la pseudo-"pandémie", alors qu'il cherchait des solutions simples, efficaces et pragmatiques pour réduire le problème à ses dimensions réelles et soigner les populations, au lieu de les confiner en laissant incuber le virus, en décuplant ses effets au lieu de les réduire, et, dans la mesure du possible, de les annihiler.

    Déjà quatre ans après, l'acharnement ubuesque du système montre bien, à notre avis et selon notre analyse telle qu'elle a évolué depuis, la vraie nature de son évolution totalitaire, "soft" en apparence, mais implacable quant à sa détermination à sauvegarder ainsi le système de domination de classe, à travers sa mutation banco-centraliste, opérée par "touches" successives dans le but de soumettre la société en évitant les avancées trop brutales, éventuellement susceptibles de réactions massives.

    Un "remake" moderne de "panem et circenses", mais qui reste impitoyable, précisément, avec ceux qui "ne jouent pas le jeu"!

    Luniterre   

     

     

    Pr. Raoult  : « comment prendre au sérieux une décision, qui intervient alors que je ne suis plus inscrit à l’ordre depuis septembre 2021, de la com  ! » 

    Auteur(s)
    France-Soir
    Publié le 04 octobre 2024 - 17:30
     
    Image
    Pr. Raoult : « comment prendre au sérieux une décision, qui intervient alors que je ne suis plus inscrit à l’ordre depuis septembre 2021, de la com ! » 
    Pr. Raoult : « comment prendre au sérieux une décision, qui intervient alors que je ne suis plus inscrit à l’ordre depuis septembre 2021, de la com ! » 
     France-Soir    
     
     
     

    C’est par un tweet de Nicolas Berrod que le Pr. Didier Raoult et son avocat Me Di Vizio prenaient connaissance de la décision de la Chambre Disciplinaire de l’Ordre des Médecins : « une suspension de deux ans ».  

    À ce jour, le Pr. Raoult déplore n'avoir toujours pas reçu une copie de la décision et l'avoir appris par voix de presse. Dans ce debriefing, le Pr Raoult commente les contours de cette sanction, et remet les pendules à l’heure sur « l’absence de sérieux de ce groupe d’individus qui pensent avoir du pouvoir ». Cela rappelle le Pétainisme et les tristes, et sombres heures de notre histoire.  

     

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     Cliquer ici pour la vidéo en MP4

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    En fin de journée hier, Me Di Vizio obtenait une copie de la décision, qu’il commentait dans une vidéo sur X : « La décision concernant @raoult_didier n’est pas si mal à y réfléchir » : « Didier Raoult n’aurait pas fait courir de risque à ses patients en les traitant avec de l’hydroxychloroquine contre la covid-19  et la seule chose qu’on lui reproche, c'est de ne pas avoir soutenu la politique gouvernementale ».

     

     

    Huit ministres de la Santé, des menaces, des sanctions

    La médiocrité des décisions prises par huit ministres de la Santé qui se succédèrent, commettant erreurs sur erreurs, culmine avec les menaces effectuées par François Braun. 

    Alors ministre de la Santé, ce médecin avait menacé de sanctions les Professeurs de l’IHU méditerranée (IHUM) qui avaient publié l’étude rétrospective sur les 30 423 patients pris en charge à l’APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille). L'IHUM étant le centre spécialisé et mondialement reconnu en maladies infectieuses de l'APHM. 

    Cette étude sera retirée par les auteurs avant d’être republiée par le Pr. Philippe Brouqui et al. en octobre 2023confirmant l’efficacité de l’hydroxychloroquine.  Une réanalyse de ces données par un groupe de scientifiques indépendants, Lounnas et al, améliorera même les résultats obtenus : ce traitement réduit le risque d’hospitalisation et de mort de 58 %. En septembre 2024, une autre étude publiée dans PLOS et signée par le très respecté Pr Nick White confirmait aussi l’efficacité de l’hydroxychloroquine.

    La thèse (1989) de François Braun portait sur « les intoxications aiguës à la chloroquine ». Publiée par le Pr Raoult alors que l’université de Nancy ne la retrouvait pas, François Braun autorisera France-Soir à la publier :  « cette thèse est ancienne, ce qui explique peut-être pourquoi elle n’est pas sur internet (merci de l’avoir scannée). Aucune objection à sa publication. »  La thèse établissait les doses toxiques de chloroquine et permet de conclure qu’aux doses d’hydroxychloroquine prescrite par l’IHUM et le Pr. Raoult, il n’y avait pas de risque pour les patients. 

     les intoxications aiguës à la chloroquine

    Cependant, France-Soir posa d’autres questions à l’ancien ministre : « Vous avez étudié la chloroquine en profondeur. Lorsque les doses en HCQ ont été publiées sur les études Recovery et Discovery, avez-vous alerté sur la toxicité des dosages ? Et leur létalité ? » Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre que le médecin

    « avoue ne pas avoir lu les protocoles des études » mais seulement « en avoir localement discuté avec les réanimateurs » pour conclure que « la chloroquine n’a pas été utilisée / risques potentiels et l’absence de signe d’efficacité. »

    Echange entre France-Soir et François Braun

     

    Et, la surprise sera renforcée par ses réponses suivantes. L’ancien ministre explique « ne pas avoir été au courant en tant que ministre » de la réalisation l’étude frauduleuse rétractée Pradelle et al. parue le 2 janvier 2024 qui déclarait trompeusement que 16 990 décès auraient été causés par l’hydroxychloroquine dans six pays. À la question, avez-vous été surpris par ce résultat, il répond par un simple « non ». N’est-ce pas étonnant pour un ministre qui a fait sa thèse sur la chloroquine et qui connait donc le profil de sécurité du médicament ?  

    En creusant plus loin, F. Braun confirme que « pour tous ses confrères réanimateurs, il y a une absence de preuve sur l’efficacité de la Chlorassent (ndlr: ecrit comme cela dans la réponse), dans ce que nous avions ». Alors ministre, il n’avait ni lu les protocoles ni pris connaissance de l’étude Lounnas et al. sur les 30 423 patients soignés à l’IHUM : « je ne connais pas cette étude et il faudrait la lire avec attention (ce n’est pas le NEJM) » et il ajoute sans avancer de preuve ni de fait dans un argument d'autorité : « mais dire rétrospectivement que ce n’était pas dangereux ne justifie pas de faire des études sans respecter les protocoles et procédures ... ».

    Cela apporte de l'eau au moulin du Pr. Didier Raoult inquiet de la médiocrité qui s’est installée dans les décisions sur les politiques sanitaires publiques, confirmant ainsi que « la décision du conseil de l’ordre n’est que de la com » par des administratifs qui avant étaient des bénévoles.

    (1) Nicolas Berrod est journaliste au Parisien, qui semble avoir depuis longtemps rangé aux oubliettes les devoirs que lui impose la charte de déontologie des journalistes, n’en est pas à son coup d’essai de pollution informationnelle. Depuis la crise covid, il s’est illustré à de nombreuses reprises par ses tweets partisans en soutien de la politique sanitaire du gouvernement qui défient les données de la science, instrumentalisant des études biaisées sans y apporter aucune critique contribuant ainsi à la désinformation du public.  Absence de respect de la vérité, de la vérification d’information, confusion entre le métier de journaliste et propagande.

    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/pr-raoult-comment-prendre-au-serieux-une-decision-qui-intervient-alors-que

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    Sur le thème de la critique du banco-centralisme, voir aussi:

     

     

     

    Sur l'actu récente, mais avec une approche critique

    et un nouveau récapitulatif des liens

    sur l'économie, la monnaie et le banco-centralisme à la suite:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse 

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917  

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    Plus récent, mais sur des thèmes proches:

     

    Le syndrome de la pastèque génétiquement modifiée,

    nouvelle maladie de la gauche systémique pourrissante

    https://cieldefrance.eklablog.com/le-syndrome-de-la-pasteque-genetiquement-modifiee-nouvelle-maladie-de--a216282219

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     Recyclage: le "Marxisme Vert Thunbergien" de Kohei Saito, un révisionnisme de plus au secours du banco-centralisme   

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/recyclage-le-marxisme-vert-thunbergien-de-kohei-saito-un-revisionnisme-a216259369

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Source de l'article et de la compilation:

    https://cieldefrance.eklablog.com/pr-raoult-face-a-l-acharnement-petainiste-de-la-nouvelle-medecine-offi-a216290883 

      

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    Liban :

    au moins quatre hôpitaux

    hors service

    à cause des frappes israéliennes

     

    En trois jours, plus de 40 secouristes et pompiers libanais ont été tués

    dans des frappes israéliennes visant des hôpitaux et des ambulances. 

     

    B.A. avec AFP

    Publié le 04/10/2024 à 23h35

    Des ambulances arrivent pour évacuer les blessés après une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, lundi 23 septembre 2024.
Des ambulances arrivent pour évacuer les blessés après une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, lundi 23 septembre 2024. © Bilal Hussein/AP/SIPA
     
     
     

    Au Liban, au moins quatre hôpitaux, dont l'un près de la banlieue sud de Beyrouth, ont suspendu leur activité en raison des frappes israéliennes sur le pays. L'hôpital privé Sainte Thérèse près de la banlieue sud a annoncé cesser ses services en raison de bombardements à proximité, et fait état d'« immenses dégâts » dans l'établissement dirigé par des soeurs, dans un communiqué rapporté par l'agence nationale d'information libanaise ANI.

    Deux hôpitaux publics du sud du Liban ont également annoncé suspendre leur activité. De même que l'hôpital Mais al-Jabal situé près de la frontière qui a « fermé tous ses services » en raison des frappes israéliennes et de difficultés d'approvisionnement et d'accès.

    Le directeur d'un troisième établissement, l'hôpital de Marjayoun, a raconté à l'AFP avoir été contraint d'évacuer et de fermer après une frappe israélienne visant des secouristes d'un organisme affilié au Hezbollah devant l'entrée de l'hôpital, alors qu'ils étaient en train de transporter des blessés. « Une frappe israélienne a visé des ambulances devant l'entrée principale, entraînant la panique parmi le personnel », a déclaré le docteur Mouenes Kalakesh. 

    « Nous n'avions plus d'anesthésiste ni de spécialistes »

    Le Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, a annoncé que onze de ses secouristes avaient été tués vendredi dans des bombardements israéliens dans la région, dont sept à l'hôpital de Marjayoun. « Le manque de personnel et les bombardements nous ont forcés à fermer l'hôpital », a ajouté le docteur Kalakesh, dont l'établissement était en service depuis le début de l'intensification des raids israéliens le 23 septembre.

    « Depuis quatre jours nous n'avions plus d'anesthésiste ni de spécialistes de laboratoire, car beaucoup de gens ont fui », a-t-il poursuivi. Vendredi soir, ANI a rapporté que le prémimètre de l'hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil a été « visé par des tirs d'artillerie israélienne ».

    Mohammed Sleiman, directeur de l'établissement géré par le Comité islamique de la santé, a déclaré à l'AFP que sept membres du personnel médical ont été blessés lors d'une frappe « directe » sur l'hôpital, ajoutant que l'établissement avait été évacué.

     

     

    Plus de 40 secouristes et pompiers tués en trois jours

    Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee a fait état sur X de « l'utilisation croissante de véhicules de secours par les membres du Hezbollah pour transporter des agents et du matériel pour les combats ». « Le Hezbollah utilise les ambulances du Comité islamique de la santé à des fins terroristes », a-t-il déclaré.

    Jeudi, le ministre de la Santé Firas Abiad avait indiqué que plus de 40 secouristes et pompiers ont été tués dans des frappes israéliennes en trois jours. Il avait précisé que depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah, en octobre, 97 secouristes avaient été tués. Plus de 1 110 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles libanaises. Vendredi, le Premier ministre libanais Najib Mikati a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour « permettre aux secouristes d'atteindre les sites bombardés pour évacuer » les blessés.

    https://www.lepoint.fr/monde/liban-au-moins-quatre-hopitaux-hors-service-a-cause-des-frappes-israeliennes-04-10-2024-2571909_24.php#11

     

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     C'était déjà vrai il y a quatre mois, ça l'est désormais plus que jamais:

    Analyse du Colonel Alain Corvez

     

     

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    Source de la compilation et de la mise en page:

    https://cieldefrance.eklablog.com/liban-comme-a-gaza-israel-frappe-les-hopitaux-les-ambulances-les-secou-a216288757

     

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    Forte en apparence de ses massacres "préalables" de résistants et de simples civils, l'entité sioniste espérait avoir affaibli le Liban au point de n'en faire qu'un bouchée, mais elle a connu ses premiers morts dès son arrivée sur le terrain, à la frontière, nettement plus difficile à faire reculer que par les airs, où sa supériorité technologique relative lui permet de bombarder en profondeur, et elle n'hésite pas à le faire, y compris sur les quartiers populaires de Beyrouth qu'elle juge potentiellement "rebelles", n'y épargnant donc aucunement les civils, femmes et enfants compris.

    En dehors de Beyrouth, des bombardements particulièrement violents ont été nécessaire à l'entité sioniste pour détruire une portion de route essentielle au passage frontière entre le Liban et la Syrie, par où, ces derniers jours, des dizaines de milliers de réfugiés, libanais et syriens déjà réfugiés au Liban ont tenté de fuir cette nouvelle guerre.

    Comme précédemment, la plupart de nos sources sont donc "anglophones", par la force des choses, c'est à dire surtout de l'incapacité et/ou de la complicité objective de la presse française avec le colonialisme sioniste. Avec néanmoins une mention exceptionnellement rare à une vidéo "Le Monde" qui a tenté de vérifier les impacts de la riposte iranienne à l'assassinat de Nasrallah. 

     

     SUR LE TERRAIN:

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    News Bulletin Reports
     2024-10-03 | 18:58
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    LBCI
     
    Media blackout amid war: Israeli soldiers' casualties mount in South Lebanon, extensive damage inside Israel
     
     

     

     
     
     

     

    Media blackout amid war: Israeli soldiers' casualties mount in South Lebanon, extensive damage inside Israel

     

    Report by Amal Shehadeh, English adaptation by Yasmine Jaroudi

    The Israeli military enforced a media blackout on Thursday as the country's northern region awoke to heightened military activity, coinciding with Rosh Hashanah celebrations (New Year in Judaism). 

    The day began with the sound of sirens and continuous explosions, spanning from the Golan Heights to northern towns such as Tiberias, Safed, Acre, and Karmiel. 

    Israeli media reported two separate security incidents within hours, noting casualties among soldiers. Army helicopters were seen airlifting the dead and wounded to Rambam Hospital in Haifa. 

    Throughout the morning, around 100 rockets and drones breached northern Israel, with some landing in settlements near the border, causing significant damage. 

    In another context, the Israeli military continues to face substantial challenges in its ground incursion in Lebanon, particularly from roadside bombs and anti-tank missiles, which have become key threats.

    Israeli military sources admitted that recent clashes with Hezbollah, which left eight soldiers dead, thwarted an alleged kidnapping attempt by Hezbollah's elite Radwan forces. Despite this, the army insisted that its ongoing ground operation in southern Lebanon remains limited and confined to a narrow area to prevent a broader infiltration by Hezbollah forces.

    In parallel to the northern front, Israeli authorities remain silent about the ongoing attacks from Houthis and Iranian forces. 

    Satellite imagery revealed significant damage to Israel's Nevatim Airbase and a nearby airport, despite the stern warning from Israeli Chief of Staff Herzi Halevi from the Tel Nof Air Force Base, which was struck by an Iranian missile.

    Despite the escalating violence on multiple fronts, Israeli officials are reportedly discussing potential responses to Iran, seeking to avoid a broader regional war.

     

     https://www.lbcgroup.tv/news/news-bulletin-reports/801652/media-blackout-amid-war-israeli-soldiers-casualties-mount-in-south-leb/en

     

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    South Lebanon's ground invasion: What exactly is happening on the field between Hezbollah and Israel?

    News Bulletin Reports
     2024-10-03 | 19:09
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    LBCI
     
     
     
      
     
     
    Report by Wissam Nasrallah, English adaptation by Yasmine Jaroudi

     

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    Another day of war in Lebanon saw Israel's technological and aerial superiority, but on the ground, the situation was far different. Israel's ground invasion, referred to as a "limited operation," has faced severe setbacks. 

    After Israel confirmed the death of nine soldiers during ambushes in Odaisseh and clashes in Maroun El-Ras, Hezbollah announced new confrontations with the Israeli military on the ground. 

    Israeli forces entered through the Fatima Gate, a crossing closed since Israel's withdrawal from Lebanon in 2000, only to be met by heavy artillery fire from Hezbollah. In the chaos, an Israeli armored vehicle was abandoned.

    In Maroun El-Ras, Israeli infantry attempting to infiltrate were targeted by Hezbollah fighters who detonated two explosive devices. 

    Another Israeli unit from the Golani Brigade tried to outflank the town from the west, only to trigger a pre-planted explosive. A separate bomb, known as a "Sigil," also detonated as Israeli forces attempted to infiltrate the town's cemetery.

    Hezbollah's operations expanded beyond direct clashes to target Israeli troop concentrations. Rockets hit the Al-Rahib site, and Falaq missiles struck locations in Kfar Giladi and the Rameem base. A barrage of rockets also hit Tiberias.

    As Hezbollah continued close-quarter clashes with Israeli forces, Israel escalated its attacks on Lebanese towns and villages, ordering the immediate evacuation of over 25 towns, many north of the Litani River.   

     

     

     https://www.lbcgroup.tv/news/news-bulletin-reports/801656/south-lebanons-ground-invasion-what-exactly-is-happening-on-the-field/en

     

     

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    Résistance yéménite en Mer Rouge, en solidarité avec la Palestine:

    "Contre-blocus" des navires commerçant avec Israël

    ( Dégâts matériels au navire, pas de victimes humaines)

     

     fond noir

     

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    Israel rocks Beirut with huge attack and cuts off main Lebanon-Syria road

     

    Israel hits Beirut’s southern suburbs with its largest attack yet and cuts off a vital escape route into Syria.

     

    4 Oct 2024

    Huge explosions rocked the Lebanese capital’s southern suburb overnight, shaking the ground and sending plumes of smoke into the skyline.

    Residents in Beirut said the bombardment was so intense that car alarms went off and buildings shook as Israeli fighter jets pounded the densely populated outskirts, including the international airport’s perimeter.

    A source close to Lebanon’s Hezbollah group told the AFP news agency that Israel conducted 11 consecutive raids in what has been described as its most violent attack so far on Beirut.

    The Israeli military has not issued an official statement and Hezbollah has not commented.

    Israeli media reported that Hezbollah’s Hashem Safieddine – a possible successor to leader Hassan Nasrallah, who was killed in an Israeli attack last week – was the target of the air raids.

    The Israeli military also hit Lebanon’s Masnaa border crossing with Syria in a separate attack, cutting off a road linking the two countries that was being used by hundreds of thousands of people to flee Israeli bombardments in recent days.

    More than 300,000 people – mostly Syrian – crossed from Lebanon into Syria over the last 10 days to escape escalating Israeli bombardment, according to Lebanese government statistics.

    Lebanon’s Minister of Public Works and Transport Ali Hamieh told the Reuters news agency the attack hit inside Lebanese territory near the border crossing, creating a four-metre (12-feet) wide crater.

    Israel accused Hezbollah on Thursday of using the crossing to transport military equipment into Lebanon. “The IDF (Israeli army) will not allow the smuggling of these weapons and will not hesitate to act if forced to do so, as it has done throughout this war,” army spokesman Avichay Adraee said on X.

    Fears of wider war

    Tensions in the region are at a boiling point after Iran launched its largest-ever missile attack on its arch-enemy Israel on Tuesday.

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Iran would pay for the assault, while Washington said it would work with its longtime ally to ensure Iran faced “severe consequences”.

    US President Joe Biden said he did not believe there is going to be an “all-out war” in the Middle East, but warned there was yet “a lot to do” to avoid such a war.

    Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei was expected to lead Friday prayers at the Imam Khomeini Mosque in central Tehran for the first time since 2020, delivering a public sermon that may shed light on Iran’s plans after its missile attack.

    Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi landed in Beirut on Friday, just hours after Israeli air attacks hit the airport’s perimeter, in the first visit by a top Iranian official since an Israeli strike killed Nasrallah in the Lebanese capital last week.

    Israel has carried out deadly air raids in Beirut and across the country, killing more than 1,000 people, according to Lebanon’s Ministry of Public Health, and forcing hundreds of thousands to flee their homes.

     

     

     

     

    Beirut’s southern suburb of Dahiyeh has been attacked relentlessly amid Israeli orders to evacuate homes in some areas. Several air raids also struck beyond the confines of the capital’s suburbs for the first time this week, including in the central district of Bashoura, just metres away from Lebanon’s parliament.

    In southern Lebanon, where Hezbollah holds sway, the Israeli military said it launched “limited, localised and targeted raids” overnight Monday, after days of heavy bombardment of the area.

    On Friday, it ordered residents of 20 southern towns in Lebanon to evacuate immediately, signalling a potential escalation of its ground incursion. This was the first time Israel told Lebanese communities north of the UN-proposed buffer zone to evacuate, including the provincial capital Nabatieh, beyond the Litani River.

    So far, the military has ordered residents of more than 77 villages and towns in southern Lebanon to flee their homes.

    Israel has justified its ground incursion saying it aims to secure its northern border and ensure the safe return of more than 60,000 people displaced by Hezbollah attacks over the past year. The Lebanese group had engaged in a tit-for-tat fire exchange after Hamas’s October 7 attack to pressure Israel to halt its war on Gaza.

     

    https://www.aljazeera.com/news/2024/10/4/israel-rocks-beirut-with-huge-attack-and-cuts-off-main-lebanon-syria-road 

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    Middle East latest: An Israeli airstrike cuts a major highway linking Lebanon with Syria

     

     

    ByThe Associated Press
    October 4, 2024, 7:58 AM

     

    An Israeli airstrike has cut off a main highway linking Lebanon with Syria, Lebanon’s state-run National News Agency said Friday. The airstrike led to the closure of a road near the Masnaa Border Crossing, from where tens of thousands of people fleeing war in Lebanon have crossed into Syria over the past two weeks.

    On Tuesday, Israel began a ground incursion into Lebanon against the Hezbollah militant group while also conducting strikes in Gaza that killed dozens, including children. The Israeli military said nine soldiers have died in the conflict in southern Lebanon.

    Israel and Hezbollah have traded fire across the Lebanon border almost daily since the day after Hamas’ cross-border attack on Oct. 7, 2023, which killed 1,200 Israelis and took 250 others hostage. Israel declared war on the Hamas militant group in the Gaza Strip in response. More than 41,000 Palestinians have been killed in the territory, and just over half the dead have been women and children, according to local health officials. Nearly 2,000 people have been killed in Lebanon since then, most of them since Sept. 23, according to the Lebanese Health Ministry.

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    Here is the latest:

    BEIRUT — Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi arrived in Beirut where he will discuss with Lebanese officials the ongoing war between Israel and Hezbollah.

    Iran is the main backer of Hezbollah and has sent weapons and billions of dollars to the group over the years.

    The Iranian official arrived in Lebanon as Israel launched new airstrikes on different parts of Lebanon, including Beirut’s southern suburb, south Lebanon, and the eastern Bekaa Valley.

    Araghchi’s visit to Beirut came after Iran launched at least 180 missiles Tuesday into Israel, part of a series of rapidly escalating attacks that threaten to push the Middle East closer to a regionwide war.

    BEIRUT — Lebanon’s state-run National News Agency says an Israeli airstrike has cut a main highway linking Lebanon with Syria.

    The agency gave no further details about Friday’s airstrike that led to the closure of a road near the Masnaa Border Crossing, from where tens of thousands of people fleeing war in Lebanon have crossed into Syria over the past two weeks. It’s the first time this major border crossing has been cut off since the beginning of the war.

    Lebanese General Security recorded more than 250,000 Syrian citizens and over 80,000 Lebanese citizens crossing into Syrian territory during the last week of September, after Israel launched a heavy bombardment of southern and eastern Lebanon.

    Dama Post, a pro-government Syrian media outlet, said Israeli warplanes fired two missiles and damaged the road between Masnaa Border Crossing in Lebanon and the Syrian crossing point of Jdeidet Yabous.

    There are half a dozen border crossings between the two countries and most of them remain open. Lebanon’s minister of public works said all border crossings between Lebanon and Syria work under the supervision of the state.

     

    Hezbollah is believed to have received much of its weapons from Iran via Syria. The Lebanese group has a presence on both sides of the border where it fights alongside Syrian President Bashar Assad’s forces.

    https://abcnews.go.com/International/wireStory/middle-east-latest-israeli-airstrike-cuts-major-highway-114490430

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/liban-resistance-le-combat-continue-a216287071

     

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    Le syndrome de la pastèque génétiquement modifiée, nouvelle maladie de la gauche systémique pourrissante

     

     

         Une pastèque génétiquement modifiée : « rouge » à l’extérieure, « verte » à l’intérieure et qui pourrit par la racine, voilà ce que le système et la gauche « systémique », mais il n’en est semble-t-il plus d’autre, ont réussi à faire de ce qui reste du mouvement « marxiste ». Le tout dernier « variant » de cette nouvelle « maladie génétique » étant désormais importé du Japon et répandu à la fois sur les médias très officiellement « systémiques », comme France-Culture, et ceux supposés être encore « oppositionnels », comme la prétendue « France Insoumise » qui l’a introduit directement dans son « think tank » « Institut La Boétie »: 

      Recyclage: le "Marxisme Vert Thunbergien" de Kohei Saito, un révisionnisme de plus au secours du banco-centralisme   

    https://cieldefrance.eklablog.com/recyclage-le-marxisme-vert-thunbergien-de-kohei-saito-un-revisionnisme-a216259369

     

    Faire de Marx un « écolo-bobo » avant l’heure, voilà la vaste entreprise d’enfumage développée au XXIème siècle par la gauche, et donc désormais tout à fait officiellement avec l’appui des médias au service du mondialisme banco-centraliste.

    En leur temps, Marx et Engels ont déjà commencé par révolutionner la pensée sociale avec les quelques pages de leur « Manifeste ». Si quelques lettres tardives « inédites » de Marx devaient réellement révolutionner la pensée contemporaine du XXIème siècle, il suffisait donc d’en faire une publication nouvelle, et non pas d’en « distiller » quelques citations éparses dans différentes « thèses » universitaires, même si aujourd’hui « rewritées » en « best-seller » commercial pour les besoins de la cause, qui est on ne peut plus manifestement celle du mondialisme banco-centraliste. 

    Un nouveau tour de passe-passe idéologique qui permet à la gauche de se positionner très officiellement dans la perspective d’une mondialisation pseudo-« critique » mais en réalité complètement béate : « vous ne posséderez rien, mais vous serez heureux ! ».

    La pensée de Marx et Engels, la base du marxisme, comme la base du marxisme-léninisme, c’est le matérialisme dialectique comme approche philosophique et épistémologique.

    C’est d’abord et avant tout une pensée rationnelle qui découle naturellement de l’analyse du réel, pour autant qu’il soit perceptible avec les moyens de la science moderne et elle évolue donc naturellement avec le progrès des connaissances, dans les différents domaines. C’est par conséquent une approche philosophique et épistémologique qui ne prétend donc pas du tout imposer à la science ce qu’elle doit « penser », mais au contraire qui s’en inspire pour sa propre évolution, en termes de méthodologie, analyse et synthèse, pour arriver à une meilleure compréhension de l’évolution du monde, et, dans la mesure du possible, il peut donc naturellement en découler également des idées et propositions politiques.

    En dehors de l’analyse du réel, une pensée matérialiste dialectique n’a pas besoin de « directeur de conscience » :

    « Tes analyses sont influencées par les théories d’extrême droite. Tu n’es plus marxiste-léniniste. Il faut que tu en prennes conscience.

    Il est temps pour toi de redevenir ce que tu étais. »

    https://mai68.org/spip3/spip.php?article1291#forum1130 

     

    Rester figé à un stade particulier de son évolution et passer le reste de sa vie à radoter les quelques thèmes et « principes » éventuels établis à ce stade, c’est typiquement le cas de la pensée dogmatique, fossilisée et qui bien souvent découle d’une « thèse », universitaire ou non, mais qui suffit à établir le « socle » inamovible d’une « carrière », elle-même universitaire ou non, ou même simplement d’un « discours » répété toute une vie, à quelques variantes formelles près. 

    C’est le choc du réel, à partir de 2020 et des « confinements » systémiques, aussi surréalistes que bien réels, qui a donc donné naissance à l’analyse de la mutation banco-centraliste mondialisée du système de domination de classe.

    Ce « choc du réel » a donc fini de catalyser une somme de réflexions et de recherches de la décennie précédente. Les premières synthèses qui en ont été tentées ne sont pour autant pas la base d’un nouveau socle de pensée figée mais le point de départ de nouvelles recherches, elles-mêmes en prise avec l’évolution du réel.

    Depuis le début du siècle, et même bien avant, la gauche a été systématiquement incapable de faire face à la mondialisation, tant en termes d’analyses que d’alternatives à proposer, se contentant de recycler les restes d’un pseudo-« internationalisme » qui ne lui a jamais plus servi autrement que comme cache-sexe de sa complicité avec le mondialisme en marche, dont elle ne peut plus se faire, tout au plus, que la roue de secours, comme lors des récentes législatives, donc.

    Le discours « nationaliste » de l’extrême-droite ne fait, quoi que la gauche-pastèque en dise, qu’occuper le vide  créé par la gauche elle-même depuis des décennies face aux conséquences de la mondialisation.

    Même au temps de l’expansion internationale du prolétariat industriel l’internationalisme prolétarien résumé dans le « Manifeste » par Marx et Engels tenait compte de la nécessaire dimension nationale des luttes sociales :

    « Les communistes ont également été accusés de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur prendre ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat doit d’abord conquérir le pouvoir politique, s’élever au rang de classe nationale, se constituer lui-même en tant que nation, il est encore lui-même national, même si en aucune manière dans le sens de la bourgeoisie. »

    http://www.mlwerke.de/me/me04/me04_459.htm#Kap_II 

     

    Et en son temps, face au pseudo-« internationalisme » des Luxemburg et Trotsky, Lénine s’est clairement exprimé sur la question du droit des nations à disposer d’elles-mêmes :  

    V.I. LENINE, DU DROIT DES NATIONS A DISPOSER D’ELLES-MÊMES:

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6566x

    (À la BNF, 1 exemplaire numérisé en accès gratuit)

    En doc PDF:

    Du_droit_des_nations_à_disposer_d'elles-mêmes - Lénine

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/11/du_droit_des_nations_a_disposer_d_elles-memes__lenine.pdf 

      

    Que cela nous plaise ou non, le constat simplement matérialiste, aujourd’hui, c’est celui du reflux généralisé, même si inégal, du prolétariat industriel dans la société humaine au XXIème siècle, et pas seulement en France, du fait de la « désindustrialisation », bien réelle, mais partout dans le monde et même aussi, en dépit des diverses vagues de « délocalisation » au départ de l’Occident, en Chine, où il est déjà nettement amorcé, selon l’évidence des données chinoises elles-mêmes.

    Le reflux du prolétariat industriel est une conséquence évidente de l’évolution de la structure des forces productives elles-mêmes et pas seulement des transferts de technologies dans un sens et de populations dans l’autre. (1)

    A l’époque du « Manifeste », la structure des Etats nationaux était un obstacle « réactionnaire » à l’expansion du capital industriel et aux progrès économiques et sociaux qui pouvaient en découler, même si avec les contradictions, en termes de luttes sociales, que cela a amorcé. Cette expansion conservait donc un aspect « révolutionnaire » en bousculant les barrières des limites « frontalières » du commerce international. Le fait est donc qu’il y avait une certaine synergie entre l’expansion du capital et celle des idées révolutionnaires qui allaient de pair avec l’expansion du prolétariat industriel.

    Avec les ravages de la mondialisation actuelle, ses conséquences sociales désastreuses, et la « réaction » de Résistance en faveur de l'indépendance des nations, c’est pratiquement le mouvement inverse qui est déjà plus que largement amorcé et que la gauche-pastèque « génétiquement modifiée » est non seulement incapable de voir, mais qu’elle entreprend carrément de combattre au nom d’une version en réalité « révisée » de ses supposés idéaux du passé, en fait devenue tout à fait et véritablement réactionnaire par rapport au mouvement du réel. C'est ce qu’elle reste incapable de saisir, soit par incapacité, pour ses éléments encore sincères, soit qu’elle choisit délibérément « d’accompagner », d'une manière ou d'une autre, la mondialisation par pur opportunisme, pour ce qui concerne la plupart de ses « responsables » politiques, dont J-L Mélenchon est l’archétype, avec sa démagogie coutumière.

    Si raisonner en termes « droite/gauche » a logiquement pu faire sens tant que la gauche était historiquement porteuse des principes d’émancipation du prolétariat industriel, ce n’est manifestement plus le cas aujourd’hui, et même depuis longtemps, déjà.

    Mais les superstructures idéologiques peinent à s’adapter à l’évolution réelle des infrastructures économiques, et retardent, en l’occurrence, de plusieurs décennies. Faute d’une force sociale émergente comparable à ce que fut celle du prolétariat industriel au XIXème siècle, il n’y a donc pas d’alternative qui se soit naturellement constituée. C’est aussi en ce sens que la mondialisation actuelle est une période « réactionnaire » relativement aux précédentes.

    Il n’y a que dans les esprits dogmatiques qu’il peut y avoir l’idée d’un développement linéaire et continu vers un hypothétique « progrès ». L’histoire de l’évolution est avant tout une histoire d’adaptation. Aujourd’hui c’est bien le retour à l’indépendance des nations qui constitue un relatif « progrès » par rapport aux ravages de la mondialisation. Dans l’héritage culturel français quelques fondamentaux essentiels du gaullisme peuvent constituer une référence utile, et voire même, indispensable, en ce sens.

    Est-ce pour autant se placer dans une case politique « d’extrême-droite » ? L’histoire nous rappelle au contraire que c’est bien plutôt l’extrême-droite, en France, qui voulait la mort du Général et a entrepris un nombre considérable d’actions et d’attentats dans ce sens. Pierre De Gaulle, le petit-fils du Général, s’est lui-même très clairement exprimé en opposition aux idées de l’extrême-droite. (2)

    Il n’est évidement pas certain que cela suffise à constituer, si l’on ose dire, la première pierre d’une alternative au système politique actuel, mais c’est déjà un encouragement par rapport au vide absolu de la « pensée » gauchisante d’une pastèque, même génétiquement modifiée…

    « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ! », selon Lénine.

    Au stade actuel, exprimer une volonté, c’est déjà le début d’un chemin, sur lequel les premiers pas restent à faire.

    Luniterre

     

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     ( 1_  Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921 )

     

     ( 2_  Et si la France de son Grand-Père devenait celle de nos petits-enfants ??? Pierre De Gaulle, entre héritage et rupture…

    https://cieldefrance.eklablog.com/et-si-la-france-de-son-grand-pere-devenait-celle-de-nos-petits-enfants-a215377825 )

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    Sur le même thème, voir aussi:

     

     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Sur l'actu récente, mais avec une approche critique

    et un nouveau récapitulatif des liens

    sur l'économie, la monnaie et le banco-centralisme à la suite:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse 

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917  

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/le-syndrome-de-la-pasteque-genetiquement-modifiee-nouvelle-maladie-de--a216282219

     

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    Malgré l'assassinat de milliers de militants de la Résistance libanaise et de civils par les bombardements et les massacres terroristes sionistes, les premières tentatives d'incursions de Tsahal en territoire libanais se sont essentiellement soldées par des échecs et de lourdes pertes pour Israël, ce que confirme l'importante chaîne libanaise de TV LBCI, pourtant réputée "neutre" selon Wikipédia...

    Dans la journée les chaînes françaises ont fini par republier le bilan déjà officiellement reconnu par Tsahal de huit soldats et officiers abattus au cours de ces opérations, avec, en outre, de nombreux blessés évacués par hélicoptères (Vidéos dans l'article). Le chiffre de trois chars détruits est également évoqué.

    Le "brouillard de guerre" étant ce qu'il est, le constat est une fois de plus la participation de la presse française au "black out" sollicité par l'entité sioniste.

     

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    Hezbollah kills over a dozen Israeli soldiers attempting to invade south Lebanon

    A widespread Israeli media blackout surrounds the rising number of Israeli troop casualties in Lebanon

     

     

     

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    ews Desk

            OCT 2, 2024

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Israeli forces continued to take heavy losses during their attempts at infiltrating southern Lebanon on 2 October, forcing them to retreat a number of times. 

    Lebanon’s Armed Forces (LAF) confirmed on Wednesday afternoon that an Israeli force withdrew from the Blue Line back to the Israeli side of the border after penetrating 400 meters into Lebanon’s territory. 

    “While an Israeli enemy force was trying to encircle the town of Yaroun from the forest side, the Islamic Resistance fighters surprised them at 2:00 pm on Wednesday 10/2/2024 by detonating a special explosive device, killing and wounding all members of the force,” Hezbollah said on Wednesday afternoon. 

    “In defense of Lebanon and its people, the Islamic Resistance is engaging in clashes with the Israeli enemy soldiers who have infiltrated the town of Maroun al-Ras from the eastern side, inflicting several casualties among them, and the clashes are still ongoing,” it said earlier. 

     

    Video footage showed Israeli forces carrying several dead or wounded soldiers in order to evacuate them via helicopter.

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    ____Version complète en MP4 en lien ici____

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    According to Israeli sources cited by Sky News Arabia, 14 soldiers have been killed so far by Hezbollah fighters since Wednesday morning. Al-Arabiya and Al-Hadath previously reported that four have been killed and around 20 others injured.  

     

    Among those killed by Hezbollah fighters is Lieutenant Eitan Oster from Israel's elite Egoz unit. Israel admitted his death as the “first” killed in clashes with Hezbollah. 

     

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    Early on Wednesday morning, Hezbollah thwarted an attempt by Israeli soldiers to penetrate Lebanese territory via the town of Odaisseh, targeting them and forcing them to retreat after inflicting casualties. 

    “The number of enemy casualties in today's battles is very large, and there is a media blackout imposed by the enemy,” the head of Hezbollah’s media relations office, Mohammad Afif, said on 2 October. 

    The Israeli army claims its ground operation aims to push Hezbollah away from the border and return tens of thousands of Israeli settlers evacuated from the northern settlements as a result of the Lebanese resistance’s operations, which began on 8 October last year.

    In his last speech prior to his sudden assassination last week, Secretary-General Hassan Nasrallah promised that any ground invasion of Lebanon would be “hell” for Israel and that the settlers “will not return” to the north.

    https://thecradle.co/articles/hezbollah-kills-over-a-dozen-israeli-soldiers-attempting-to-invade-south-lebanon 

     

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    On the ground: Israel's invasion attempts in South Lebanon and Hezbollah's counterattacks 

     

    Report by Lara El Hachem, English adaptation by Yasmine Jaroudi 

     

    On the second day of the Israeli army's declared ground invasion, all efforts on the ground in South Lebanon have reportedly failed. 

    In the early hours of Tuesday night into Wednesday, an Israeli advance unit attempted to infiltrate the town of Odaisseh through the Khallet al-Mahafer area, crossing the Blue Line. 

    However, after advancing only a short distance, the unit was ambushed by a group from Hezbollah's elite Radwan forces, setting a trap. 

    According to informed sources, the clash occurred at point-blank range with direct heavy gunfire, forcing the Israeli unit to retreat with several casualties, including dead and wounded soldiers.

    Despite this setback, Israel made another attempt in the same area later on Wednesday, with a unit breaching the separation wall and advancing as far as the main road between Odaisseh and Kfarkela, reaching the Odaisseh Panorama. 

    However, the Lebanese Army later confirmed that the Israeli forces had withdrawn from the area.

    Similar infiltration attempts were reported in Yaroun and Maroun El-Ras, where prolonged clashes erupted between Hezbollah fighters and the Israeli army. Israeli forces tried to cover the retreat of their vehicles with heavy fire.

    Amid these failed incursions, Hezbollah delivered a preemptive strike, targeting a group of Israeli soldiers gathered near Misgav Am with over 40 Grad rockets, disrupting their movements. 

    While the objective of the Israeli gathering remains unclear, sources speculate it may have been preparation for another infiltration attempt.

    Meanwhile, Israel has continued its efforts to evacuate border villages, expanding the list of areas under threat or subject to evacuation orders. 

    According to observers, Israel's objective is to use these villages as potential corridors for a more extensive ground invasion while also attempting to sow discord among residents of the border regions. 
     

     https://www.lbcgroup.tv/news/news-bulletin-reports/801247/on-the-ground-israels-invasion-attempts-in-south-lebanon-and-hezbollah/en

     

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    Insights on Israel's setback: Iranian missile strikes and losses in first ground invasion into Lebanon 

     

    Report by Amal Shehadeh, English adaptation by Yasmine Jaroudi

    Israeli citizens who went to bed amidst the terror of 190 ballistic missiles launched by Iran awoke to another blow: dozens of soldiers dead and wounded during Israel's first attempt at a ground invasion into South Lebanon, confronted by Hezbollah forces.

    So far, Tel Aviv has confirmed the death of eight soldiers, with seven in critical condition and at least 20 others injured. The intensity of gunfire Israeli troops encountered during the incursion, and the subsequent evacuation of casualties paints a grim picture of the operation's outcome. 

    Images circulated of four military helicopters, bolstered by rescue units, airlifting soldiers to Rambam Hospital in Haifa and Ziv Hospital in Safed, reinforcing warnings issued by critics of the ground operation.

    One of the first soldiers Israel identified as killed had earlier expressed his determination to secure the nation's safety on his way to Lebanon but became the first casualty in the fierce confrontations. 

    However, the Israeli army has enforced a total media blackout on operations in Lebanon, even confiscating soldiers' and officers' mobile phones to prevent the dissemination of combat footage or images of the wounded. 

    This move was confirmed by Israeli army spokesperson Daniel Hagari, who also urged Israeli citizens not to share images of missile impact sites or other sensitive details, claiming it could 'aid the enemy.'

    These measures come after images surfaced showing the extensive destruction caused by the Iranian missile strikes, particularly near Unit 8200, the Mossad intelligence hub in Tel Aviv. Numerous air force bases, military installations, and critical infrastructure were also reported damaged.

    The Israeli military has not publicly addressed the full extent of the damage from the missile barrage, as it convenes high-level consultations with security chiefs to prepare reports for political leaders on possible responses to the Iranian attack and the continuation of ground operations in Lebanon.

    With northern Israel and Tel Aviv now under regular attack, the situation remains precarious as Israel grapples with the dual threats of Iranian missile strikes and the challenges of a prolonged 
    ground offensive.

    https://www.lbcgroup.tv/news/news-bulletin-reports/801257/insights-on-israels-setback-iranian-missile-strikes-and-losses-in-firs/en

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     Bien qu'entièrement dépendant du soutien logistique de ses sponsors occidentaux, et principalement, des USA, Israël entend dicter sa politique au reste du monde, notamment en "mettant au ban" le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Gutteres, et diverses personnalités qui ont refusé de se coucher devant les exigences sionistes:

     

     

     

    Israel declares UN chief "persona non grata"

    Tel Aviv has accused the institution of being a 'swamp of antisemitism' in response to UN officials condemning the genocide of Palestinians in Gaza

    OCT 2, 2024

     

    Israeli Foreign Minister Israel Katz on 2 October declared UN Secretary-General Antonio Guterres “persona non grata” and barred him from entering the country, claiming Guterres had not “unequivocally” condemned Iran's retaliatory attack.

    “Anyone who cannot unequivocally condemn Iran's heinous attack on Israel, as almost every country in the world has done, does not deserve to step foot on Israeli soil,” Katz said via social media.

    “A Secretary-General who gives backing to terrorists, rapists, and murderers from Hamas, Hezbollah, the Houthis, and now Iran – the mothership of global terror – will be remembered as a stain on the history of the UN,” Israel's top diplomat added.

    “I condemn the broadening of the Middle East conflict, with escalation after escalation. This must stop. We absolutely need a ceasefire,” Guterres said in response to Iran targeting military sites across Israel in retaliation to Israel's bombing of the presidential guest house in Tehran earlier this year.

    The ban imposed on Guterres comes just days after Prime Minister Benjamin Netanyahu accused the UN of being biased against Israel, describing the institution as a “moral stain,” a “swamp of antisemitism,” and a “flat earth society.”

    “Until this anti-Semitic swamp is drained, the UN will be viewed by fair-minded people everywhere as nothing more than a contemptuous farce,” the Israeli premier said to a nearly empty hall at the UN headquarters.

    Earlier this year, Guterres placed Israel on the annual blacklist of countries and organizations harming children in conflict zones, joining organizations like ISIS, Al-Qaeda, and Boko Haram.

    In February, Katz declared Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva a “persona non grata” in response to remarks by the Latin American leader likening Israeli war crimes in Gaza to Adolf Hitler's in Nazi Germany.

    Israel has also imposed a visa ban on Francesca Albanese, the UN special rapporteur for the occupied Palestinian territories.

     

    https://thecradle.co/articles/israel-declares-un-chief-persona-non-grata

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     Sur les difficultés de l'Armée Libanaise:

     

    Même si la société libanaise est maintenant soudée sur le point de considérer et de désigner expressément Israël comme l'"ennemi", est clair que l'essentiel de l'effort de guerre repose sur les épaules du Hezbollah. Néanmoins, l'armée libanaise, délibérément sous-équipée et sous-entrainée par l'Occident, essaye malgré tout de contribuer à l'effort de Résistance avec ses maigres moyens:

     

     

    Guerre Israël-Hezbollah: l'armée libanaise, acteur marginal du conflit

     

       Par :Paul Khalifeh   Publié le : 02/10/2024 - 18:49  De notre correspondant à Beyrouth,

    « Une armée qui évacue ses positions au lieu de défendre la frontière face à une invasion ennemie… Je n’en crois pas mes oreilles », gronde Salem. Ce commerçant d’une cinquantaine d’années a fui avec sa famille la ville de Saïda, à 45 kilomètres au sud de Beyrouth, « après le massacre (le 28 septembre) par des avions israéliens de dizaines de civils à Aïn el-Delb », à l’est de cette ville à majorité sunnite. Ce raid meurtrier a semé la panique à Saïda, où un vaste mouvement de départ des habitants a été signalé.

    « L’armée s’est transformée en agence de presse tout juste bonne à nous raconter que les Israéliens sont entrés de 400 mètres en territoire libanais avant de se retirer peu après », renchérit son épouse en levant le bras vers le ciel en signe d’impuissance. L’annonce du « retrait » de l’armée de ses postes d’observation à la frontière après les menaces israéliennes d’une opération terrestre a provoqué la colère de beaucoup de Libanais.

    La déception exprimée sur les réseaux et dans certains médias a poussé l’armée à faire paraître, le 1er octobre, un communiqué évoquant un « redéploiement » et non pas un « retrait ». « Avec la poursuite des agressions sauvages de l’ennemi israélien contre les différentes régions libanaises, certains articles de presse ont publié des informations imprécises sur un retrait de plusieurs kilomètres de l’armée de ses positions frontalières, alors que l’ennemi se prépare à lancer une opération terrestre à l’intérieur du Liban, indique le texte. Le commandement de l’armée tient à préciser que les unités militaires présentes dans le sud procèdent à un redéploiement (évacuation) de certains postes d’observation avancés (vers d’autres positions) dans le cadre des responsabilités qui lui sont assignées ».

    L’armée libanaise déploie entre le fleuve Litani et la frontière entre 4 000 et 5 000 hommes, conformément aux dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui a mis un terme à la guerre de juillet-août 2006, entre le Hezbollah et l’armée israélienne.

    Redéploiement à six kilomètres de la frontière

    Ces explications n’ont pas convaincu tout le monde, y compris le député Jamil Sayyed. Cet ancien numéro 2 des renseignements militaires puis directeur de la Sûreté générale à l’époque de la tutelle syrienne a souligné le « tollé » et les « protestations » qui ont suivi l’annonce du « redéploiement ». Il a révélé que l’armée s’apprêterait à opérer un nouveau « repositionnement » de ses troupes à « une distance de six kilomètres de la frontière ».

    « Ceux qui critiquent l’armée parce qu’elle ne fait pas face à l’invasion israélienne sont de mauvaise foi, tempère Joe Baroudi, un électricien d’une quarantaine d’années. Ce serait un suicide garanti, car tout le monde sait qu’elle est sous-équipée et manque d’effectifs ». « Les Américains et les Occidentaux n’ont jamais voulu nous livrer un matériel militaire de pointe sous prétexte qu’ils craignent qu’il ne tombe entre les mains du Hezbollah. Ils se moquent de qui ? L’arsenal du parti est de loin plus important que celui de l’armée. Il n’en a pas besoin. La vérité est que leur souci a toujours été de garantir et de préserver la supériorité militaire israélienne », explique un ex-ministre libanais qui a requis l’anonymat.

    L’armée libanaise dépend presque entièrement des États-Unis pour son armement. Cette dépendance s’est accrue depuis le retrait, en 2005, de la Syrie qui fournissait au Liban de l’équipement russe. La crise économique et financière qui frappe le pays depuis 2019 a eu des conséquences désastreuses sur l’armée. Les salaires des officiers sont tombés à l’équivalent de 80 dollars et ceux des soldats à 20 dollars. Beaucoup ont quitté les rangs de l’armée ou ont même déserté, provoquant une hémorragie des effectifs.

    Pour empêcher l’effondrement total de l’institution militaire, les États-Unis ont poursuivi les livraisons d’armes et de munitions et ont demandé à leurs alliés d’aider l’armée libanaise comme ils le pouvaient. De nombreux pays arabes et européens ont fourni des dizaines de milliers de rations alimentaires, d’autres des équipements médicaux et des médicaments. Le Qatar, lui, a offert en 2022 la somme de 60 millions de dollars pour payer les salaires des militaires. Le soutien financier apporté par cette pétromonarchie du Golfe s’est poursuivi les années suivantes.

    Déséquilibre confessionnel

     

    Ce vaste programme d’aide est cependant à double tranchant. Il a certes empêché l’effondrement de l’armée, mais a considérablement accru l’influence des États-Unis au sein de l’institution militaire. Celle-ci reste malgré tout soumise à de délicats équilibres politiques et confessionnels qui, s’ils sont rompus, risquent de provoquer son éclatement. L’armée est ainsi toujours dirigée par un commandant en chef maronite, qui dispose de vastes pouvoirs. Il est cependant secondé par le chef d’état-major, de confession druze, et par le Conseil militaire, composé à égalité d’officiers chrétiens et musulmans.

    La corruption en moins, l’armée est, en quelque sorte, le miroir du système politique libanais basé sur une répartition des postes politiques, administratifs, judiciaires et militaires sur des bases communautaires. Une telle structure est forcément fragile en raison du droit de véto dont disposent les chefs politiques des grandes communautés, notamment les maronites, les chiites et les sunnites. Le commandement de l’armée est contraint de respecter les équilibres confessionnels et les rapports de force politiques dans le pays afin de préserver la cohésion de l’institution et empêcher son éclatement, comme cela s’est produit au début de la guerre civile (1975-1990). Le programme d’aide soutenu par les Américains a aussi freiné l’hémorragie. Après des campagnes d’enrôlement ces deux dernières années, les effectifs sont remontés à 45 000-50 000 hommes, après être tombés à moins de 30 000.

    Cependant, un nouveau problème est apparu. Le commandant en chef, le général Joseph Aoun, a déploré, lors d’une rencontre avec des journalistes il y a quelques mois, le fait que les chrétiens ne sont plus enthousiastes à s’enrôler dans l’armée, ce qui accentue le déséquilibre confessionnel dans ses rangs. L’équilibre est relativement préservé au niveau des officiers, mais une large majorité de sous-officiers et de soldats sont désormais musulmans.

    Bien que respectée par une majorité de Libanais et ménagée par les principales forces politiques, y compris le Hezbollah, une armée soumise à toutes ces contraintes n’est pas capable de faire face à une invasion du territoire par l’armée israélienne. Son rôle reste cependant crucial pour préserver l’unité du pays et la paix civile, surtout dans les circonstances actuelles. Et elle tente de remplir cette mission. Après la multiplication des frictions entre des habitants de certaines régions et des déplacés chiites, elle s’est déployée, le 29 septembre, sur l’ancienne ligne de démarcation qui coupait Beyrouth en deux durant la guerre civile et devant certains points névralgiques du pays. « L'ennemi israélien tente de mettre en œuvre un plan de destruction et de semer la division parmi les Libanais », a prévenu un communiqué militaire.

     

    « Si le Liban survit à cette guerre et que l’armée parvient à préserver la paix civile, elle aura un rôle plus important à jouer à l’avenir. Son chef n’est-il pas un candidat non déclaré à la présidence de la République ? », conclut l’ancien ministre.

     

     https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20241002-guerre-isra%C3%ABl-hezbollah-l-arm%C3%A9e-libanaise-acteur-marginal-du-conflit

     

     

     

     

     

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    https://cieldefrance.eklablog.com/liban-resistance-a216282717

     

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    Recyclage: le "Marxisme Vert Thunbergien" de Kohei Saito, un révisionnisme de plus au secours du banco-centralisme

     

     

     

                    Y a-t-il eu une "coupure épistémologique écologiste" dans l'oeuvre d'un Karl Marx "vieillissant", dès 1868, peu après la parution du Livre I du Capital, le seul réellement complété du vivant de Marx et par Marx lui-même?

     

    C'est la "thèse" du Japonais Kohei Saito, qui lui vaut la "réussite", au moins commerciale, d'un "best-seller" sur le sujet...

    Au XXIème siècle, faire rapidement 500 000 exemplaires vendus en parlant de Marx, tel est le tour de force apparent de ce jeune auteur, combinaison adroite du vieux mythe de l'"intellectuel de gauche marxisant" et du militant écologiste à la pointe du combat à la mode, n'hésitant pas à faire de Greta Thunberg une de ses "références" obligées et commode pour se situer sur le marché de la "pensée" contemporaine...

    A noter et à rappeler que la mode des "coupures épistémologiques chez Marx" est un phénomène récurrent chez les "intellectuels de gauche", incapables, donc, pour la plupart d'entre eux, d'appréhender son oeuvre dans son ensemble, de manière dialectique, c'est à dire, en fait, réellement ...marxiste!

    Le plus célèbre d'entre eux, tout étant décidément très relatif, étant évidemment Louis Althusser, qui, avant de finir en assassin de sa femme (1), avait déjà tronçonné le corps de l'oeuvre de Marx en trois où quatre "coupures" dont la principale séparait ses oeuvres de "jeunesse" du reste, pour arriver à une "maturité" convenable pour cet "érudit", prophète de sa génération de pseudos-"marxistes", et dont BHL reste l'un de ses adeptes d'outre-tombe. (1)

    A l'inverse, à la même époque, une partie de la "nouvelle gauche" gauchisante des années 60-70 "redécouvrait" les oeuvres de jeunesse de Marx pour tenter d'en faire son "miel idéologique"... (2) Le "jeunot-marxisme", une mode intellectuelle de la génération suivante, rapport à celle d'Althusser, et qui a aussi finit par trouver son prophète, en la personne de Michael Löwy (2), ce qui ne nous rajeunit donc pas pour autant, et malheureusement  surtout pas en termes de mode de pensée, même si ce vieux "jeunot-marxisme" rejoint précisément le "marxisme vert thunbergien" de Kohei Saito, histoire de profiter du "vent nouveau", même s'il reste, pour l'essentiel, ...du vent!

    Plus récemment, dans les années 80-90, et en "parallèle", si l'on peut dire, mais dans une géométrie idéologique non euclidienne où les "parallèles" finissent par se "croiser", le courant polymorphe de la "Wertkritik" découvrait "deux Marx en un", tout au long de son oeuvre, opérant ainsi, pour les besoins de leur cause, une "coupure épistémologique longitudinale" entre Marx et son "double ésotérique" (3) au fil de cette oeuvre monumentale, effectivement inachevée.

    Ce dernier point, concernant l'inachèvement de l'oeuvre de Marx, étant le seul point réel authentique commun à tous ces "exégètes", mais qui se rêvent donc en "continuateurs", "prolongateurs", et/où en "rénovateurs" de l'oeuvre de Marx, chacun apportant son petit sandwich idéologique dans cette nouvelle "auberge espagnole" de la "pensée" gauchisante pseudo-"marxiste" du XXIème siècle. 

    Marx était il "productiviste" ou "écologiste"? Plutôt "rouge" ou plutôt "vert"? Le "débat" fait rage dans le microcosme hétéroclite d'une gauche "alternative" peau-de-chagrin qui se voit rétrécie de jour en jour, à l'ombre de sa grande sœur bureaucratique archi vieillissante, sinon carrément croulante, et qui n'en finit pas de se "refaire une jeunesse" à  grands coups de sigles ronflants, eux-mêmes gonflés par le vent de leurs chimériques "promesses électorales".

    A sa façon, Kohei Saito apporte une "réponse" à l'incapacité de la gauche à satisfaire les revendications populaires: "produire plus", pour répondre aux besoins, ou "produire moins", pour "sauver la planète", mais sans doute pas une grande partie de ses habitants, déjà dans la misère...? "Produire moins!" répond Saito sans ambages...

    Le tour de force, c'est qu'il arrive néanmoins ainsi, et même au delà des cercles bobos-écolos, à se faire adouber par une grande partie de la gauche bureaucratique, et notamment par la prétendue "France Insoumise" de Jean-Luc Mélenchon!

     Mais pas que... La grande presse et les grands relais médiatiques "officiels" du système font également chorus pour promouvoir Saito, en lui donnant même en plus un parfum de "subversion" dont il a en réalité bien besoin pour "valoriser" sa nouvelle camelote idéologique pseudo-"marxiste"...

    Est-il pour autant nécessaire de tomber dans le panneau de son "best-seller" pour aller voir ce qu'il y a sous le vernis "rouge/vert" de sa présentation? Le cas Kohei Sato n'est pas tout à fait de la dernière pluie, et il a laissé suffisamment de traces depuis sa première thèse pour que l'on puisse voir où il veut nous mener, et ce qui apparaît de plus en plus clairement si l'on prête attention à ses récentes interventions médiatiques, dont nous avons donc choisi de republier ici quelques échantillons.

    Comme on peut le comprendre en l'écoutant attentivement et en analysant ses textes et ses interviews déjà accessibles sur le net, s'il s'adresse à un public à priori "de gauche", se réclamant même de l'"anticapitalisme", public qui constitue son fond de commerce, il commence donc par lui servir de l'"anticapitalisme" de bon ton et à toutes les sauces, mais en prenant bien garde d'éviter la case "révolution" qui lui aliénerait ses sponsors médiatiques systémiques, que ce soit en Europe ou au Japon...

    De l'"anticapitalisme" on passe donc directement au "post-capitalisme", avec la promotion de diverses initiatives pseudo-"écologiques" systémiques, y incluant, par exemple, chez nous, celles de ...la Mairie de Paris! 

    Ce que sous-entend ce verbiage propagandiste gauchisant au service du système c'est donc en réalité assez explicitement que le "post-capitalisme" est déjà là et qu'il est "appelé" grâce à ses différents thuriféraires, dont Saito lui-même, à remplacer "progressivement" les restes du capitalisme déjà failli, et qui n'existe plus comme "ennemi du peuple" que dans la logorrhée, précisément, de ses "camarades" pseudo-"marxistes" de tous poils, mais dont le système a tout aussi besoin pour détourner les regards et la conscience populaire hors du champ de manoeuvres de sa mutation banco-centraliste en cours depuis la crise systémique de 2007-2008, et qui a pris un coup d'accélération particulièrement brutal avec la dite "crise du covid", en réalité la première crise systémique de la nouvelle économie banco-centraliste mondialisée.

    Ce qui est remarquable et bien tout à fait caractéristique c'est que le discours de Saito sur le "post-capitalisme" en réalité déjà là, de son propre aveu, rejoint, ou plutôt "croise" donc la trajectoire du discours "parallèle" de la Wertkritik, encore plus lucide, en un sens, sur ce point, tout en prenant bien garde, pour autant, de se cantonner dans le verbiage pseudo-"marxiste" de son propre cru:

     

     ( Le texte cité ci-dessous est extrait d'un entretien entre Nicolas Basset et Clément Homs, sur le site français de la Wertkritik. Les parties en rouge et soulignées le sont par nous, Ciel de France. Ce passage, qui date donc déjà de fin 2015, en fait, est d'autant plus remarquable en ce qui concerne quelques unes des caractéristiques essentielles du banco-centralisme, dénommé par Homs "capitalisme inversé", ce qui est évidemment un non-sens, sauf précisément à comprendre la mutation banco-centraliste en cours du système de domination de classe!)

     

     

    N. B. : Quel intérêt y-a-t-il à distinguer un « Marx exotérique » et un « Marx ésotérique » dans le temps présent, pour comprendre le capitalisme ? 

    C. H. : Aujourd’hui, on ne peut plus décrire les formes phénoménales du capitalisme en ce XXIe siècle, en répétant simplement ce qu’étaient ses formes phénoménales au XIXe siècle quand Marx les avait analysées. Autrement dit on ne peut plus décrire le capitalisme post-1980 en utilisant les formes phénoménales de la configuration prise par le capitalisme au temps du régime d’accumulation auto-entretenue de production de valeur par l’exploitation du travail vivant. Monde où il y avait une place centrale pour le prolétariat et son exploitation dans les usines fordistes. C’est sur ce point que la distinction méthodologique entre le Marx « ésotérique » et le « Marx exotérique » prend toute sa signification. Souvent c’est là une source d’incompréhension au sujet de la critique de la valeur, quand on entend que celle-ci ne parlerait plus d’exploitation. 

       Bien sûr qu’il y a toujours dans le « capitalisme inversé » (Trenkle & Lohoff, La Grande dévalorisation, Post-éditions, 2014) l’exploitation du surtravail et donc toujours des luttes de classes, mais on peut montrer que ce travail de masse en Chine, en Inde, au Brésil, etc., ne représente nullement une quantité aussi élevée de valeur et survaleur que certains marxistes traditionnels voudraient le croire (cf. la démonstration de Trenkle & Lohoff, ibid., p. 110-117). Structurellement le nouveau régime d’accumulation à partir des années 1980 n’a absolument plus de caractère auto-entretenu (ce que prétend encore le concept de « régime d’accumulation financiarisé » tel que l’ont théorisé des altercapitalistes comme Michel Aglietta et les restes de l’École de la régulation !), l’exploitation toujours existante n’est plus le point central structurel du nouveau régime d’accumulation. A partir des années 1980 le capitalisme s’est survécu provisoirement en contournant sa borne logique interne, il a constitué un régime d’accumulation par anticipation de production de valeur future, où le rapport entre le capital fictif et le capital en fonction a été mis sens dessus dessous. L’industrie financière productrice de marchandise d’ordre 2 (le capital fictif ; je renvoie au livre de Trenkle et Lohoff qui développe toutes ces thématiques) y est devenue réellement l’industrie de base, seule à même d’induire un semblant d’accumulation sans valeur réelle : une accumulation à crédit, portée par une conjoncture mondiale de déficits toujours plus immenses. Dans cette nouvelle restructuration du capital, être exploité devient un « privilège » quand les travailleurs deviennent superflus à cause des exigences en productivité sociale que réclame aux capitalistes le « sujet automate ». Même en Chine dans les usines de Fox Conn, 1 million de robots sont amenés déjà à remplacer la classe ouvrière chinoise. Cela mine le processus de valorisation au niveau de la masse globale de valeur, et le capitalisme n’a pu que provisoirement se survivre au travers d’un « capitalisme inversé » dont la poursuite est impossible à moyen et long termes. 

       Le boom capitaliste des années 1990 a constitué l’âge d’or du « capitalisme inversé » en ce sens qu’il n’a jamais reposé sur sa propre base (un élargissement de la base de la valeur) mais plutôt sur l’expansion globale du capital fictif. Plus largement, ce que la World History appelle la « deuxième mondialisation » à partir des années 1980, c’est-à-dire l’expansion géographique du capital qui permet d’augmenter le taux d’exploitation du surtravail en délocalisant ou en investissant dans des pays à bas coûts, tout en ouvrant de nouveaux débouchés aux immenses masses de marchandises que les centres capitalistes produisent, est elle-même enchâssée dans l’inversion du rapport entre capital en fonction et capital fictif caractéristique du « capitalisme inversé ». C’est l’endettement massif privé et public dans les centres qui allaient constituer la base du boom périphérique de la « deuxième mondialisation ». Même le pseudo boom-chinois des années 2000 a été porté structurellement par le Circuit déficitaire Trans-Pacifique (voir aussi Robert Kurz, Vies et mort du capitalisme, Lignes, 2011) et n’est en rien le résultat de l’extension du travail de masse aux nouveaux prolétaires des « pays retardataires ». On sait que c’est ensuite la simple demande en matières premières de la Chine portée elle-même par ce circuit déficitaire (ce que ne voit pas du tout Olivier Blanchard dans son article publié dans Le Monde du 22 octobre 2015), qui allait alimenter le prétendu « miracle des BRICS » dans les années 2000 auquel a voulu nous faire croire la banque Goldman Sachs à l’origine de cet élément de langage. Comme l’ex-économiste en chef du FMI, combien de marxistes sont tombés dans le panneau en croyant en un nouveau régime d’accumulation auto-entretenue par l’exploitation du travail vivant en Asie (comme d’autres croient à l’arrivée prochaine d’un nouveau boom d’accumulation permis par la « croissance verte », les biotechnologies, la viande in vitro, l’économie collaborative des plateformes internet, etc.) ! Ces « miracles » de l’ « émergence » sont partout autant de mirages au fur et à mesure de l’éclatement en cours de cette économie de bulles mondiale. 

       Aujourd’hui, on a pour faire vite, un PIB mondial de 55 000 milliard $, tandis que le volume monétaire mondial des seuls produits dérivés fait 22 fois le volume du PIB mondial (soit 1,2 million de milliards de $) ! La capitalisation boursière mondiale représente à elle seule 50 000 milliards de $. Sans parler des autres formes de capital fictif et il faudrait évoquer le volume mondial du crédit d’Etat qui est aujourd’hui, avec la politique des Banques Centrales, la principale forme du capital fictif, the hope of last resort car l’industrie financière n’est même plus capable de perfuser le système mondial par une production auto-entretenue de capital fictif à partir du secteur privé. Malgré la dose de mammouth en termes de quantitative easing appliquée pour ranimer le PIB mondial (11 400 milliards d’euros ont été injectés dans l’économie mondiale par les Banques centrales depuis 2007) et la quantité de marchandises déversées par les équipements inanimés d’usines presque désertes, mais tournant sans arrêt et vomissant leurs produits sur le marché, l’encéphalogramme du « capitalisme inversé » (Trenkle et Lohoff) reste désespérément plat et la croissance de l’économie mondiale reste atone depuis 2008. Les immenses bulles étatiques qui tentent depuis 2008 le sauvetage de l’économie mondiale par le biais de cette expansion gigantesque du crédit d’Etat deviennent le point de départ de la prochaine mégacrise dont le potentiel destructeur se sera considérablement renforcé. 

       Dans La Grande dévalorisation de Lohoff et Trenkle, on voit toute l’importance à distinguer le « Marx exotérique » et le « Marx ésotérique ». Leur objectif est de chercher à décrire concrètement les formes phénoménales du « capitalisme inversé » en ce XXIe siècle (la 3ème partie de leur ouvrage : « Le déploiement historique du capital fictif »). Mais pour ce faire, ils doivent partir de ce point de départ nécessaire qu’est le Marx touchant à l’essence du capitalisme (le Marx ésotérique), à travers sa compréhension critique des formes basales du « capitalisme classique », de leur dynamique et de leur auto-contradiction interne absolue. Et c’est là la première partie de l’ouvrage qui, dans un incessant va et vient entre les niveaux de l'essence et des formes phénoménales, décrit le « capitalisme classique » caractérisé par le régime d’accumulation auto-entretenue de production de survaleur par l’exploitation du travail vivant. Mais pour décrire le « capitalisme inversé » mis en place dès la fin des années 1970, il leur faut aussi développer au-delà de Marx la théorie des formes basales, pour dans la deuxième partie de leur ouvrage opérer, « avec Marx, au-delà de Marx », une « refondation » du concept de capital fictif au niveau logique.

    http://www.palim-psao.fr/2015/12/les-vases-vides-font-toujours-beaucoup-de-bruit-a-propos-du-marx-exoterique-et-du-marx-esoterique-par-clement-homs-2eme-partie.html   

     

     

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    En réalité, donc, ce que ne comprenait déjà pas la Wertkritik, même si exceptionnellement "clairvoyante" dans ce passage, par rapport aux autres, et par rapport à tous les autres courants pseudo-"marxistes", c'est le rôle réellement central ...des Banques Centrales, dans la substitution de la création monétaire ex-nihilo à l'expansion du "capitalisme classique" déjà hors de combat en 2015, et déjà depuis la crise de 2007-2008, donc, et la répétition, précisément, de leurs politiques monétaires "non conventionnelles", devenues systémiques, de par le fait. 

     

    Même en Chine dans les usines de Fox Conn, 1 million de robots sont amenés déjà à remplacer la classe ouvrière chinoise. Cela mine le processus de valorisation au niveau de la masse globale de valeur, et le capitalisme n’a pu que provisoirement se survivre au travers d’un « capitalisme inversé » dont la poursuite est impossible à moyen et long terme.  

     

    En réalité, ce qui est donc "impossible à moyen et long terme", c'est bien la "poursuite du capitalisme classique" (4), mais pas du tout celle du banco-centralisme, "régulant" constamment la liquidité du "capital fictif" en alternant les variations de taux et de masse monétaire, en fonction des divers risques d'instabilité du système.

    La crise de 2020, dite "du covid" est en réalité  la correction brutale de celle (...le début de la même, donc!) commencée en 2019 suite précisément à une tentative mal avisée des Banques Centrales (5) d'en "revenir" à des caractéristiques du "capitalisme classique", finalement et définitivement impossible à "ressusciter"...

    Luniterre      

     

    PS: Quant au débat "Marx rouge productiviste" Vs "Marx vert écolo-décroissant", s'il n'est pas tout  fait anecdotique, il est pour le moins posé sur des bases tout à fait inconsistantes, précisément, du point de vue du matérialisme dialectique.

    Le Le "jeune Marx" des années 40 est en phase avec l'essor de la révolution industrielle et des possibilités d'amélioration sociale qu'elle apporte, et qui manquent encore aujourd'hui dans de grandes parties du monde où les conditions de vie des plus pauvres sont à peine au dessus de ce qu'elles étaient l'époque.

    Ce qui ne l'a donc pas empêché d'observer, avec le développement ultérieur de l'industrie, ses aspects néfastes sur les équilibres et les échanges entre la société humaine et son milieu naturel.

    Il est clair que pour Marx une alternative au système de domination de classe est à construire sur la base d'un équilibre entre les ressources réellement disponibles et les besoins sociaux, ce qui est explicitement formulé dans la Critique du Programme de Gotha. 

    Il n'y a donc pas de contradiction entre le développement approprié des forces productives et les besoins sociaux urgents à satisfaire, à commencer par sortir de la misère la part de l'humanité qui s'y trouve encore, et même de plus en plus, à nouveau, depuis la crise de 2020. 

    Mais ce "débat" particulièrement creux "croissance/décroissance" est bien utile pour le système pour détourner de la lutte sociale réelle une partie de la jeunesse et de la petite-bourgeoisie idéaliste vers des objectifs "sociétaux" qui rentrent dans le plan général de la mutation banco-centraliste mondiale. 

      

    PS 2: Le "post-capitalisme décroissant" des Kohei Saito et consorts ne s'oppose donc pas au système en termes de lutte de classe mais se contente de donner une coloration "rouge/verte" aux mutations mondialistes "post-capitalistes", c'est à dire, banco-centralistes, déjà en cours telles que planifiées selon le principe "vous ne posséderez rien mais vous serez heureux", et remplaçant un système de domination de classe par un autre. Le "post-capitalisme" banco-centraliste est un nouveau type de rapports de production fondé sur la robotisation de la production et des services, et non plus sur la domination et l'exploitation d'un prolétariat industriel, même s'il subsiste encore provisoirement dans certaines parties du monde. (6) 

     

    PS 3: Quand on parle d'"équilibre économique" possible dans une alternative au banco-centralisme il ne faut pas non plus y voir une quelconque caution du concept de pseudo-"économie circulaire". Par rapport à son milieu la société humaine est nécessairement un système "ouvert", à la fois aussi bien, par la force des choses, aux flux d'énergie "entrants" qu'aux flux "sortants" et le bilan, du point de vue thermodynamique, est nécessairement celui d'un accroissement de l'entropie globale, même si une bonne gestion peut y mettre une modération relative par rapport aux solutions actuelles désastreuses. 

    Quoi qu'il en soit, il n'y a donc pas de "recyclage" qui ne se fasse sans un apport extérieur et supplémentaire d'énergie, aussi "raisonné" soit-il, et donc néanmoins avec une contribution à l'augmentation globale d'entropie. (7)

     

    Toute production humaine étant aussi nécessairement une production d'entropie supplémentaire, il reste donc nécessaire de faire des choix raisonnés en fonction des besoins sociaux les plus urgents.

     

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    A la suite, un article très récent de communication systémique pour promouvoir la "littérature" de Kohei Saito, suivi de différents interviews et textes signés de lui traduits en français. 

    A la suite également, quelques notices de présentation de ses principaux ouvrages, avec en plus quelques recensions critiques.

    Lorsque les médias systémiques parlent de "thèse inattendue de Kohei Saito", il faut donc bien y voir une intention délibérée de promotion, vu que pour l'essentiel Saito ne fait que reprendre, en réalité, une piste déjà largement défrichée par l'américain John Bellamy Foster, près d'un quart de siècle plus tôt, à qui revient donc le vrai mérite d'avoir précisément rendu à Marx ce qui était évidemment son approche matérialiste et dialectique des rapports entre la société humaine et son milieu naturel.

     

    C'est pourquoi on a ajouté, au passage, la notice de son ouvrage essentiel, en traduction française, ainsi qu'une version PDF en lien de son original en anglais.

     

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    Marx décroissant: la thèse inattendue du Japonais Kohei Saito


    Par AFP le 25 Sep. 2024 à 03h00 (TU)  Mis à jour le 25 Sep. 2024 à 10h32 (TU) 

     

    Recyclage: le "Marxisme Vert Thunbergien" de Kohei Saito, un révisionnisme de plus au secours du banco-centralisme

    Kohei Saito, professeur de philosophie à l'Université de Tokyo, dans une forêt à l’ouest de la métropole de Tokyo, le 9 juillet 2024 AFP/Archives Philip FONG

     

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    Et si Karl Marx, au bout de sa réflexion, avait conclu que la seule issue était de sortir du capitalisme et décroître? C'est la thèse surprenante du philosophe japonais Kohei Saito, dans un livre à succès enfin traduit en français.

    "Moins! La décroissance est une philosophie" est le titre choisi par les éditions du Seuil pour cet essai paru en japonais en septembre 2020, traduit en anglais en janvier 2024.

    Un succès inattendu dans l'archipel: 500.000 exemplaires, avec sur la couverture le titre en allemand, "Das Kapital im Anthropozän" ("Le Capital dans l'anthropocène").

    Lors de ses séances de dédicace, le chercheur de 37 ans utilise un tampon qui le fait apparaître aux côtés du célèbre philosophe allemand à barbe blanche. Pour détendre l'atmosphère, explique Kohei Saito, venu promouvoir l'ouvrage à Paris, car "la philosophie, le marxisme, ce sont des sujets un peu lourds".

    L'essai est très accessible. Il explique pas à pas les concepts complexes, les événements historiques oubliés ou les auteurs méconnus, et il puise ses exemples dans notre vie quotidienne.

    Tout est parti de sa participation aux travaux de l'édition complète des écrits de Marx et Engels (MEGA, Marx-Engels-Gesamtausgabe). Kohei Saito est chargé de centaines de pages de notes de Marx sur les sciences naturelles. Il y découvre un penseur de plus en plus préoccupé, dans les années 1860-1870, par la surexploitation des ressources de la planète.

    "Exiger un changement"

    L'intuition du Japonais est que "Le Capital", dont le premier tome est publié en 1867, n'a jamais pu être achevé avant la mort de Marx en 1883, parce qu'il nécessitait une réorientation drastique. Friedrich Engels publia les tomes II et III sans prendre ce tournant.

     

     

    Photo datant de 1875 du philosophe allemand Karl Marx

     

    "Moins!" offre un plaidoyer pour le "communisme décroissant". Ce système redonnerait à la collectivité la propriété des biens communs, comme l'eau, l'électricité, les transports, etc. Et il supprimerait des activités économiques superflues comme le marketing ou l'échange de produits financiers dérivés, pour empêcher la catastrophe climatique inéluctable avec nos émissions de CO2. 

    On pense à Marie Kondo, autre Japonaise de la même génération qui a gagné une audience mondiale. Sa philosophie du rangement incite à ne garder que ce qui "procure de la joie".

    Celle de Kohei Saito nous exhorte à travailler moins et à cesser de considérer le prix des choses, au profit de leur véritable valeur, la "valeur d'usage".

    "Je remets en cause le système de production", lance-t-il. "Si vous réduisez le plastique que vous consommez au quotidien, le problème global de cette production de plastique, ou l'utilisation d'énergies fossiles pour commencer, ne change en rien".

    "Il faut exiger un changement de système, si vous culpabilisez par rapport à ça", ajoute-t-il.

     

    "Le capitalisme va stagner"

    L'auteur donne comme exemples la militante suédoise Greta Thunberg, la Convention citoyenne pour le climat en France ou les initiatives écologiques de la municipalité de Barcelone.

    Il évite un mot qu'on associe systématiquement au marxisme, révolution. "C'est un choix conscient", car au Japon, souligne-t-il, "nous ne jetons pas de pierres sur la police quand nous manifestons, nous ne brûlons pas de voitures".

    Mais c'est bien un tournant radical que prône Kohei Saito, pas celui d'une "croissance verte" ou d'un "écosocialisme" sous des gouvernements de gauche. Au contraire: réaliser un modèle de société que Marx n'a pas eu le temps de dessiner, lui qui à la fin de sa vie était fasciné par les communautés agraires médiévales de sa région natale en Allemagne, les "Markgenossenschaften".

    Le projet est pointu, et la résistance du capitalisme à son propre effacement risque d'être impitoyable. Kohei Saito y croit, "politiquement optimiste".

    "Dans les 20 prochaines années peut-être, je pense que la situation va empirer. Le capitalisme va stagner, il y aura plus d'inégalités", parie-t-il. "Je pense que nous sommes à un moment de bifurcation. Le fascisme, ou le communisme de décroissance".

     

    https://information.tv5monde.com/science/marx-decroissant-la-these-inattendue-du-japonais-kohei-saito-2741357

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    Kohei Saito chez Mélenchon... (Institut La Boétie)

     

     

    L'Institut La Boétie est un think tank français créé le 21 octobre 2019 par le conseiller d’État Bernard Pignerol1. Affilié au parti politique français La France insoumise, il est actuellement co-présidé par Jean-Luc Mélenchon et Clémence Guetté2.     https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_La_Bo%C3%A9tie_(2020)

     

     

     

     

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    Les paroles volent, les écrits restent: entretien avec Kohei Saito

     

     

     

     

     

     

     

     

    Entretien avec Kōhei Saitō: Le Capital dans l’Anthropocène (Hitoshinsei no ‘Shihonron’)

    18 mai 2023

     

    Nous republions un long entretien avec Kōhei Saitō réalisé le 12 janvier 2023 par Emilie Letouzey et Jean-Michel Hupé de l’Atelier d’Écologie Politique . En remerciant vivement Emilie Letouze,  Jean-Michel Hupé et la rédaction de Terrestres.org pour l’autorisation de cette republication.

    Lorsqu’en 1867 Marx publie à Hambourg le livre I du Capital, cinq longues années sont nécessaires pour écouler le tirage de 1 000 exemplaires. Cent-cinquante ans plus tard, un universitaire japonais publie « Le Capital dans l’Anthropocène » qui se vend à 500 000 exemplaires en quelques mois… Kōhei Saitō y propose une relecture écologiste du philosophe allemand, alliant décroissance et communisme. Le « redoutable missile » que Marx croyait avoir « lancé à la tête de la bourgeoisie » vient-il d’être à nouveau mis en orbite depuis le Japon ? Éléments de réponse dans cet entretien avec l’auteur.  Kōhei Saitō

    En 2020, l’universitaire Japonais Kōhei Saitō, spécialiste de Karl Marx, publie Le Capital dans l’Anthropocène  (Hitoshinsei no ‘Shihonron’), un essai dense et radical sur la catastrophe en cours et à venir, véritable manuel d’écologie politique. Succès inattendu, le livre se vend à un demi-million d’exemplaires. Saitō est invité partout et débat volontiers dans les journaux, à la télévision ou sur les réseaux sociaux. Dans un langage clair et concis, il expose sa position anticapitaliste et assume un engagement citoyen peu commun pour un chercheur au Japon.

    Au centre de son analyse : Marx, dont Saitō a décortiqué les carnets tardifs, dans lesquels il voit une inflexion majeure de la pensée de l’auteur du Capital par rapport à l’environnement. Un Marx écologiste avant l’heure, tel que dépeint par les éco-socialistes ? Oui, mais l’analyse de Saitō va plus loin puisqu’il place la décroissance au centre de son propos. Car en plus d’avoir fait ses classes parmi les éco-socialistes, Saitō s’inscrit dans le renouveau de la pensée décroissante, parfois appelé « la voie catalane1 ». Au Japon, qui vit dans la nostalgie de la Haute croissance (1955-1973) et a pour programme gouvernemental le « Nouveau capitalisme » (Atarashii shihonshugi), il est peu dire que cela ne va pas de soi.

    Que contient donc ce livre à succès, dont une version anglaise remaniée, plus académique, est parue en février 20232 ? Saitō y dresse le constat du désastre social et écologique du capitalisme, expliquant les mécanismes d’externalisation d’une charge devenue monumentale sur les humains et la nature. Démontant le solutionnisme technologique et réfutant le Green New Deal, il esquisse quatre scénarios possibles pour le futur : fascisme climatique, maoïsme climatique, barbarie, et un quatrième scénario d’abord nommé « X » et dévoilé plus avant, au terme d’une partie centrale sur la question des communs. Ce scénario, qui constitue la proposition centrale de l’ouvrage, c’est le communisme décroissant – seul à même, selon Saitō, de parer au pire et d’assurer équité, justice et abondance. « Pour ne pas terminer l’Histoire », il appelle enfin à la mobilisation, même minoritaire.

    Le Capital dans l’anthropocène recourt donc à Marx pour lutter contre la catastrophe socio-climatique en cours ; de la même manière, Le Capital depuis zéro, dernier ouvrage de Saitō sorti au Japon en janvier 20233, utilise Le Capital pour parler aux gens de leurs problèmes au travail, de la précarité au Japon ou des raisons qui nous poussent à consommer sans relâche. Une posture qui peut sembler paradoxale puisque la spécificité de Saitō est de s’appuyer sur ce qui n’est justement pas dans Le Capital4, et qui lui vaut d’être en désaccord avec de nombreux marxistes.

    Dans son bureau de l’université de Tōkyō avec vue sur le mont Fuji, Kōhei Saitō revient sur le succès du Capital dans l’anthropocène et nous explique comment il dépasse l’apparente contradiction entre décroissance et communisme : en partant des communs, tout simplement.

      

    Terrestres : Dans votre livre Le Capital dans l’Anthropocène vous défendez le communisme décroissant comme solution politique (voire civilisationnelle) à l’effondrement prochain des sociétés et de la vie dans l’Anthropocène. Votre proposition converge avec les tendances récentes du mouvement de la décroissance, mais elle est originale pour au moins trois raisons. La première est que vous êtes un spécialiste de Marx ; la deuxième est que vous poussez clairement la décroissance vers la gauche en remettant la notion de communisme au goût du jour ; la troisième est que vous écrivez depuis le Japon, où vous rencontrez un succès important. Le terme « décroissance » est déjà considéré comme une provocation volontaire, celui de « communisme » ressemble à une provocation supplémentaire. Comment les définissez-vous ? 

    Kōhei Saitō : En effet, la décroissance et le communisme ont tous deux une très mauvaise image, et ces termes peuvent être compris de différentes façons. Je les combine intentionnellement car j’espère que le négatif multiplié par le négatif sera quelque chose de positif qui ouvrira une nouvelle façon de penser. Mais mon point de départ était relativement simple. La décroissance est incompatible avec le capitalisme car, par définition, le capitalisme est un système de valorisation constante du capital : le capital s’accroît lui-même à l’infini. Dans le monde d’aujourd’hui, cela est représenté par l’augmentation du PIB et la croissance économique comme impératif principal de notre société. Donc si nous prônons la décroissance, nous devons être anticapitalistes : la décroissance sous le capitalisme est impossible, ce sont deux choses qui sont tout simplement incompatibles.

    « La décroissance est incompatible avec le capitalisme car, par définition, le capitalisme est un système de valorisation constante du capital. » (Saitō Kōhei)

    C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai pensé que mon parcours de spécialiste du marxisme serait en quelque sorte utile. D’une part parce que je pense que le marxisme, ou Marx en tant que philosophe, est l’un des rares penseurs qui analyse de manière très critique et systématique le mode de production capitaliste. D’autre part parce que des gens qui appellent à la décroissance, comme Serge Latouche – qui est célèbre même au Japon, puisque trois ou quatre de ses livres sont traduits en japonais – plaident pour une troisième voie par rapport au capitalisme et au socialisme. Latouche n’a jamais dit clairement que, pour sa proposition de décroissance, il serait nécessaire que le socialisme surmonte le capitalisme. C’est pourquoi j’étais un peu méfiant à propos de la décroissance alors que je connaissais le concept depuis longtemps. De même au Japon, Yoshinori Hiroi 広井良典 ou Keishi Saeki 佐伯啓思 sont connus pour avoir utilisé le concept de décroissance, mais ils n’ont jamais dit que l’alternative serait le socialisme ou le communisme. En raison de l’expérience du passé, ils hésitent à utiliser ces termes ou même à revenir à Marx.

    Mon approche est différente. Ma génération aussi est différente. Je suis né en 1987 : quand j’ai grandi, l’Union Soviétique avait déjà disparu et je n’ai pas eu ces mauvaises expériences avec le parti communiste. Mais cela ne veut pas dire que je veux revenir au communisme soviétique ou au socialisme à la chinoise. Quand j’utilise Marx, je travaille à partir de divers carnets non publiés dans le cadre du « projet MEGA5 », où nous découvrons beaucoup de nouvelles idées. L’une de ces idées est que Marx était un penseur très écologique, et j’ai découvert que sa critique écologique du capitalisme pouvait être très utile.

    « Dans le sillage de Marx, je redéfinis le communisme comme une forme d’association et non un capitalisme d’État bureaucratique. » (Saitō Kōhei)

    Par exemple, Marx n’a pas plaidé pour une planification hiérarchique de la société à la soviétique : il met en avant le concept d’association, qui est beaucoup plus du genre bottom-up. Je me suis basé sur ce type de compréhension très largement partagée parmi les marxistes japonais, qui ont montré que la vision du socialisme de Marx est très différente de celle de l’Union Soviétique6. L’Union Soviétique est souvent caractérisée comme un capitalisme d’État – et je suis d’accord avec cela. Ce que j’essaie donc de faire, c’est de redéfinir le communisme comme une forme d’association et non un capitalisme d’État bureaucratique. Il s’agit plutôt de la façon dont diverses formes d’associations gèrent les communs de manière démocratique.

    Ma définition du communisme est donc très simple : le communisme est une société basée sur les communs. Le capitalisme a détruit les communs avec l’accumulation primitive, la marchandisation7 des terres, de l’eau et de tout le reste. C’est un système dominé par la logique de la marchandisation. Ma vision du communisme est la négation de la négation des communs : nous pouvons dé-marchandiser les services de transport public, le logement public, tout ce que vous voulez, mais nous pouvons aussi les gérer d’une manière plus démocratique – pas à la façon de quelques bureaucrates qui régulent et contrôlent tout. Nous pouvons avoir un système de gestion plus bottom-up.

    J’accepte généralement ce que les adeptes de la décroissance disent, mais j’essaie de combiner deux courants dans le « communisme décroissant ». Je pense même que, à la fin de sa vie dans les années 1880, Marx avait de la sympathie pour ce genre d’idée que j’appelle communisme décroissant.

     

    Il y a quelque chose qui n’apparaît pas dans les traductions, c’est qu’en japonais vous écrivez komyunizumu (コミュニズム) et non kyōsanshugi (共産主義, qui signifie « communisme »). Vous avez aussi mentionné le terme komonizumu (コモニズム, « commonisme ») : est-ce un terme que vous utilisez également ? 

    Au Japon en effet, « communisme » écrit avec les caractères chinois 共産主義 est généralement associé à l’Union Soviétique, à la Chine, ou au parti communiste japonais. C’est donc intentionnellement que j’utilise le terme komyunizumu コミュニズム pour différencier ma compréhension du terme conventionnel. Mais comme il y a des gens qui ne saisissent pas la nuance, j’ai dit dans une interview que « la société basée sur les communs est le communisme, donc on pourrait même dire commonisme ». Ce terme est en fait proche de ce que je veux exprimer.

    Le communisme est généralement associé à la notion de révolution, qui n’est pas mentionnée dans votre livre. Dès lors, quel est le processus pour aller vers ce communisme décroissant si ce n’est pas la révolution ? Comment voyez-vous cette transition ? 

    C’est une question très importante. Ma vision du communisme est très différente de la révolution prolétarienne, de la dictature du prolétariat et de ce genre de choses. Ce que j’essaie de défendre, c’est l’expansion graduelle des communs.

    Le capitalisme est le processus d’expansion constante de la marchandisation de tout. Le processus à suivre devrait donc être la démarchandisation progressive de ce qui a été marchandisé. Cela me semble plus réaliste et plus proche de ce à quoi Marx pensait, surtout dans ses dernières années. Par exemple, si vous lisez le volume 1 du Capital, il explique pourquoi la réduction de la journée de travail est une stratégie très importante pour le mouvement ouvrier. Ce n’est pas révolutionnaire, d’accord, car ce n’est pas en raccourcissant la journée de travail que nous détruirons le capitalisme. Mais Marx pense que c’est une condition préalable. Parce que lorsque les travailleurs et travailleuses travaillent douze heures par jour, ils et elles n’ont pas de temps pour les mouvements sociaux ou pour étudier. Regardez les travailleurs et travailleuses japonaises, qui travaillent tellement qu’ils et elles sont épuisé·es et ne font rien d’autre que regarder Youtube. Je pense donc qu’il est essentiel de raccourcir la journée de travail.

    « Contre l’expansion constante de la marchandisation, le processus vers le communisme devrait être la démarchandisation progressive de ce qui a été marchandisé. » (Saitō Kōhei)

    De même, il est très important que les gens ne dépendent pas autant des échanges monétaires et marchands. L’État-providence en Europe occidentale me paraît donc plus proche de la vision du socialisme de Marx que l’Union Soviétique. Parce que l’Europe occidentale a démarchandisé l’éducation, une partie du secteur médical et des soins, et même du logement8. Parce que les gens peuvent vivre – ou du moins peuvent sentir qu’ils peuvent vivre – sans dépendre entièrement du travail salarié, ils ont plus de liberté pour s’engager dans d’autres activités non commerciales, non capitalistes. Il peut s’agir d’art, d’activités culturelles, de sport, d’activités politiques, de n’importe quoi. Au Japon, il n’y a pas beaucoup d’endroits où les gens peuvent se réunir sans payer, alors nous allons toujours à l’izakaya9 pour nous réunir – cela reste une activité très marchandisée, je trouve.

    Plus nous arriverons à étendre les communs, plus nous aurons de liberté, plus nous aurons d’espaces pour des activités non-capitalistes ou même anticapitalistes. Et cela changera notre façon de penser et notre comportement, ce qui aidera à construire un mouvement social plus large et plus radical. Je pense que ce processus va s’étendre, s’étendre, s’étendre, et qu’il y aura un moment où la logique de cette valorisation constante du capital ne sera plus la force organisatrice centrale ou principale de la société.

    Donc, ce n’est pas du communisme pur : ma définition est très différente dans le sens où j’admets que les échanges monétaires et marchands peuvent encore exister dans une société future, mais de façon limitée. Il s’agit d’un autre type de société.

    Les deux ouvrages de Kōhei Saitō dans une librairie : « Le Capital dans l’anthropocène » et « Le Capital depuis zéro ». La recommandation des libraires dit : « Tout le monde connait Le Capital, mais à cause de sa difficulté et de sa longueur, personne ne parvient vraiment à poursuivre la lecture…Mais Kōhei Saitō vient renverser cet état de fait ! Avec son approche depuis le point de vue du “métabolisme”, il explique avec soin l’essence du capitalisme et sa signification actuelle…»

    Votre proposition pour étendre les communs semble très proche de ce que la communauté de la décroissance10 appelle des « réformes non réformistes ». En ce sens, « commonisme » serait moins ambigu en Europe que « communisme ». Mais, d’un autre côté, vous appelez de vos vœux une alliance rouge-verte, et parler de « communisme » est clairement un appel à la gauche. Avec les traductions de vos livres, qu’attendez-vous de la gauche en Europe, où la gauche et les syndicats sont encore très attachés à la croissance, au pacte fordiste, etc. ? L’utilisation du terme communisme est-elle une tentative pour construire une stratégie de contre-hégémonie à la croissance en favorisant une alliance rouge-verte ? 

    Oui, le premier point est très important : j’ai été influencé par Joachim Hirsch, le marxiste allemand, qui prône quelque chose de similaire : le « réformisme radical ». C’est une réforme, mais c’est radical parce que nous voulons aller au-delà du capitalisme.

    Le deuxième point concernant l’alliance rouge et verte est aussi très important. Ce que j’essaie de faire en mettant en avant ce concept de communisme, c’est de souligner que nous devons aspirer à un post-capitalisme. Les adeptes de la décroissance ont parfois été ambivalents sur ce point. Cela a changé récemment, avec par exemple Jason Hickel et d’autres, plus anticapitalistes, mais dans la génération de Serge Latouche et même André Gorz, les concepts de socialisme et de communisme n’étaient pas mis en avant.

    « Alors que j’adhérais partiellement au Green New Deal, j’ai changé d’avis il y a trois ans : la décroissance est la seule solution. » (Saitō Kōhei)

    En même temps, je suis un universitaire marxiste et je veux donc aussi influencer mes amis éco-marxistes comme John Bellamy Foster ou Paul Burkett. Michael Löwy, dont je suis proche, a souvent dit par le passé que la décroissance était une mauvaise stratégie politique – même Foster n’a jamais vraiment dit que nous avions besoin de la décroissance ou d’une économie stationnaire. Je voulais les faire changer d’avis. Je pense qu’ils sont toujours prisonniers d’une vieille façon de penser, sans doute parce que le marxisme est favorable aux technologies, et aussi parce qu’ils considèrent que l’idée de décroissance n’est pas une idée attractive pour la classe ouvrière et ne deviendra jamais une force politique de contre-hégémonie.

    Mais la situation a changé, la crise climatique s’aggrave vraiment. J’ai d’ailleurs moi-même évolué – surtout après Greta Thunberg, que beaucoup de gens ont soutenu, notamment les jeunes. Alors que j’adhérais partiellement au Green New Deal, j’ai changé d’avis il y a trois ans : la décroissance est la seule solution.

    Ainsi, dans mon premier livre11, j’ai essayé de surmonter le clivage entre verts et rouges. Dans mon deuxième livre12, j’essaie de surmonter l’antagonisme entre le marxisme et la décroissance.

    Est-ce que ça marche ? Est-ce que les marxistes évoluent vers la décroissance ? Et qu’en est-il du parti communiste, qui est encore assez fort au Japon ? 

    Le parti communiste ignore mon travail. Tout en profitant du succès de mon livre puisque les gens parlent de Marx. Il prône la croissance et continue d’affirmer que la décroissance est irréaliste. Quant aux marxistes japonais, des hommes âgés pour la plupart, ils ne comprennent pas la gravité de la crise climatique, il est donc très difficile de dialoguer.

    Mais si vous regardez en dehors du Japon, l’année dernière, Michael Löwy a écrit un article14 avec Giorgos Kallis dans la Monthly Review où il appelle explicitement à une décroissance éco-socialiste13. C’est un très grand changement. Je lui ai demandé : « Vous avez changé de position ? », il a répondu : « Oui ». Et le fait que la Monthly Review publie cet article signifie que Foster14 change aussi de position. Il a lu mes interviews et il apprécie ma proposition de communisme décroissant. Foster prend donc aussi clairement position pour la décroissance.

    La stratégie de la décroissance en Europe, telle que développée notamment à Barcelone par Giorgos Kallis et d’autres, a beaucoup plus appelé à des alliances avec l’éco-féminisme qu’avec le communisme. Nous n’avons pas vu beaucoup de références à l’écoféminisme dans votre livre. Est-ce un choix conscient de votre part de ne pas le faire ? 

    Je pense que c’est l’une des faiblesses centrales de ce livre (Le Capital dans l’anthropocène) parce que je me suis concentré sur ma nouvelle interprétation de Marx. Je suis également un universitaire homme et j’ai un peu hésité à mettre en avant l’éco-féminisme comme pilier central de mon argumentation. Mais j’aurais quand même dû intégrer davantage ce type d’argument dans mon livre. Dans Marx in the Anthropocene : Towards the Idea of Degrowth Communism (2023), je fais intervenir des autrices comme Stefania Barca, Ariel Salleh, Sylvia Federici et d’autres15. Mais ce que je voulais établir, c’est une interprétation entièrement nouvelle du Marx tardif, qui est ma spécialité, et c’est ce que je peux apporter de plus à la division entre le marxisme et la décroissance.

    « Par opposition au socialisme d’État du XXe siècle, le communisme du XXIe siècle devrait être anarchiste, l’utopie que nous recherchons devrait être anarchiste. » (Kōhei Saitō)

    Vous ne mentionnez également l’anarchisme qu’une seule fois, pour l’écarter, alors que vous parlez beaucoup des expériences actuelles à Barcelone. L’anarchisme espagnol qui a culminé à Barcelone dans les années 30 et toutes les initiatives d’organisation horizontale et d’autonomie qui en sont issues sont en fait très similaires à ce que vous décrivez à travers le communisme décroissant. Vous citez également David Graeber. L’anarchisme n’est-il donc pas pertinent pour vous, d’une manière ou d’une autre ? 

    En fait, je viens d’écrire un nouveau livre (en japonais) dans lequel il y a un chapitre sur la Commune de Paris, et j’y écris dans un sens clairement positif que la position du Marx tardif est en fait un « communisme anarchiste » (anākisuto-komyunizumu). Par opposition au communisme ou au socialisme du XXe siècle, c’est-à-dire le socialisme d’État, je soutiens que le socialisme ou le communisme du XXIe siècle devrait être anarchiste, que l’utopie que nous recherchons devrait être anarchiste. Et c’est très proche de ce que Marx préconisait pendant la guerre civile en France dans son analyse de la Commune de Paris.

    Et pas seulement de Marx, mais aussi de gens comme Peter Kropotkine, Élisée Reclus et William Morris. Ces auteurs sont également favorables à un post-capitalisme de type décroissance. Mais ils ont été marginalisés au XXème siècle et le récit du socialisme est devenu le marxisme-léninisme, centré sur l’État et sur le développement constant des technologies et de la bureaucratie. C’est totalement à l’opposé de ce qui était tout à fait central au XIXème siècle. Il y a donc eu une déformation du socialisme et du communisme à cause de l’Union Soviétique. Nous devons redécouvrir ce qui a été perdu, dont cette idée de communisme décroissant.

    Vous avez eu beaucoup de succès au Japon avec des concepts a priori peu populaires. Comment expliquez-vous ce succès japonais ? Vous mentionnez souvent le jeune public comme une des clés de ce succès, mais avez-vous été lu également par des précaires ou par les milieux d’affaires ? 

    Oui, beaucoup par les milieux d’affaires ! La première phrase, qui dit que les Objectifs du Développement Durable (ODD) sont le nouvel opium du peuple, a été assez populaire parce qu’au Japon tout le monde parle des ODD : les gens portent des badges « ODD » sans savoir ce que cela signifie. Je pense que mon livre est devenu quelque chose que les milieux d’affaires doivent connaître, mais je ne suis pas sûr qu’ils comprennent vraiment ce que signifie le communisme décroissant, et je ne pense pas qu’ils soient d’accord.

    Mon livre se compose de deux parties. La première partie est sur les limites du capitalisme, qui est incapable de résoudre la crise climatique. Je pense que les gens ont lu attentivement cette partie. Mais en ce qui concerne la deuxième partie, sur la solution, ils ne sont pas d’accord. Dans d’autres pays comme l’Amérique avec la génération Z, ou dans la mouvance de Greta Thunberg, la jeune génération a davantage de sympathie envers les idées socialistes. Des mouvements radicaux émergent. Je dis toujours aux hommes d’affaires16 : « Vous allez travailler avec ces jeunes générations pendant les dix ou vingt prochaines années, alors vous devriez savoir quelles sont les tendances générales dans les autres pays. » Alors ils s’intéressent à mes idées sur le socialisme et le communisme, ainsi qu’à la discussion générale sur la décroissance à l’ère de la crise climatique. J’ai l’impression que ça marche.

    Et quelle est la réception par les travailleurs et travailleuses précaires ? Sachant qu’il y a eu une forte augmentation de la précarité et de la pauvreté au Japon au cours des trente dernières années ? 

    Il y a en effet une génération un peu plus âgée que moi qu’on appelle la « génération de l’âge de glace de l’emploi17 » qui était étudiante à l’université au début des années 1990 quand la bulle japonaise a éclaté et qui n’a pas pu trouver d’emploi. Aujourd’hui encore, cette génération précaire est souvent très pauvre. Son avis est que la stagnation de l’économie japonaise est due à l’austérité. Elle plaide donc en faveur d’une augmentation des dépenses gouvernementales, de l’« assouplissement quantitatif » suivant la Théorie Monétaire Moderne18, afin que l’économie japonaise croisse davantage, qu’il y ait plus d’emplois, que les salaires augmentent. Donc, souvent, les précaires n’aiment pas mes idées, ni l’idée de décroissance.

    Il existe un clivage malheureux dont la cause profonde est le capitalisme. Au Japon, il y a ce groupe appelé Hankinshukuha, « groupe anti-austérité », qui combat la décroissance. Ce groupe soutient que le Green New Deal est important, qu’il faut plus d’emplois verts, et que le capitalisme est bien alors que la décroissance va créer plus de pauvreté, de chômage : « le communisme de Saitō est trop extrême ». Je suis critiqué par des figures populaires parmi les travailleurs et travailleuses précaires, comme le parti populiste de gauche Reiwa shinsen-gumi de l’acteur devenu politicien Tarō Yamamoto 山本太郎. 

    Vous débattez volontiers avec des adeptes du capitalisme, qui peuvent admettre que le capitalisme est peut-être allé trop loin mais qui pensent que nous pouvons le réformer et que tout ira bien. Vous vivez également dans le pays du « Nouveau Capitalisme », nom du programme gouvernemental actuel. Qu’en est-il de cette tendance réformiste ? 

    Je pense que le « Nouveau Capitalisme » (Atarashii shihonshugi) du premier ministre Kishida a été partiellement influencé par le succès de mon livre, où je critique le capitalisme. À l’époque, les journaux et magazines économiques en parlaient et j’ai été beaucoup lu dans les milieux politiques, y compris au Parti Libéral Démocrate [droite nationaliste, NDLR] au pouvoir. Le ministre de l’environnement, Shinjirō Koizumi (qui est le fils de Junichirō Koizumi19 ) a même été interpellé lors d’une discussion au parlement : « Avez-vous lu le livre de Saitō ? Il critique la politique actuelle et dit que l’économie verte n’est pas possible ! ». Le « Nouveau Capitalisme » de Kishida est donc une sorte de réponse.

    Une réponse de type Greenwashing ? 

    Oui, mais intéressante.

    En tant que contre-hégémonie ? 

    Oui. Mais il n’y a eu aucun changement substantiel depuis que cette politique a été lancée il y a deux ans. L’idée de redistribution de Kishida a disparu, il ne parle plus de corriger l’inégalité des richesses. À la place, il nous recommande d’investir dans le marché boursier ! C’est devenu le contraire, c’est devenu un non-sens.

    Lorsque je discute de ce type de tentative de réforme du capitalisme, mon principal argument est simple : lorsque l’économie se développe, historiquement, l’utilisation de l’énergie et des ressources augmente également. Donc, à moins que ce découplage entre la croissance économique et l’utilisation des ressources et de l’énergie ne devienne possible, si nous essayons de continuer à croître, cela conduira à un désastre écologique – or ce découplage n’a pas lieu.

    Nous devons donc renoncer à la croissance économique : cela ne signifie pas que nous devons vivre dans la pauvreté, n’est-ce pas ? Je ne dis pas que nous devrions réduire l’éducation, les transports publics ou les services médicaux. Je dis simplement que nous n’avons pas besoin d’autant de supérettes, de McDonald’s ou de gyūdon20, ou de fast fashion Uniclo ou Muji, ces choses peuvent être réduites sans réduire notre bien-être social. Nous vivons dans une société de production et de consommation excessive.

    Dans Le Capital dans l’Anthropocène, vous mentionnez souvent que nous avons un mode de vie impérial. Dans la première partie de votre livre, on voit que le Japon est très dépendant et vulnérable, et peut s’effondrer très facilement s’il y a une crise majeure (par exemple la majorité de la nourriture est importée). De même qu’avec la guerre en Ukraine, les gens en Europe ont soudain réalisé à quel point nous sommes dépendants de l’économie mondiale. Avez-vous réussi à faire prendre conscience de cette vulnérabilité ? 

    Ce qui s’est passé au Japon après le déclenchement de la guerre en Ukraine est plutôt réactionnaire. Les gens se sont focalisés sur des réalités économiques à court terme, par exemple comment obtenir plus de gaz ou plus de pétrole, et nous parlons maintenant de prolonger l’utilisation des centrales nucléaires – qui ont maintenant 40 ans mais que nous essayons de prolonger à 60 ans. Beaucoup attribuent l’inflation à la guerre ou à l’énergie verte, et réclament davantage d’énergie nucléaire ou de charbon.

    Les gens ont tendance à oublier la crise à long terme du changement climatique. Bien sûr, certaines et certains – dont je fais partie – disent que c’est un problème et que nous devons avoir une plus grande autosuffisance énergétique et alimentaire parce que nous sommes trop dépendants de la Chine, de la Russie et d’autres pays, et que si quelque chose arrive avec la Chine, nous serons toutes et tous morts. Mais je pense que l’opinion publique générale penche plutôt de nouveau vers le nucléaire et estime que nous avons besoin d’autres moyens pour obtenir de l’énergie et la sécurité alimentaire.

    Vous employez dans votre livre une expression très forte : l’« état de barbarie » (yaban jōtai), qui en japonais renvoie à une image horrible de ce que le changement climatique peut produire si nous ne faisons rien. Cette image a-t-elle choqué les gens ? 

    J’utilise ce terme pour que les gens se rendent compte de la gravité de cette crise. Vous êtes au Japon depuis un certain temps : vous avez vu que l’intérêt général pour la crise climatique est très faible. Il n’y a pas de parti vert, nous n’avons pas de discussion sérieuse sur le Green New Deal, des entreprises comme Toyota ne fabriquent même pas de voitures électriques, Kishida parle de centrales à charbon de haute technologie… Ce retard est choquant, même pour moi !

    Suite à la popularité de mon livre, je pensais que les gens s’intéresseraient davantage à la crise climatique. C’est tout l’intérêt d’écrire ce genre de livre grand public. Mais dans la société japonaise, la crise climatique est marginalisée. C’est très différent de la France, de l’Allemagne, des États-Unis. Je ne comprends pas et j’ai besoin de trouver une explication !

    Parmi les collègues avec lesquel·les j’en parle, personne n’en a. Certain·es disent que c’est parce que le Japon a beaucoup de catastrophes naturelles, comme des tremblements de terre, et que les Japonais·es penseraient donc que la nature est quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler. Ils ou elles considéreraient le changement climatique comme quelque chose auquel il faut s’adapter, et non pas contre lequel lutter. Au contraire, les Européen·nes penseraient que l’être humain peut dominer la nature : très contrariés que la nature se révolte, ils et elles essaient de faire quelque chose. Mais c’est une explication très culturelle. En tant que marxiste, je recherche des explications plus socio-économiques. Mais je n’en ai pas encore trouvé.

    Vous faites un travail théorique, mais vous participez aussi à des manifestations. Quelle est votre position en tant que chercheur, et surtout en tant que penseur radical ? 

    Le Japon est une société plutôt conservatrice. Ainsi, simplement participer à une manifestation est considéré comme quelque chose de très dangereux. Beaucoup de gens détestent ce genre d’activités, et même s’ils sont intéressés, ils ne participent pas parce qu’ils ont peur d’être considérés comme des fous furieux. En tant que professeur qui enseigne à l’université j’ai davantage de liberté de m’exprimer en public. Je considère cela comme une sorte de responsabilité sociale que je dois toujours assumer. C’est pourquoi je vais aux manifestations et aux rassemblements chaque fois que je le peux. En même temps, je ressens souvent les limites d’une approche purement théorique : je pourrais me contenter de lire les carnets de Marx dans ce bureau, mais cela ne créera pas une théorie utile au monde d’aujourd’hui !

    Je pense que le changement émerge vraiment des pratiques, des mouvements sociaux. C’est pourquoi j’ai écrit un autre livre pour lequel je me suis rendu dans de nombreux endroits au Japon et j’ai essayé d’apprendre des actions locales ou des activistes LGBTQ, par exemple. Comme vous l’avez remarqué, mon approche manque de perspective éco-féministe, notamment. Bien sûr, je peux apprendre en lisant des livres écrits par des universitaires féministes, mais je dois aussi me rendre dans les endroits où les problèmes se posent, où les gens manifestent et protestent, où je peux en apprendre davantage. Je suis souvent en position d’enseigner, et les occasions d’apprendre se font de plus en plus rares. Alors qu’il y a tant de choses que je dois apprendre sur le féminisme, l’anti-impérialisme… Je suis un universitaire masculin vivant à Tokyo, plutôt aisé. En tant que membre privilégié de la société, j’ai besoin d’autres perspectives.

     

    Notes 

    1.      Emanuele Leonardi, Décroissance et marxisme : la voie catalaneTerrestres, 6 janvier 2021. Voir également : Timothée Parrique et Giorgos Kallis, La décroissance : le socialisme sans la croissance,Terrestres, 18 février 2021 ; Giorgos Kallis et Giacomo d’Alisa, La Décroissance et l’État : une approcheGramscienne, Terrestres, 31 mai 2022. Kōhei Saitō est d’ailleurs invité comme keynote speaker à la conférence internationale sur la décroissance à Zagreb fin août 2023.[]

    2.     Version anglaise numérique (version papier prévue en avril) dont Romaric Godin a récemment rendu compte sur Mediapart ; quant à la version espagnole du « Capitaldans l’anthropocène » (« El Capital en la era del Antropoceno », Sine qua non, 2022), il s’agit d’une traduction littérale.[]

    3.     « Zero kara no Shihonron» (NHK editions), également un succès avec 150 000 exemplaires vendus en deux mois.[]

    4.    Voir Kōhei Saitō, La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital(Syllepse, 2021), une analyse à la lumière des carnets de notes du Marx tardif portant notamment sur les sciences naturelles et l’agriculture, jusque-là peu étudiés. Comme bien résumé par  Romaric Godin (cit.), les livres II et III du Capital ont  été publiés par Engels à partir des notes de Marx, mais Engels  n’avait pas suivi l’évolution de la pensée de Marx. Si Marx  n’a pas achevé l’écriture du Capital, suggère Saitō,  c’est que ses nouvelles connaissances et idées ne lui permettaient plus d’arriver à une synthèse cohérente.[]

    5.     La Marx-Engels-Gesamtausgabe(MEGA) est la collection  académique et critique de tous les écrits de Karl Marx et  Friedrich Engels, comprenant aujourd’hui 65 volumes, sur 114 prévus. (https://marxforschung.de/mega%C2%B2/).[]

    6.    Saitō précise : « Par exemple Teinosuke Ōtani 大谷禎之介, célèbre pour la théorie des associations de Marx, Minoru Tabata 田畑稔 ou Ryūji Sasaki 佐々木隆治. »[]

    7.     Le terme anglais est « commodification », parfois utilisé tel quel en français.[]

    8.    Cette défense de l’État-providence européen peut sembler étonnante à un lecteur ou une lectrice européenne après plusieurs décennies de détricotage néolibéral. Ce qu’il en reste aujourd’hui est cependant encore incomparable à la situation au Japon. A noter que Saitō n’appelle pas pour autant à un retour d’un État fort, soit-il « providence », puisqu’à la suite de Marx il met en avant la notion d’association, et il reconnaît plus loin être proche des conceptions anarchistes. L’argument ici est l’importance d’avoir du temps et de la liberté hors des relations marchandes.[]

    9.    Sorte de bar-restaurant.[]

    10. Pour une très bonne synthèse des discussions actuelles au sein de cette communauté, voir Matthias Schmelzer, Andrea Vetter et Aaron Vansintjan (2022), The Future is Degrowth : A Guide to a World beyond Capitalism, Londres, Verso ou Timothée Parrique (2022), Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance, Paris, Seuil.[]

    11.   Kōhei Saitō (2017), Karl Marx’s Ecosocialism: Capital, Nature, and the Unfinished Critique of Political Economy, New York, Monthly Review Press.[]

    12. Kōhei Saitō (avril 2023), Marx in the Anthropocene. Towards the Idea of Degrowth Communism, Cambridge, Cambridge University Press.[

    13. Michael Löwy, Bengi Akbulut, Sabrina Fernandes, Giorgos Kallis, Pour une décroissance écosocialiste,Terrestres, 6 octobre 2022.[]

    14. John Bellamy Foster est le rédacteur en chef de ce journal marxiste.[]

    15. Saitō reprend par exemple les arguments de Stefania Barca critiques des narratifs de l’Anthropocène, qui négligent le rôle spécifique du capitalisme dans l’exploitation continue des forces de reproduction et du travail non payé « des femmes, des paysans, des esclaves et des populations indigènes ».[]

    16. Les milieux d’affaires japonais étant effectivement composés d’une majorité d’hommes.[]

    17. Shūshoku hyōgaki, une période d’une vingtaine d’années à partir de l’éclatement de la bulle spéculative japonaise et jusqu’à la crise de 2008 (appelée « Lehman shock » au Japon).[]

    18. La théorie monétaire moderne (MMT en anglais) considère qu’une devise est créée par la puissance publique comme la seule qui permette de payer l’impôt, lui donnant ainsi de la valeur. Ainsi, un Etat ne peut pas faire faillite tant qu’il utilise sa monnaie souveraine, et il peut garantir l’accès à l’emploi en créant davantage de devises. L’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE) s’inscrit dans la MMT et correspond à un taux d’intérêt à court terme de la Banque Centrale égal ou proche de zéro. Voir par exemple le site français faisant la promotion de cette théorie : https://mmt-france.org/.[]

    19.Junichirō Koizumi est une figure du Parti libéral démocrate (PLD), ancien Premier ministre (2001-2006).[]

    20.       Restauration rapide servant des bols de riz avec du bœuf et des oignons.[]

     

     https://lesmondesdutravail.net/entretien-avec-kohei-saito-le-capital-dans-lanthropocene-hitoshinsei-no-shihonron/

     

     

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    Un texte de Kohei Saito déjà traduit en français (2021)

     

     

     

     

     

    La théorie du métabolisme chez Marx à l’ère de la crise écologique mondiale 

    Marx’s theory of metabolism in the age of global ecological crisis

    Kohei Saito 

     

    Translated by Ernest Moret

    https://journals.openedition.org/traces/12425

     

    Télécharger « K.SAITO-2021-La théorie du métabolisme chez Marx à l’ère de la crise écologique mondiale.pdf »

     

    http://ekladata.com/jvGZN0vfrBtX9dzlazXpAMPUJ5M/K.SAITO-2021-La-theorie-du-metabolisme-chez-Marx-a-l-ere-de-la-crise-ecologique-mondiale.pdf

     

     

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    Voir aussi, un entretien plus ancien, en 2019:

     

    Télécharger « Kohei_Sato_Entretien_2019.pdf »

     

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    Récent: Entretien audio sur France Culture, le 24/09/2024:

     

     

     

    Dans quelle mesure le capitalisme contribue-t-il à l'aggravation de la crise climatique actuelle ? Comment Marx avait-il pressenti les contradictions inhérentes à ce système, notamment dans son rapport à l'environnement, à la nature et à l'écologie ?

    Avec  Kohei Saito Philosophe et professeur associé à l'Université de Tokyo 

     

    PODCAST FRANCE CULTURE: 

     

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/quand-le-capital-de-marx-s-invite-dans-l-anthropocene-3399310 

     

     

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    Les notices des livres de Kohei Saito et de John Bellamy Foster:

      

     

     

    Moins !  aux Éditions du Seuil

    Moins !
    La décroissance est une philosophie   
    Kohei Saito 

    Traduit par : Jean-Christophe Helary 

     

    Paru le 20/09/2024 

    Il fait de plus en plus chaud, on n’arrête pas de travailler, tout est transformé en marchandise.

    En quête de survie et de liberté, un jeune philosophe japonais, né en 1987, lit les carnets d’un vieux philosophe allemand, mort en 1883. Il y découvre une pensée qui aurait tout pour sauver le monde entier et la partage dans le livre que vous tenez entre vos mains. Rien de plus, tout au moins.

    S’appuyant sur les carnets tardifs inédits de Marx et voyant dans le pacte vert le nouvel opium des masses, Kohei Saito déconstruit le désastre social et écologique du capitalisme, dénonce le mode de vie des pays développés, et prône une société fondée sur les communs. Radical et urgent, cet essai fixe un objectif politique et civilisationnel apparemment incompatible : le communisme de décroissance. Il aspire à la transformation du travail, à la démocratisation du processus de production, à la démarchandisation progressive, et à la mise en valeur des services essentiels.

    Multiplier les espaces de liberté, miser sur les communs, l’autolimitation, la confiance et l’entraide, c’est dire si Kohei Saito assume sa responsabilité sociale et croit en ses lecteurs.

    Kohei Saito est docteur en philosophie de l’Université Humboldt de Berlin et professeur associé à l’Université de Tokyo. Il participe à l’édition des œuvres complètes de Marx et Engels (MEGA). En 2018, il est devenu le plus jeune lauréat du Deutscher Memorial Prize. Il est l’auteur de La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital (Syllepse, 2021). À l’origine d’un débat inédit sur les changements climatiques au Japon, Moins ! La décroissance est une philosophie, déjàtraduit dans 12 pays, est un bestseller international.

    https://www.seuil.com/ouvrage/moins-kohei-saito/9782021544862

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    La nature contre le capital Mille Marxismes

    Livre. Kohei Saïto, «La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital» 

     

    Par Jean-Pierre Boillat  

    En conclusion de son ouvrage, l’auteur affirme que «la nouvelle édition historique des œuvres de Marx, dite MEGA 2, permet de reconstituer le parcours dans lequel (…) Marx structure progressivement sa pensée écologique comme critique du capitalisme. (…) Elément constitutif de la critique de l’économie politique, sa théorie écologique peut de façon cohérente être déduite de sa théorie de la valeur, et logiquement, son projet socialiste inclut sans aucun doute possible la remise en état d’un métabolisme social et naturel gravement perturbé sous le capitalisme». 

    Trois chapitres structurent la première partie du livre, intitulée «Ecologie et économie». Dans le premier, l’auteur met au jour la conviction de Marx qu’il faut analyser «l’aliénation de la nature comme genèse de la modernité». Le sol devient une marchandise, les producteurs perdent tout lien avec la terre et sont séparés de leurs moyens de production d’origine. Ce tournant dans la relation de l’être humain à la terre permet de comprendre la spécificité du mode de production moderne. 

    Dans le chapitre consacré au métabolisme de l’économie politique, Kohei Saïto montre, au travers de l’analyse de différents textes de Marx, que la nature est bien la substance de toute richesse. Pourquoi? Parce que tout ce qui vit sur terre est obligé d’échanger avec son environnement. N’est-ce pas ce que l’on nomme aujourd’hui «écologie»? 

    A la fin du chapitre 3, intitulé «Le Capital comme théorie du métabolisme», l’auteur constate qu’aujourd’hui la mission historique du capitalisme, c’est-à-dire «le développement des forces productives», s’est réalisée. Une nouvelle étape doit être franchie dans le sens de la liberté et du développement des capacités humaines. Les écrits de Marx nous montrent que cette transition vers une nouvelle période de l’histoire de l’humanité ne peut s’effectuer automatiquement: elle requiert une théorie et une pratique socialistes. 

    Dans une deuxième partie, l’auteur analyse diverses polémiques que les écrits de Marx sur le thème de l’écologie ont suscitées. 

    Sganarelle, le personnage de comédie créé par Molière tire son nom du verbe italien «sganare», qui veut dire dessiller les yeux. En remettant à l’ordre du jour ces écrits de Marx, Kohei Saïto montre que leur auteur n’est pas ce productiviste prônant la maîtrise de la nature par les humains. Il nous aide à ouvrir les yeux et à imaginer une sortie du capitalisme dans lequel nous mijotons à feu plus ou moins doux. (Novembre 2021) 

     

    L’ouvrage, 350 pages, a été co-édité par les Editions Page 2 et Syllepse. Il est paru en juillet 2021. 

    https://www.syllepse.net/la-nature-contre-le-capital-_r_60_i_824.html 

     

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    Dans une recension de ce livre paru en France en 2021 Michael Löwy, bien qu'essentiellement rallié à la mouvance "écomarxiste" de Saito, souligne néanmoins la part de surinterprétation du travail de Saito par rapport à la réalité des écrits de Marx:

            EXTRAIT:

     

     

     

     

    Après 1868, en lisant un autre scientifique allemand, Carl Fraas, Marx découvrira aussi d’autres questions écologiques importantes, telles que la déforestation et le changement climatique local. Selon Saïto, si Marx avait pu achever les Livres 2 et 3 du Capital, il aurait davantage mis l’accent sur la crise écologique – ce qui signifie, au moins implicitement, que dans leur état actuel d’inachèvement, l’accent n’est pas suffisamment mis sur ces questions...

    Cela m’amène à mon principal désaccord avec Saïto : dans plusieurs passages de l’ouvrage, il affirme que pour Marx « la non-durabilité environnementale du capitalisme est la contradiction du système » (p. 142, souligné par l’auteur); ou qu’à la fin de sa vie, il en est venu à considérer la rupture métabolique comme « le problème le plus grave du capitalisme »; ou que le conflit avec les limites naturelles est, pour Marx, « la principale contradiction du mode de production capitaliste ».

    Je me demande où Saïto a trouvé dans les écrits de Marx de telles affirmations. Elles sont introuvables dans ses livres publiés, dans les manuscrits ou les carnets. Et cela pour une bonne raison : l’insoutenabilité écologique du système capitaliste n’était pas une question décisive au 19e siècle, comme elle l’est devenue aujourd’hui, ou plus précisément depuis 1945, lorsque la planète est entrée dans une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. De plus, je crois que la rupture métabolique, ou le conflit avec les limites naturelles, n’est pas « un problème du capitalisme » ou une « contradiction du système » : c’est bien plus que cela ! C’est une contradiction entre le système et « les conditions naturelles éternelles » (Marx), et donc avec les conditions naturelles de la vie humaine sur la planète. En fait, comme l’affirme Paul Burkett (cité par Saïto), le capital peut continuer à s’accumuler dans n’importe quelles conditions naturelles, même dégradées, tant qu’il n’y a pas d’extinction complète de la vie humaine : la civilisation humaine peut disparaître avant que l’accumulation du capital ne devienne impossible...

    Saïto conclut son livre par une évaluation sobre qui me semble être un résumé très pertinent de la question : Le Capital reste un projet inachevé. Marx n’a pas répondu à toutes les questions ni prédit le monde d’aujourd’hui. 

     

     

    https://shs.cairn.info/revue-ecorev-2023-2-page-243

    Télécharger « SAITO_Recension_Michael_Löwy_la-nature-contre-le-capital-lecologie-de-marx-dans-sa-critique-inachevee-du-capital.pdf » 

     

     

     

     

     

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     Le livre de John Bellamy Foster:

     

    Marx écologiste Broché – 21 septembre 2011  

    de John Bellamy Foster  (Auteur),  & 3 plus

     


    Marx écologiste ? I'opinion courante est que Marx et le marxisme se situent du côté d'une modernité prométhéenne, anthropocentrée, qui ne considère la nature que pour mieux la dominer et l'exploiter, selon unc logique productiviste qui fut celle tant du capitalisme que du socialisme historiques. L'écologie, comme discipline scientifique et comme politique, aurait ainsi à se construire en rupture avec l'héritage marxiste ou, du moins, au mieux, en amendant considérablement celui-ci pour qu'il soit possible de lui adjoindre des préoccupations qui lui étaient fondamentalement étrangères. Qu'en est-il vraiment ? Dans Marx écologiste, John Bellamy Poster, textes à l'appui, montre que ces représentations constituent une radicale distorsion de la réalité : des textes de jeunesse aux écrits de la maturité, inspirés par les travaux de Charles Darwin et de Justus von Liebig, le grand chimiste allemand, fondateur de l'agriculture industrielle, Marx n'a jamais cessé de penser ensemble l'histoire naturelle et l'histoire humaine, dans une perspective qui préfigure les théories les plus contemporaines de la " coévolution ", et il a offert à la postérité une des critiques les plus vigoureuses de la rupture par le capitalisme de " l'interraction métabolique " entre la nature et les sociétés humaines. L'enjeu de ce retour à Marx dans une perpective écologique n'est pas de pure érudition ; il ne s'agit pas non plus de sauver une " idole ". S'il faut aujourd'hui tirer de l'oubli la tradition marxiste et socialiste de l'écologie politique, c'est que la perspective marxienne en la matière a une actualité brûlante : une des questions les plus urgentes de l'heure n'est-elle pas de savoir si la crise écologique est soluble dans le capitalisme ? 

    https://www.amazon.fr/Marx-%C3%A9cologiste-John-Bellamy-Foster/dp/2354800940 

     

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    L'original, disponible en PDF 

     

    http://digamo.free.fr/marxecolo.pdf 

     

    Marx's Ecology: Materialism and Nature Broché

    – 1 mars 2000  

    Édition en Anglais  de John Bellamy Foster  (Auteur) 




     

    Progress requires the conquest of nature. Or does it? This startling new account overturns conventional interpretations of Marx and in the process outlines a more rational approach to the current environmental crisis.
    Marx, it is often assumed, cared only about industrial growth and the development of economic forces. John Bellamy Foster examines Marx's neglected writings on capitalist agriculture and soil ecology, philosophical naturalism, and evolutionary theory. He shows that Marx, known as a powerful critic of capitalist society, was also deeply concerned with the changing human relationship to nature.
     Marx's Ecology covers many other thinkers, including Epicurus, Charles Darwin, Thomas Malthus, Ludwig Feuerbach, P. J. Proudhon, and William Paley.
    By reconstructing a materialist conception of nature and society, 
    Marx's Ecology challenges the spiritualism prevalent in the modern Green movement, pointing toward a method that offers more lasting and sustainable solutions to the ecological crisis. 

    https://www.amazon.fr/Marxs-Ecology-John-Bellamy-Foster/dp/1583670122

     

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    Pour aller + loin sur l'économie et la mutation banco-centraliste:

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       Un article pour comprendre l'évolution du capitalisme industriel sous les contraintes de la modernisation technologique au cours du XXème siècle, et avec la crise systémique qui a finalisé sa mutation vers le banco-centralisme, en 2007-2008, le développement de l'hégémonie banco-centraliste, encore accélérée depuis 2020...

     

    Le Roi « Capital » est mort,

    vive la Reine « Dette » !  

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

     

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    Sur l'histoire économique du Japon, qui a "anticipé"

    la crise à la fin du XXème siècle et servi de "modèle"

    pour la restructuration banco-centraliste

    de l'économie mondiale:

     

     

     

     

           Un article où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d'économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel"

    du Quantitative Easing

    et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

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     Egalement sur


    AgoraVox le média citoyen 

     

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    Sur l'actu récente, mais avec une approche critique

    et un nouveau récapitulatif des liens

    sur l'économie, la monnaie et le banco-centralisme à la suite:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse 

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917  

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    NOTES ET LIENS: 

     

     

      ( 1_ BHL, ancien élève d'Althusser et maoïste au tournant des années 70, revendique toujours un plaidoyer pour son « Maître », dans la préface publiée en Mai 2011, pour le recueil de lettres écrites par Louis Althusser à sa femme Hélène, assassinée par ce même « Maître » en 1980 : 

    « Je ne suis pas en train de dire de mon Maître, parodiant Diogène Laërce résumant lui-même un philosophe de l’Antiquité : « il naquit, il écrivit, il tua, il mourut ». 

    Mais, enfin, c’est tout de même ainsi que la chose a été vue, et vécue, par son temps. » 

    Et plus loin, cette réflexion hautement « philosophique » : 

    « On a dit qu’avec elle, Hélène, il aurait tué sa sœur, sa mère, le double de l’une, le spectre de l’autre, une part de soi-même, la meilleure. 

    On a pu dire qu’il avait, en lui, tué l’origine (faut-il écrire l’origyne ?) ; la différence (la différance, comme chez l’autre maître de la rue d’Ulm ?) ; on a dit qu’il avait tué le communisme auprès de lui (ou réconcilié, ce qui revient au même, l’idée d’Hélène et sa réalité). »  

    A rappeler également que Louis Althusser, protégé par ses « pairs » universitaires, n'a pas passé une seule journée de sa vie en prison... 

    EXTRAITS DE : 

    « Qui a peur du XXIe siècle ? (Questions de principe, XIII) »  Bernard-Henri Lévy (Ed. Hachette)

     

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     ( 2_  Lectures de Marx par la Nouvelle gauche en 1968

           https://esprit.presse.fr/article/dick-howard/lectures-de-marx-par-la-nouvelle-gauche-en-1968-41453

     Télécharger « Lectures de Marx par la Nouvelle gauche en 1968.pdf »

    http://ekladata.com/0fkYn9sK_z5atyzwFHoOzcm0ESY/Lectures-de-Marx-par-la-Nouvelle-gauche-en-1968.pdf

    Voir aussi:   https://www.contretemps.eu/entretien-michael-lowy-jeune-marx-revolution/  )

     

      (  3_   « Le double Marx », par Robert Kurz

    http://www.palim-psao.fr/article-le-double-marx-par-robert-kurz-120538666.html

    Télécharger « Le double Marx - Robert Kurz.2010.pdf »

    http://ekladata.com/dfbK6my9kmFJIVqDKwmorqLIvDg/Le-double-Marx-Robert-Kurz.2010.pdf  )

     

      (  4_  Ce que montre Marx en son temps, celui de la constitution de l'industrie et du prolétariat industriel productif en voie d'expansion, c'est la possibilité pour ce prolétariat industriel de se constituer en classe dominante pour mettre fin au capitalisme. C'est ce qu'il appelle la dictature du prolétariat. Mais c'est donc une possibilité contingente à l'action politique consciente du prolétariat industriel, et non pas  à l'évolution du capitalisme par elle-même, qui rencontre néanmoins nécessairement sa limite intrinsèque (Cf Grundrisse), indépendamment de l'évolution politique consciente ou non du prolétariat.

    Mais par contre, ce qui est mal compris ainsi, c'est qu'à la suite de son apogée, le déclin et la fin du capitalisme, n'entraînent pas du tout "automatiquement" la fin du système de domination de classe: seulement celle de la bourgeoisie capitaliste "classique". L'apogée du capitalisme "classique" est aussi celui du prolétariat industriel (en France, au tournant des années 70). Sur la phase de déclin, le prolétariat industriel, de plus en plus réduit, a de moins en moins de possibilités d'intervention politique comme classe en soi, et à terme, quasiment plus du tout. C'est la phase de mutation banco-centraliste dans laquelle nous sommes entrés avec le XXIème siècle, et singulièrement, la crise de 2007-2008.

    Autant parler du "Jeune Marx", comme le fait Michel Löwy, sans parler de la dictature du prolétariat est complètement creux, autant vouloir confondre aujourd'hui "classe ouvrière" et prolétariat au sens marxiste du terme, comme le font encore "Révolution Permanente" et d'autres groupuscules pseudo-"marxistes" est tout aussi complètement creux et déconnecté de la réalité de notre époque: 

    https://www.revolutionpermanente.fr/La-theorie-de-la-revolution-chez-le-jeune-Marx-Michael-Lowy )

     

      ( 5_  Paradoxe et suspense économique en 2021:  le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana  par la Dette Mondiale?

          http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288  )

     

      (  6_  Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

     https://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921  )

     

      (  7_  Emergence entropique de la gravité: une des bases essentielles de l'évolution universelle

       https://cieldefrance.eklablog.com/emergence-entropique-de-la-gravite-une-des-bases-essentielles-de-l-evo-a215278521 

     

    Big Bang ! Et ensuite ? …Bip ! Bip ! …Clic ! Clic ! …Boum ! Boum ! …Couic !!! …Nous étions donc de passage, frères humains, mais peut-être pas tout à fait par hasard…  

    https://cieldefrance.eklablog.com/big-bang-et-ensuite-bip-bip-clic-clic-boum-boum-couic-nous-etions-donc-a215284747  )

     

     

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    Une page d'accueil d'un site archivé mais qui conserve

    les liens vers les textes de Marx accessibles en ligne:

    Contre le pseudo-« marxisme » universitaire et groupusculaire,

    en revenir à l’original! – ArchivMARX

    https://archivmarx.wordpress.com/2023/01/10/contre-le-pseudo-marxisme-universitaire-et-groupusculaire-en-revenir-a-loriginal/

    (Actuellement ce site republie également des articles de Ciel de France)

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    Source de l’article et de la compilation :

    https://cieldefrance.eklablog.com/recyclage-le-marxisme-vert-thunbergien-de-kohei-saito-un-revisionnisme-a216259369

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             "Kollaboration, j'écris ton nom!", telle semble bien être devenue la devise mise en pratique par la classe politique et médiatique de notre époque. Mais avec le progrès des techniques de communication sa langue de bois est devenue une version affinée de ce qu'était celle de l'"Etat français" sis à Vichy sous l'égide du Grand Kollabo Pétain.

     

    Selon la loi actuelle:

    Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende.

     

    Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la France.

     

    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006418350#:~:text=Le%20fait%20d'entretenir%20des,450%20000%20euros%20d'amende.

    Selon Wikipédia et d'autres sources:

    Pays reconnaissant l'État palestinien

    Au 28 mai 2024, 147 pays reconnaissaient l'État de Palestine5,6. À titre d'information, l'ONU compte 193 États membres.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_reconnaissant_l%27%C3%89tat_de_Palestine

    147 pays sur 193, mais pas la France...

    Aujourd'hui, Israël, déjà en guerre de recolonisation sanglante contre Gaza et la Cisjordanie, seuls vestiges de la Palestine originelle, est maintenant en guerre contre le Liban, un autre Etat traditionnellement ami et reconnu comme tel par la France.

    Concernant le territoire de Gaza, une procédure officielle existe, à l'échelle internationale, visant  élucider le caractère génocidaire de cette agression.

    En ce qui concerne les crimes de guerre, deux procédures parallèles sont en cours, concernant donc aussi bien les exactions israéliennes à Gaza que celles commises par le Hamas à l'occasion de son incursion du 7 octobre, ou plutôt "excursion" hors du territoire de son confinement colonialiste.

    A rappeler que sur Ciel de France on a dès le premier jour tenté d'exposer la réalité de ces crimes, d'un côté comme de l'autre. Le fait est, également, que la suite montre le caractère devenu de plus en plus ouvertement génocidaire du colonialisme sioniste.

    Dans les conditions actuelles, on peut s'interroger sur le fait que la Kollaboration avec le sionisme d'une partie importante de notre classe politique et médiatique française puisse gravement nuire à l'image internationale de notre pays, et partant, à ses intérêts à long terme, dans un monde qui reconnaîtrait finalement la légitimité du droit des peuples à se libérer du colonialisme.

    En ce qui concerne notre nouvelle ministre du travail, Mme Astrid Panosyan-Bouvet, différentes sources attestent de sa volonté de collaborer avec l'Etat d'Israël dans son entreprise d'agression et de recolonisation de fait du territoire de Gaza, avec la négation réaffirmée par cet Etat du droit des Palestiniens à la reconnaissance du leur.

    Aller, comme le font certaines de ces sources, jusqu'à la qualifier d'agent d'Israël, au sens plus ou moins explicite d'être directement membre apointé de ses services, est peut-être excessif et infondé, mais la notion de collaboration avec une puissance étrangère n'implique pas forcément un statut particulier du kollabo dans l'organigramme de la dite puissance étrangère: simplement une action délibérée, et en l'occurence, réitérée, au vu des diverses traces encore actuellement assez faciles à retrouver sur le net.

     

    Voici les plus récentes qui ont amené les internautes à s'interroger sur le rôle réel de cette nouvelle ministre dans l'organigramme de la République Française:

     

     

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    Astrid Panosyan-Bouvet : La nouvelle ministre du travail au service d’Israël ?

    Astrid Panosyan-Bouvet, nommée ce week-end ministre du Travail, suscite des débats enflammés en raison de ses liens avec Israël et la Diaspora Defense Forces, "l'armée citoyenne dédiée à la défense" des juifs crée par le très controversé Franck Tapiro. Ses déclarations sur le génocide en Palestine et l'islamophobie ont également attiré l'attention.

    mise à jour le 23/09/24

     
    Astrid Panosyan-Bouvet : Une Ministre du travail aux liens troublants avec l’armée citoyenne Sioniste DDF, le CRIF et McKinsey.

     

    Astrid Panosyan-Bouvet est connue pour son engagement pro-israélien, notamment en tant que membre actif de la Diaspora Defense Force (DDF), que certains n’hésitent pas à qualifier de « milice sioniste ». Cette affiliation a été mise en lumière par des vidéos où elle exprime son soutien inconditionnel à Israël, tout en minimisant les accusations de génocide en Palestine.


    Ses interventions publiques, parfois dans des synagogues, ont été critiquées pour leur manque de neutralité et leur ton partisan. Ses déclarations sur l’islamophobie, où elle nie l’existence d’actes islamophobes, ont également été largement critiquées, notamment par ceux qui voient dans ses propos une forme de déni des discriminations subies par les musulmans.


    En outre, la nouvelle ministre a été impliquée dans des controverses liées à McKinsey, comme révélé par Cash Investigation. La branche française de McKinsey, une société aujourd’hui visée par trois enquêtes judiciaires pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et financement illégal de la campagne de 2017 d’Emmanuel Macron, a été mise en lumière par Elise Lucet dans un reportage où on retrouve Jacques Attali et Pfizer.

     

    Source:

    https://lemediaen442.fr/astrid-panosyan-bouvet-la-nouvelle-ministre-du-travail-au-service-disrael/

     

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    La nouvelle ministre du Travail soutient la milice juive DDF et s'engage à défendre Israël

    CRIF, LICRA, etc

    Voulez-vous en savoir un peu plus que sa biographie officielle diffusée par la presse du système sur Astrid Panosyan-Bouvet, nouvelle ministre du Travail et de l’Emploi ? Cette macroniste pur jus (elle a fait partie de son cabinet ministériel lorsqu’il était ministre de l’Economie et elle a co-fondé avec lui En Marche) qui a commencé sa carrière politique au parti socialiste est la vice-présidente du groupe France-Israël à l’assemblée nationale. Elle est une habituée des activités du CRIF et figurera parmi les intervenants du colloque “Les Juifs dans la république : révélateur des crises du pacte républicain ?” que le CRIF organisera le jeudi 26 septembre 2024 au Sénat avec la participation de Gérard Larcher, président du Sénat.

    Astrid Panosyan-Bouvet est aussi depuis le 26 mars dernier la présidente de l’intergroupe parlementaire Jean-Pierre Bloch relancé par la LICRA pour laquelle elle intervient fréquemment.

    Avec “l’armée” juive Diaspora Defense Forces (DDF)

    Elle est également active au sein d’une… “armée” juive, la Diaspora Defense Forces (DDF) créée par Franck Tapiro. auprès de laquelle la nouvelle ministre a été assurer la Diaspora qu’elle pourra compter sur elle pour défendre la cause d’Israël.

    Pierre-Alain Depauw

     

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    Source:

     https://www.medias-presse.info/la-nouvelle-ministre-du-travail-soutient-larmee-juive-ddf-et-sengage-a-defendre-israel/195683/

     

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    Debunker NEWS - 22 septembre 2024

    Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4   

     

    Voir aussi:

    https://x.com/ajplusfrancais/status/1838277903672578206

     

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     Mais "last but not least", selon Patrice Gibertie,

    un Kollabo n'arrive jamais seul...:

     

     

    Un agent officiel des Etats Unis ministre chargé de l’Europe, un Young Leader ministre des affaires étrangères

     

    Barnier est tellement gaulliste qu’il a fait nommer ministre, un agent américain appointé (un demi-million d’euros aux dernières nouvelles). Qui sera chargé de la relation avec la contremaître von der Leyen, qui elle prend ses ordres directement au siège de la CIA. Eh oui, parce que pour Barnier et Macron nous sommes des domestiques, mais de second rang.

     

     


     

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/etat-francais-le-retour-kollaboration-j-ecris-ton-nom-nouvelle-devise--a216256861

     

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    Sur Ciel de France, on ne partage toujours pas (*) la totalité des analyses de Tatiana, mais elle fait néanmoins partie des gens qui ont quelque chose d'original et d'important à dire sur la société de notre époque, et qui, précisément, ne rentre donc pas dans les cases définies par le système en vue de "récupérer" toute contestation via ses organisations de pseudo-"opposition", qu'elles soient "de gauche" ou "de droite". 

    Dans cette vidéo le sujet est donc la manipulation médiatique dont elle est victime de la part du magazine "ELLE" et qui est notamment reprise et par Wikipédia, dans une notice "à charge" dont ce média est coutumier, et par notre "camarade do" de VLR, qui, par ailleurs, utilise à notre égard exactement les mêmes méthodes d'amalgames et de "classifications" pour tenter à tout prix de faire "rentrer" tout ce qui "dérange" son petit monde dans les cases qui vont bien pour son confort intellectuel personnel, et par voie de conséquence, pour la survie du système qu'il prétend combattre au nom d'une "gauche" bien-pensante, et comme cinquième roue de son carrosse électoral. 

    Luniterre       

     

    EXTRAIT DE VLR:  https://mai68.org/spip3/spip.php?article1360

    En septembre 2024, le magazine Elle la classe parmi les influenceuses « au discours xénophobe et antiféministe », aux côtés de Thaïs d’Escufon, Marguerite Stern et Alice Cordier. Selon l’article, bien qu’elle ne se reconnaisse pas dans les termes « extrême droite », tout son champ lexical renvoie à la fachosphère.

    Version originale:  En septembre 2024, Cécile Ollivier du magazine Elle la classe parmi les influenceuses « au discours xénophobe et antiféministe », aux côtés de Thaïs d'EscufonMarguerite Stern et Alice Cordier23. Selon l'article, bien qu'elle ne se reconnaisse pas dans les termes « extrême droite », tout son champ lexical renvoie à la fachosphère.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatiana_Vent%C3%B4se

     

    Pour mémoire, dans notre toute récente réponse au "camarade do":

     

    « Selon ton principe, mais que tu empruntes donc complètement au système totalitaire "spectaculaire" que tu prétends combattre, chacun devrait donc rentrer dans une case où son mode de pensée serait conforme à une étiquette qui lui serait accolée, avec les rudiments du discours de base (ici imaginés par « do ») à tenir et à répéter, en fonction… !

    Le « monde mental de do » serait sans doute ainsi plus confortable pour « do », mais il se trouve simplement que ce « monde mental de do » n’est donc pas le monde réel !

    Effectivement, pour ce qui me concerne personnellement, « penser par moi-même » ne rentre pas du tout dans ce « monde mental » tout à fait imaginaire. »

     

    Les Bisounours "de gauche": un micro-monde orwellien

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-bisounours-de-gauche-un-micro-monde-orwellien-a216251861

     

    *******************

    (* Voir aussi:

    Avec une approche critique:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917 

     

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    +MAJ à 21:50 à propos du "fasciste" De Gaulle vu sur VLR...

     

     

    Suite à:

    Sur VLR, un débat comique: les bisounours "de gauche"

    contre la réalité!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/sur-vlr-un-debat-comique-les-bisounours-de-gauche-contre-la-realite-a216235457

     

     

    Et à:

    Petite chronique d'une espèce fossile encore vivante: Les Bisounours "de gauche" anarcho-masochistes (Suite)

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/petite-chronique-d-une-espece-fossile-encore-vivante-les-bisounours-de-a216247055

     

     

     

     

    On n'arrête pas le progrès..., le dernier modèle des "Bisounours de gauche" ne se contente plus de ces quelques slogans répétés en boucle dans le vent: "Votez NFP!", avec parfois le bug "Votez LO!", il est maintenant équipé d'un logiciel de "Prêt à penser"...

     

     

     

     

    +MAJ à 21:50, à propos de ....

    •  ...de Gaulle que tu admires tant. Je pense qu’il s’est retourné dans sa tombe.

     Pour mémoire, relu sur VLR, signé "do" en 2020 et republié en 2023:

     

     

    https://mai68.org/spip2/spip.php?article5623

     

    EXTRAITS >>>

     

     

    Le fasciste De Gaulle est arrivé au pouvoir par un coup d’État militaire le 13 mai 1958. En mai 68, un des slogans était : « 10 ans, ça suffit ! »

     

    Bonjour à toutes et a tous,

    La question de savoir ce qu’il en est de la révolution de mai 68 en France est ainsi posée par de nombreux admirateurs de de Gaulle :

    « En 1968-69, après une série d’attentats ratés contre le général De Gaulle et une révolte populaire orchestrée en instrumentalisant des individus tels que le pédophile Cohn-Bendit, la France finissait par succomber aux efforts répétés des mondialistes d’outre-atlantique et rentrer dans les rangs. Nous connaissons la suite : l’explosion de l’endettement, etc. »

    Ce que disent ces nostalgiques de de Gaulle est évidement tout à fait faux.

     

    Les Américains n’avaient qu’à attendre la mort du fasciste de Gaulle, s’ils n’en voulaient pas. D’ailleurs, il est mort peu de temps après 1968. Fasciste ? oui, de Gaulle l’était. Il a été le bras droit de Pétain pendant 20 ans. Et il l’a d’ailleurs gracié après guerre.

    Enregistré pour la (petite) Histoire:

    Télécharger « DE_GAULLE_VU_SUR_VLR.pdf »

    Le doc conserve également le post signé "Luniterre" en  début 2020: c'était en plein "confinement anti-covid" et l'analyse de la mutation du système vers le banco-centralisme était encore à peine à l'état d'ébauche, moyennant quoi il n'y a donc absolument rien à renier des tentatives de recherches de l'époque. 

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                Franchement, « camarade do », avec ce post en forme d’attaque personnelle directe contre une supposée « intention de vote » que ton imagination, en l’occurrence, mais ce n’est pas la seule, particulièrement simpliste, prétend « déduire » d’une seule et simple phrase en réaction à une vidéo de Tatiana, c’est tout simplement le comble du grotesque pour quelqu’un qui se prétend « libertaire », « antiautoritaire », « situationniste », etc… 

    Outre le fait, déjà plusieurs fois évoqué, que selon les principes de liberté démocratique les plus élémentaires tu n'as évidemment pas à te mêler de savoir pour qui vote-t-on, te voilà donc devenu le « Big Brother » de ta propre créature médiatique, que tu prétends pourtant débarrassée de toute forme de censure.

    Le plus comique étant encore que bien que n’ayant jamais été toi-même marxiste-léniniste, selon ta propre revendication « libertaire », tu prétends maintenant me donner une « leçon » de ce que devrait être, selon toi, un marxiste-léniniste.

    Te positionnant ainsi en « arbitre » définissant donc, selon toi, qui est ML et qui ne l’est pas : le comble du ridicule, le comble du grotesque, encore une fois, dans le style (Mini-)« Big Brother » d’opérette ! 

    Pas plus tard qu’hier tu posais toi-même une « note de do » sur le thème : « Penser par soi-même est complotiste », supposée donc défendre ce même principe de « penser par soi-même », alors que ta démarche à mon égard, depuis cette époque de la campagne électorale 2022 est donc tout à fait l’antithèse de ce principe.

    Ce que ton post d’aujourd’hui révèle, c’est clairement que tu prétends carrément et explicitement dicter ce que je devrais penser, selon toi, en tant que ML. Soit explicitement une dictature de la pensée, typiquement orwellienne!

    Difficile de faire pire quand on prétend être « libertaire »… 

    Selon ton principe, mais que tu empruntes donc complètement au système totalitaire « spectaculaire » que tu prétends combattre, chacun devrait donc rentrer dans une case où son mode de pensée serait conforme à une étiquette « politique » qui lui serait accolée, avec les rudiments du discours de base (ici imaginés par « do ») à tenir et à répéter, en fonction… !

    Le « monde mental de do » serait sans doute ainsi plus confortable pour « do », mais il se trouve simplement que ce « monde mental de do » n’est pas le monde réel !

    Effectivement, pour ce qui me concerne personnellement, « penser par moi-même » ne rentre pas du tout dans ce type de « monde mental » tout à fait imaginaire, que ce soit celui de « do » ou de qui que ce soit d'autre.

    Accessoirement, mais à destination d’autres lecteurs éventuels de ce post, il me paraît donc utile de rappeler que la base du ML, c’est le matérialisme dialectique, un courant de pensée rationaliste fondé par Marx et Engels, le second étant précisément à l’origine de l’accolation, à mon sens très naturelle, des deux termes.

    Le matérialiste dialectique essaye de comprendre le monde et la société à partir de l’évolution naturelle des phénomènes, qui ont leur origine dans un échange dialectique constant entre les différentes formes de l’énergie et de la matière. 

    Le ML n’est donc en rien une démarche fondamentalement connotée « de gauche » ou « de droite ». 

    A partir de l’analyse du réel il s’agit de savoir si éventuellement des marges de manœuvre existent pour l’action humaine consciente, pour améliorer le sort de la condition humaine, dans les limites, donc, des possibilités réelles de l’évolution matérielle du monde, possibilités qui conditionnent son évolution morale éventuelle pour ce qui concerne plus précisément les rapports sociaux humains.

    Les possibilités réelles de l’évolution matérielle du monde ne répondent par définition à aucun déterminisme idéologique, de droite ou de gauche. 

    En termes d’évolution morale des rapports sociaux humains, dans le contexte de l’évolution actuelle totalitaire banco-centraliste mondialisée de la société humaine, il est donc simplement logique et rationnel de penser que le contrôle démocratique du crédit puisse permettre au contraire la meilleure utilisation des ressources naturelles et des forces productives en fonction des besoins sociaux les plus urgents en France, et pourquoi pas, dans le monde en général, si chaque nation s’empare de ce principe économique et social.

    Savoir si c’est là une idée « de droite » ou « de gauche », cela m’est complètement indifférent, de même que de savoir si cela est cohérent ou non avec le petit « monde mental de do » ! 

    Luniterre

     

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Quelques articles de fond

    récents et plus anciens

    pour comprendre la mutation actuelle

    du capitalisme au banco-centralisme:

     

    La révolution industrielle au XIXème siècle a amené ce qui est devenu pour un siècle et demi, jusqu'au tournant du XXIème siècle, le capitalisme moderne, avec ses différentes formes et stades de développement.

    La révolution informatique, dans le dernier quart du XXème siècle, a amené la robotisation de plus en plus généralisée de l'industrie et l'effacement du rôle social du prolétariat industriel productif stricto sensu, devenu ultra minoritaire par rapport au secteur tertiaire. 

    C'est le Japon qui a été la première société industrielle moderne à passer au banco-centralisme, avec sa crise spécifique, précisément au tournant du XXIème siècle:

     

     

     

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         Un article où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d'économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel"

    du Quantitative Easing

    et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

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     Egalement sur


    AgoraVox le média citoyen 

     

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    *******************

     

    Un article pour comprendre l'évolution du capitalisme industriel sous les contraintes de la modernisation technologique au cours du XXème siècle, la crise systémique qui a finalisé sa mutation vers le banco-centralisme, en 2007-2008, et le nouveau développement du banco-centralisme, constant depuis...

     

    Le Roi « Capital » est mort,

    vive la Reine « Dette » !  

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

     

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    RÉCAPITULATIF D'ARTICLES RÉCENTS ET PLUS ANCIENS

    SUR LE BANCO-CENTRALISME, 

    L'ÉCONOMIE ET LA MONNAIE

    >>>

     

    Dette publique: "Tout va mal!" ...Mais tout va bien, pour le banco-centralisme!

    http://cieldefrance.eklablog.com/dette-publique-tout-va-mal-mais-tout-va-bien-pour-le-banco-centralisme-a215975149

     

     

     

    Des Européennes aux Législatives et ensuite...: de quelle guerre l'argent est-il le nerf?

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-europeennes-aux-legislatives-et-ensuite-de-quelle-guerre-l-argent--a215983389

     

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    Jean-Dominique Michel: le Coup d'Etat planétaire a déjà eu lieu! 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/jean-dominique-michel-le-coup-d-etat-planetaire-a-deja-eu-lieu-a215807199

     

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    RÉVÉLATEUR:

    Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

    Ce qui est parfois déroutant, avec ce personnage, c'est que l'on ne sait jamais exactement si ses "sorties" pseudo-"provocantes" sont des "ballons d'essais" téléguidés par ses commanditaires et tireurs de ficelles marionnettistes ou bien ne sont que l'expression de son avidité d'avancement de gauleiter au sein du système banco-centraliste...

    Mais les deux ne sont pas forcément incompatibles...

     

    Le banco-centralisme En Marche: Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-banco-centralisme-en-marche-macron-veut-encore-plus-de-controle-de--a215737273

     

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    Charles Gave Vs Banques Centrales : suite du match !

    http://cieldefrance.eklablog.com/charles-gave-vs-banques-centrales-suite-du-match-a215842499

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    Yachting Vs Galère, une critique des "ultra-riches" : "jalousie" ou bien simplement, la Raison ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/yachting-vs-galere-une-critique-des-ultra-riches-jalousie-ou-bien-simp-a215718721

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    Autres articles récents sur l'économie et la monnaie:

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    La Suisse condamnée: victoire des écolos, des capitalistes et/ou des banco-centralistes???

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871 

     

    NOUVEAU :

    L'or, c'est de l'argent qui dort... Mais pas toujours paisiblement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

     

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337 

     

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    Echanges, débats, polémiques:

     

     Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

    http://cieldefrance.eklablog.com/monnaie-credit-dette-quelques-elements-du-debat-sur-agoravox-a215715557

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    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"??? (Suite du débat)

    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215704359

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    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

     

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    Voir aussi:

     

     

     

    Au XXIème siècle, peut-on encore débattre du fond avec "La Bête du Gévaudan" (Ultra-libérale...)?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/au-xxieme-siecle-peut-on-encore-debattre-du-fond-avec-la-bete-du-gevau-a215957289

     

     

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-bisounours-de-gauche-un-micro-monde-orwellien-a216251861

     

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    La France n’a jamais été aussi à droite ? Faux, elle est à gauche !

    mardi 17 septembre 2024, par do (Date de rédaction antérieure : 14 septembre 2024).

     

     

     

    En apparence, la France n’a jamais été aussi à droite ; mais, en réalité, elle est très nettement à gauche. 

    Car, qu’est-ce qu’être à gauche ? Non, être de gauche ne signifie pas être pour la défense des LGBT, ni être pour les trans ou les woke. Être de gauche, c’est avoir conscience qu’il y a d’un côté les exploiteurs et de l’autre les exploités, et se placer dans le camp des exploités. 

    Comme le Front National, rebaptisé "Rassemblement National" pour tromper les naïfs, a eu un excellent résultat aux dernières élections européennes puis législatives, et qu’on pourrait croire qu’il faut ajouter arithmétiquement les voix de droite à celles du FN pour savoir si la France est de droite ; alors, la France semble effectivement très à droite. 

    Mais, ce n’est pas si simple ; car, comme le dit Bruno Drweski à propos du FN : « Le gros de l’électorat du RN est avant tout formé de mécontents. » C’est à dire de personnes qui sont pauvres et ont une parfaite conscience qu’ils sont exploités par les riches. C’est-à-dire en fait par des personnes qui correspondent tout à fait à la définition des gens de gauche. 

    Pourquoi alors ont-ils voté FN ? parce qu’ils n’ont pas encore compris qu’il ne faut pas croire la télé quand elle leur dit que s’ils ne sont pas contents, il faut qu’ils votent FN. Il est bien sûr que ce ne sont pas les médias du pouvoir qui vont leur dire de voter Lutte Ouvrière… 

    Mais, si on regarde l’évolution du résultat de la gauche officielle et du FN, on s’aperçoit que le FN qui devait remporter largement le deuxième tour des Législatives l’a en fait perdu et que la "gauche" l’a en fait gagné. Et cela en seulement une semaine de propagande électorale, pour expliquer ce qu’est en réalité le FN. 

    Si la gauche avait eu plus de temps pour expliquer correctement les choses. Gageons que le FN se serait carrément effondré et que le NFP aurait obtenu la majorité absolue. En effet, les votes FN qui ne correspondent pas à une idéologie d’extrême droite sont largement majoritaires. Et ces mécontents auraient alors voté NFP. 

     

    NDLR: 26 Messages, désormais, sur le forum VLR. On n'a repris ici que ce qui concerne la suite du débat déjà republié sur Ciel de France, +un 27ème message adressé à Ciel de France après plusieurs tentatives infructueuses sur VLR:

     

    Sur VLR, un débat comique: les bisounours "de gauche" contre la réalité!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/sur-vlr-un-debat-comique-les-bisounours-de-gauche-contre-la-realite-a216235457

     

    POST DU 17/09/2024, résumant assez bien les "épisodes précédents"!

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    • Malheureusement, question niveau on en revient toujours @« C’est toi qui y’est… ! »

      Le constat évident est bien que le "raisonnement de do" est complètement faux, tout simplement parce que ce n’est pas un "raisonnement" mais une falsification grossière de la réalité des chiffres électoraux :

      https://mai68.org/spip3/spip.php?ar…

      https://www.resultats-elections.int…

      De même la division communautaire actuelle de la société française est une réalité aussi évidente que sa division en classes sociales.

      Et une "analyse" qui refuse de voir le lien entre les deux problématiques est évidemment nulle dès le départ.

      Dans un post de quelques lignes, il ne s’agit pas d’y faire rentrer une analyse sociologique complète, mais simplement de résumer les grandes tendances qui sont communes à toutes celles qui ont analysé la question depuis des années.

      Donc NON, "Il N’est PAS complètement faux de dire qu’une communauté a voté NFP et une autre Le Pen". C’est ici un raccourci nécessaire et suffisant dans un post pour résumer la question sur ce point : celui de la division de l’électorat populaire.

      Donc contrairement @« C’est toi qui y’est… ! », je reste capable de faire et une analyse de classe et une analyse sociologique du communautarisme.

      A ces deux problématiques vient se superposer le jeu politique des trois blocs actuellement constitués et dont le bloc RN-Ciottiste est resté le plus fort en nombre de voix aux élections législatives, que ça nous plaise ou non.

      Rassembler l’électorat populaire implique actuellement une "alliance" NFP-RN, dont aucun des deux ne veut… La quadrature du cercle vicieux…

      Seul Dominique de Villepin propose un gouvernement d’union nationale qui n’excluerait personne. C’est la seule façon, dans un premier temps, de dépasser le clivage communautaire, et donc, même si ce n’est pas sa pensée, de retrouver, sur le terrain, le chemin de la lutte de classe.

      Avec un raisonnement primaire type "C’est toi qui y’est !", c’est pas gagné !

      Répondre à ce message

    LES NOUVEAUX POSTS DEPUIS:

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                      •  

                        • L’aspect communautariste n’est vraiment pas essentiel. Si, dans les quartiers pauvres, comme l’ancienne ceinture rouge de paris, seuls les arabo-musulmans avaient voté LFI, aucun député LFI n’aurait été élu ! Il a pour cela fallu que beaucoup de Blancs votent LFI.

                          Une "alliance" NFP-RN du point de vue des appareils est évidemment impossible. Mais, dans son article, do propose aux gens qui ont voté RN et qui ne sont pas prisonniers d’une idéologie d’extrême droite de voter dorénavant NFP ou LO. ET ça, c’est possible. Ce n’est pas bisounours !

                          Quant à Villepin, il dit de temps en temps des choses bien, mais vraiment pas souvent.

                          Répondre à ce message

                          • "dans son article, do propose aux gens qui ont voté RN et qui ne sont pas prisonniers d’une idéologie d’extrême droite de voter dorénavant NFP ou LO. ET ça, c’est possible. Ce n’est pas bisounours !"

                            Si ce n’est pas "bisounours", par pur naïveté mais sincère, alors dans ce cas c’est donc bien soit un manque de discernement politique total, soit une preuve de complicité plus qu’"objective" avec la "gauche" bourgeoise et bureaucratique qui alterne depuis des décennies avec la droite au pouvoir, et surtout en utilisant dans ce but le FN-RN comme "repoussoir" pour conserver une base électorale pout continuer au nom de la "gauche" exactement la même politique, sinon parfois pire, en "justifiant" ainsi des mesures réacs que la droite elle-même n’aurait jamais osé.

                            Ce n’est pas changer une politique borgne pour une aveugle mais une borgne d’un côté pour une borgne de l’autre, du moins uniquement sur le plan du langage, car sur le terrain les deux nous mènent ensemble dans le mur !

                            Répondre à ce message

                            • Je considère, les votes NFP, LO ou RN essentiellement comme des indicateurs de la conscience et des connaissances des électeurs.

                              Je préfère évidemment que les gens votent pour quelque chose qu’ils croient à gauche que le contraire, même si ce contraire (le FN) indique quand même une profonde révolte.

                              Les dirigeants des partis du NFP ont peu d’importance, contrairement à ceux du FN où la Marion a dévoilé la roublardise de son clan très dangereux qui avance masqué.

                              Ce qui fait que c’est à juste titre que la "gauche" et la gauche considèrent le FN comme un repoussoir. Car il est un vrai danger, et pas seulement pour les étrangers.

                              Bien sûr je prendrais bien volontier les augmentations de salaire promises par la "gauche". Ils seraient bien obligés de donner quelque chose s’ils ne veulent pas perdre tout crédit. Et il ne faut pas croire qu’ils sont tous totalement insincères, c’est faux.

                              Tu aurais préféré que je fasse de la propagande pour le Front National, comme Tatiana qui s’est vantée de voter FN ?

                              Et tu aurais aimé que Macron réussisse dans son entreprise de mettre le mettre le FN au gouvernement ?

                              do
                              http://mai68.org

                              Répondre à ce message

                              • Cet article et ce post signés « do » font entièrement le jeu du système en entretenant les vieilles illusions « humanistes » sur la gauche française, alors que cet « humanisme » n’est que le faux nez de sa complaisance avec le mondialisme, et donc l’aliment principal du discours lepéniste, qui maquille, de son côté, son mondialisme façon Bolloré sous le masque du nationalisme.

                                Ce ne sont que deux visages du mondialisme, deux déguisements, les deux faces d’une même pièce et il n’y a rien à « préférer ».

                                Le système a absolument besoin de ses deux jambes de bois, ses deux béquilles vermoulues, pour continuer à tenir debout et à avancer.

                                Tatiana a peut-être tort d’avoir voté RN mais elle l’a fait sans illusions et simplement par « dégagisme », comme la majorité des prolos « français de souche », mais pas qu’eux, qui rêvent de voir se reconstruire une économie productive nationale.

                                Ta naïveté continue de s’exprimer quand tu espères obtenir des « augmentations » de salaires complètement illusoires dans le contexte actuel. La gauche ne peut faire autrement, selon son programme, que de continuer à liquider l’économie du pays, et ses hypothétiques "augmentations" avec, encore plus vite que la macronie et le RN réunis, dont il n’y a évidemment rien à attendre.

                                De Villepin est le seul à oser proposer un gouvernement d’union nationale comme en 1944, ce qu’il a à nouveau clairement reformulé pour les élèves de CentraleSupélec, lors de sa récente conférence dans cette grande école.

                                Soit le pays et le peuple s’emparent de cette idée pour la mettre en œuvre, soit la course à l’abîme continue. Il n’y a pas d’autre issue, actuellement, et sans doute pour assez longtemps encore.

                                Répondre à ce message

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    LE 27ème message:

     

    •  
       
       

      Les insultes ici prouvent simplement le vide des arguments exposés pour soutenir cet article à la fois comique et pathétique.

      En fait de revendications sociales, Mitterrand est "l'inventeur" des "nouveaux pauvres" suite à l'échec de sa politique démagogique qui a servi de marchepied pour la désindustrialisation et pour la montée du FN dans la société française.

      La stratégie de la gauche actuelle, y compris "extrême", c'est "on prend les mêmes", du moins ceux qui sont encore là, et leurs émules, "et on recommence!"

      Avec à la clef le même résultat en vue: toujours plus d'extrême-droite, et toujours moins de mobilisation populaire réelle à gauche.

      Et suite aux échecs, toujours les mêmes complaintes et les mêmes illusions: ça fait 50 ans que ça dure, et pour vous y'a donc aucune raison de changer une équipe qui perd, et qui aime ça...

      L'anarcho-masochisme: un vieux courant bien enraciné dans la gauche française et qui ne se démode jamais.

       ____________________________________________

      ( Commentaire déjà posté vers 16h00 et 23h00 le 21/09/2024

      + une tentative ce matin du 22/09/2024 )

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     +MAJ du débat à 12:00 le 22/09/2024:

     

    Réponse trouvée en fin de matinée, le 22/09/2024, avec la parution "à postériori" de la première version du post ci-dessus!

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                                      • Luniterre,

                                        Tu dis : « Avec à la clef le même résultat en vue : toujours plus d’extrême-droite, et toujours moins de mobilisation populaire réelle à gauche. »

                                        Tu as déjà oublié les Gilets Jaunes les Blacks Blocs, la lutte des retraites, etc. Par ailleurs…

                                        Tu es marrant, toi qui fait de la propagande pour Tatiana, la pute à boche qui a voté Le Pen ! toi qui, à son appel, a très probablement voté Le Pen aux présidentielles, et qui croyait que la Marine ferait une politique pro-russe :

                                        http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

                                        Mais remarque tout de même que si Mitterrand a fait monter Le Pen à une époque où celui-ci n’avait aucune chance d’arriver au pouvoir, il a bel et bien augmenté notre pouvoir d’achat et les acquis sont loin d’avoir été négligeables : le doublement de la pension de vieillesse, les 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, la suppression de la peine de mort, la dépénalisation de l’homosexualité, la retraite à 60 ans et tout ça dure encore. sauf la retraite à 60 ans, que les prolos n’ont pas su défendre : ils ont eu le tord de ne pas voir que les directions syndicales sont achetées par le pouvoir.

                                        De plus, aujourd’hui, il est bien évident que le NFP ne fait pas et ne fera pas monter Le Pen. C’est Macron qui voulait mettre Le Pen au pouvoir en dissolvant l’Assemblée au moment où le FN était au plus haut. Et c’est le NFP qui a su l’en empêcher.

                                        Et il est bien clair que si LO avait beaucoup de voix aux élections, ce serait pris pour le signal d’un renouveau exceptionnel de la lutte de classe.

                                        do
                                        http://mai68.org

                                        Répondre à ce message

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    Réponse reçue vers 11h50 à Ciel de France, et donc envoyée à peu près simultanément vers 11h30, semble-t-il sur le site VLR:

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    •  

       

      Ce qui est en apparence « marrant », mais en fait, consternant et tout à fair révélateur, c’est que de 17h04 le 21/09 à 10h58 le 22/09 , selon l'horodateur de ton site,  il t’a donc fallu environ 18 heures pour poster le message et y « répondre »… (posté en fait vers 16h00 + deux renvois signalant le doublon/ « triplon » éventuel…

      Et à part de nouvelles insinuations plus ou moins personnelles et de fait à nouveau insultantes,  pas la moindre « nouveauté » dans l’argumentation « sur le fond », s’il en était, ce qui n’est évidemment pas le cas :

      Réponse « perso » pour réponse « perso » il se trouve que je me suis trouvé pris, avec ma petite famille naissante de l’époque, dans ce que l’on a, même à l’époque, appelé la « vague » de la « nouvelle pauvreté » des années 80, incidemment la « matrice » réelle des restaus du cœur initiés par Coluche, et qui n’ont fait que « proliférer », depuis, en termes d’emplâtre sur la jambe de bois vermoulue de la misère sociale dans notre beau pays de France.

      Alors ton pseudo-bilan flatteur mais grossièrement truqué de la Mitterrandie, comme ta lecture des résultats électoraux récents, tu peux donc, pour rester très poli, te la mettre où tu voudras, mais pas dans un débat digne de ce nom, basé sur la résultante finale des causes et des effets.

      Je constate donc à présent que l’on a fait le tour et le re-tour de la question.

      Concernant  l’inclination éventuellement « prorusse » de la Le Pen,  le point avait été éclairci tout de suite, par une suite d'analyses conséquentes, dans le temps  même de cette campagne électorale, à l’époque, et cela vaut donc en toute logique « autocritique », par rapport au post cité, selon des critères qui auraient  dû être les tiens, à l’époque comme aujourd’hui,  mais que tu foules aux pieds,  à présent encore, pour l’invective et l’insulte.

      Ton acharnement, malgré l’évidence de la réalité des chiffres et des faits, est malheureusement tout à fait révélateur de la faillite complète de la gauche française actuelle, à laquelle tu t’accroches maladivement, comme la plupart de ses parasites bureaucrates qu’en tant qu’anar se réclamant de Debord tu es pourtant hypothétiquement supposé pourfendre…

       

      Autres temps, autres mœurs…

       

       

     

     

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     MAJ du débat à 19h30:

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    Reçue: une réponse proposée:

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    •  

       

       Quelques citations de « do » au fil de ce débat :

      Dans l’article :

      «  …ce n’est pas si simple ; car, comme le dit Bruno Drweski à propos du FN : « Le gros de l’électorat du RN est avant tout formé de mécontents. » C’est à dire de personnes qui sont pauvres et ont une parfaite conscience qu’ils sont exploités par les riches. C’est-à-dire en fait par des personnes qui correspondent tout à fait à la définition des gens de gauche. » 

       

      Dans les posts :

       

      « Mais il n’empêche que tous ces votes protestataires qu’ils soient NFP et ou Le Pen sont tous des votes de classe. »

      https://mai68.org/spip3/spip.php?article1291#forum1076 

       

      « …Tatiana, la pute à boche qui a voté Le Pen ! toi qui, à son appel, a très probablement voté Le Pen aux présidentielles, et qui croyait que la Marine ferait une politique pro-russe :

      https://mai68.org/spip2/spip.php?article11408#forum9663 

      https://mai68.org/spip3/spip.php?article1291#forum1118  »

       

       

      A noter au passage que si tu as un problème avec Tatiana, comme cela semble ressortir de plusieurs de tes propos, mais assez brutalement dans celui-ci, c’est donc à elle que tu devrais t’adresser directement, et non pas à « Luniterre » ou à qui que ce soit d'autre qu'elle-même.

      En l’occurrence, je n’ai pas de relation avec elle, ni personnelle, ni avec son organisation, ni avec aucun autre  groupe ou organisation que ce soit, du reste, actuellement.

      Je me contente d’écouter ses propos, quand ils me paraissent traiter de sujets essentiels, et j’en fais ma propre analyse critique, que je propose éventuellement à publication. Un point, c'esr tout!

      Ce que « Luniterre » ou qui que ce soit d’autre a personnellement  voté ou pas, tu n’en sais donc rien, et de plus, le « secret de l’isoloir » étant ce qu’il est, tu n’as pas à le savoir. Procéder par invectives et procès d’intention, comme tu le fais assez couramment, désormais, c’est franchement et carrément aux antipodes des principes libertaires qui devraient être les tiens, selon tes propres revendications.

      Ce n’est, parmi tant d’autres, que l’un des symptômes caractéristiques de la faillite de la gauche française, dont tu sembles manifestement incapable de te détacher, jusqu’à preuve du contraire.

      Et de plus, sur ce sujet comme sur bien d’autres, l’échantillon de citations en tête de post, parmi tant d’autres possibles, montre donc le peu de cohérence de ta démarche, même sur ce point.

      Ce débat en est arrivé, et depuis un moment déjà, à un stade où tu répètes les mêmes « arguments » déjà examinés deux ou trois posts avant, ce qui ne les empêche donc pas de se contredire, au passage.

      C’est pourquoi je t’ai déjà fait remarquer que l’on en a « fait le tour et le re-tour ». Il me semble donc approprié d’y mettre un point « final », sans présumer d’autres sujets à débattre ultérieurement, en fonction des événements.

       

      Bonne fin de W-E, malgré tout.

       

     

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    Le reste de l'actu sur Ciel de France...

    (...Mais sans les bisounours...)

     

     

     

    Le Radeau de la Macronie remis à flots:

     

    La liste du nouvel équipage!

     

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-radeau-de-la-macronie-remis-a-flots-la-liste-du-nouvel-equipage-a216247231

     

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    Barnier au pouvoir: la leçon utile du "Judas européen"!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963

     

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    Egalement surAgoraVox le média citoyen

     

     

      Barnier au pouvoir : la leçon utile du « Judas européen » ! 

    Barnier au pouvoir : la leçon utile du « Judas européen »! 

    Avec les européennes et les les législatives dans la foulée le corps électoral français s'est retrouvé divisé en trois "blocs" sensiblement équivalents en nombre (...)

                                     2 315 visites19 sep. 2024 | 19 réactions | Luniterre   

     

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    Complémentaire:

     

    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917

     

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    De Villepin partout, Barnier à Matignon, la France nulle part!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-villepin-partout-barnier-a-matignon-la-france-nulle-part-a216226515

     

     

      

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    Sur l'actu internationale, voir aussi:

     

     

    Crimes de guerre sionistes sans limites: au Liban comme en Palestine, Israël assassine en masse

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-sionistes-sans-limites-au-liban-comme-en-palestine-is-a216246281

     

     

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Le Radeau de la Macronie remis à flots:

    La liste du nouvel équipage!

     

     

    http://ekladata.com/_EYiionB-iBJ8JEOOh7KYpsguZI.png

     

     

     

     

    19h59 - Les nouveaux secrétaires d'Etat du gouvernement Barnier

    Auprès du ministre de l'Intérieur :

    Othman Nasrou, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations.

    Auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères :

    Thani Mohamed Soilihi, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

    Auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie :

    Laurence Garnier, chargée de la Consommation.

    Auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes :

    Salima Saa, chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

    Auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche :

    Clara Chappaz, chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique.

    19h55 - Les nouveaux ministres délégués du gouvernement Barnier

    Auprès du Premier ministre et du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères :

    Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe.

    Auprès du Premier ministre :

    Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement.

    Maud Bregeon, porte-parole du Gouvernement.

    Marie-Claire Carrère-Gée, chargée de la Coordination gouvernementale.

    Auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation

    Françoise Gatel, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat.

    François Durovray, chargé des Transports.

    Fabrice Loher, chargé de la Mer et de la Pêche.

    Auprès du ministre de l'Intérieur :

    Nicolas Daragon, chargé de la Sécurité du quotidien.

    Auprès de la ministre de l'Education nationale :

    Alexandre Portier, chargé de la Réussite scolaire et de l'Enseignement professionnel.

    Auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères :

    Sophie Primas, chargée du Commerce extérieur et des Français de l'étranger.

    Auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie :

    Marc Ferracci, chargé de l'industrie.

    Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l'Economie sociale et solidaire, de l'Intéressement et de la Participation.

    Marina Ferrari, chargée de l'Economie du tourisme.

    Auprès de la ministre de la Transition écologique, de l'Energie, du Climat et de la Prévention des risques :

    Olga Givernet, chargée de l'Energie.

    Auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes :

    Agnès Canayer, chargée de la Famille et de la Petite enfance.

    19h50 - Les nouveaux ministres de plein exercice du gouvernement Barnier

    Didier Migaud est nommé garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Catherine Vautrin est nommée ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation

    Bruno Retailleau est nommé ministre de l'Intérieur.

    Anne Genetet est nommée ministre de l'Education nationale.

    Jean-Noël Barrot est nommé ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.

    Rachida Dati est nommée ministre de la Culture et du Patrimoine.

    Sébastien Lecornu est nommé ministre des Armées et des Anciens combattants.

    Agnès Pannier-Runacher est nommée ministre de la Transition écologique, de l'Energie, du Climat et de la Prévention des risques.

    Antoine Armand est nommé ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.

    Geneviève Darrieussecq est nommée ministre de la Santé et de l'Accès aux soins.

    Paul Christophe est nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

    Valérie Létard est nommée ministre du Logement et de la Rénovation urbaine.

    Annie Genevard est nommée ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.

    Astrid Panosyan-Bouvet est nommée ministre du Travail et de l'Emploi.

    Gil Avérous est nommé ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.

    Patrick Hetzel est nommé ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Guillaume Kasbarian est nommé ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique.

    François-Noël Buffet est nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer.

    Laurent Saint-Martin est nommé ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics.

     

     

    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/direct-nouveau-gouvernement-michel-barnier-a-commence-a-appeler-ses-futurs-ministres-2120449

     

    Source de l'illustration:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-radeau-de-la-macronie-remis-a-flots-la-liste-du-nouvel-equipage-a216247231

     

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    Barnier au pouvoir: la leçon utile du "Judas européen"!

     

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      Barnier au pouvoir : la leçon utile du « Judas européen » ! 

    Barnier au pouvoir : la leçon utile du « Judas européen »! 

    Avec les européennes et les les législatives dans la foulée le corps électoral français s'est retrouvé divisé en trois "blocs" sensiblement équivalents en nombre (...)

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    Michel Barnier, "European Judas' story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse

     

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    Crimes de guerre sionistes sans limites: au Liban comme en Palestine, Israël assassine en masse

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-sionistes-sans-limites-au-liban-comme-en-palestine-is-a216246281

     

     

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Michel Barnier, "European Judas’ story" (Suite) :

    l’analyse de Tatiana Ventôse

     

    vendredi 20 septembre 2024, par Luniterre 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Note de do : D’après Tatiana, à 11’36, Michel Barnier "est à l’origine de la constitution de 2005". C’est faux !

    Le vrai responsable de l’écriture la Constitution de l’Europe de 2005 est Giscard d’Estaing. Ce n’est pas Michel Barnier qui est à l’origine de la constitution européenne de 2005. Et c’était prévu depuis longtemps par le pouvoir que ce serait Giscard. En effet, je me souviens d’une émission de télé décrite au lien suivant :

    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

    Je me souviens très bien d’avoir vu, début des années 1980, un "débat" télévisé entre Valéry Giscard d’Estaing et un gros capitaliste italien nommé Carlos de Benedetti. En fait, Carlos de Benedetti jouait au professeur et interrogeait le mauvais élève Giscard : « Comment allez-vous vous y prendre pour expliquer aux gens qu’il va falloir construire l’Europe, et pour les convaincre de l’accepter ? » Giscard faisait sa réponse, que Carlos de Benedetti trouvait fort mauvaise et qu’il corrigeait. Tout en le tançant, Carlos de Benedetti apprenait à Giscard ce qu’il allait devoir dire et faire. Et cela s’est passé au su et au vu de tous. Ce qui m’avait le plus marqué, c’était de voir l’ancien président de la France baisser la tête et baisser les yeux face à de Benedetti ! Cela montre bien que ces gens, comme Pompidou ou Giscard ne sont que des hommes de mains. Curieusement, c’est justement à Giscard que fut confiée la tâche de signer la première formulation de la Constitution de l’Europe, celle que nous avons massivement refusée le 29 mai 2005.

    PDF du projet de constitution de l’Europe : eur-lex.europa.eu

    Sauvegarde du PDF : https://mai68.org/spip3/IMG/pdf/CEL…

    Extrait photo tirée de la page 7 juste après la préface :

     

    Michel Barnier n’apparait qu’à la toute fin du projet de constitution de 2005, en page 100.

    Pour qui voulait se renseigner, c’était pourtant facile, il suffisait de taper dans Google les mots clefs : La constitution de 2005 a été écrite par qui

    Voici une copie-écran du résultat :

    Je n’ai donc pas été plus loin dans la vidéo

     

     


     

     

    Réponse de Luniterre:

     

    TRANSCRIPTION DU PASSAGE CONCERNANT LA CARRIÈRE EUROPÉENNE 

    DE MICHEL BARNIER A L’ÉPOQUE DE LA CONSTITUTION EUROPÉENNE : 

     

    6:08 _ « Ses plus grands faits d’armes ne se sont pas tant déroulés en France qu’au sein des institutions européennes en tant qu’architecte de l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui. Une vocation qu’il se découvre en 1995 lorsque Jacques Chirac le nomme ministre délégué aux affaires européenne et qui le mènera à une véritable seconde carrière tout entière tournée vers la consolidation d’un marché unique européen libéré des entraves aux échanges, dont la souveraineté des États-membres et son corollaire la démocratie pourraient éventuellement permettre le maintien. Nommé commissaire européen en 1999 il se retrouve en charge de la réforme des institutions de l’UE ainsi que de l’organisation de la Convention sur l’avenir de l’Europe au sein de laquelle il est désigné pour représenter la commission (*). Une tâche loin d’être anodine puisque cette convention se trouve alors mise en place dans un but précis celui d’élaborer rien de moins qu’un projet de Constitution pour l’Union européenne (*). la suite appartient à l’histoire. En 2003 la convention accouche d’un texte qui 2 ans plus tard est soumis à ratification par référendum dans plusieurs États-membres dont la France. Considéré comme attribuant un rôle trop important à des organismes échappant à tout contrôle démocratique en même temps qu’il gravait dans le marbre une concurrence généralisée s’imposante aux États y compris dans des secteurs d’activité stratégiques, faisant craindre le pire en matière d’emploi, de dynamisme économique d’indépendance des pays membres, sans même parler du droit des peuples à décider de leur avenir, le projet de Constitution européenne dont Michel Barnier fut donc l’un des artisans principaux fut rejeté à plus de 54 % par les Français le 29 mai 2005 au terme d’une campagne où les principes dirigeant politique journalistes, intellectuels et médiatiques du pays nous promettaient pourtant l’Apocalypse en cas de victoire du non. Un camouflet pour Michel Barnier et pour sa vision de l’Europe. Alors pas de quoi pourtant démoraliser un homme dont rappelons-le d’aucuns se disent aujourd’hui qu’il aurait à minima pour qualité le respect des électeurs français. A ce sujet les faits parlent pourtant d’eux-mêmes car dans la foulée de la déroute de 2005 va rapidement se constituer à l’échelon européen une sorte de groupe de travail informel baptisé de façon très orwellienne Comité d’action pour la démocratie européenne et plus connu sous le nom de groupe Amato, du nom de son président informel, mais néanmoins constitué uniquement de fonctionnaires européens, de responsables politiques dont l’ancien ministre de l’Économie et futur président du Fond monétaire international Dominique Strauss-Kahn, ainsi que de deux commissaires européens en activité. L’ambition de ce comité : écrire une version simplifiée du traité constitutionnel européen pouvant être adoptée par les pays de l’Union cette fois-ci sans passer par la case référendum. Ce sera chose faite en juin 2007. A peine 3 semaines plus tard l’Union européenne décide officiellement de lancer un processus de révision des institutions aboutissant en fin d’année au traité de Lisbonne, un texte empruntant très largement au projet de Constitution européenne bientôt ratifié par le Président de la République de l’époque Nicolas Sarkozy, malgré le clair rejet exprimé par les Français en 2005. Un texte surtout calqué sur celui présenté 6 mois plus tôt par le groupe Amato. Or mis à part Dominique Strauss-Kahn quel français retrouve-t-on dès le départ et jusqu’au rendu de ses travaux au sein de ce groupe ? Vous l’aurez deviné notre bon vieux Michel Barnier. Un Michel Barnier bien occupé puisque passé en parallèle par le Conseil d’État et la vice-présidence d’un groupe pharmaceutique privé transnational mais qui manifestement n’a pas renoncé à son projet phare d’imposer aux Français la libre circulation européenne et l’abandon de leur souveraineté à des institutions supranationales non élues.  

    [Extrait d’un interview télévisé :] « BARNIER _D’abord contrairement à une légende les commissaires européens ne sont pas des technocrates apatrides de bruxellois. Moi je suis un homme politique, mes collègues sont des hommes et des femmes politiques, nous avons été désignés proposés par nos gouvernements nous avons prêté serment d’être indépendants.  

    JOURNALISTE _ Oui, mais vous ne défendez pas les intérêts français  

    BARNIER _Non j’ai prêté serment de ne pas défendre d’intérêt national, de défendre l’intérêt général européen. Il faut bien que quelqu’un le fasse. C’est nous !  

    AUTRE JOURNALISTE _ Une question que j’avais envie de vous poser c’était dans quelle mesure est-ce que ça dépend uniquement de la l’indépendance de la personnalité ou est-ce que il y a des gardes fous dans le fonctionnement de de la Commission européenne qui font que, ben, le, le régulateur est d’un certain point de vue imperméable au aux pressions, au pressions de l’industrie…  

    AUTRE JOURNALISTE _ Y’a des lobbies à Bruxelles  

    BARNIER _ Les lobbies sont assez bien organisé et assez transparents. Mon emploi du temps était connu on savait qui je voyais jamais vu de gens seul. Il y avait toujours des des témoins, des gens qui prenaient des notes. il y a d’abord sa propre personnalité, le sentiment qu’on a, de, de la conscience qu’on a, de l’honneur qui est le nôtre de devoir respecter ce serment d’indépendance à l’égard des intérêts privés et à l’égard des intérêts nationaux… [et à l’égard des intérêts nationaux] »  

     

    TATIANA : Tout cela nous éclaire donc sur qui est Michel Barnier et sur son prétendu respect des électeurs. Michel Barnier n’est ni plus ni moins que l’un des principaux architectes de Union européenne actuelle tant dans son fonctionnement technocratique que dans l’idéologie qu’elle porte et les intérêts qu’elle sert. Il est à l’origine du projet de Constitution européenne de 2005 et lorsque ce projet a été clairement rejeté par les Français il n’a pas hésité à passer 2 années de sa vie à le réécrire pour mieux le leur imposer par la force. »

    ***************************************  

     

    (* Conclure ce passage en rappelant qu’il est "à l’origne" du projet ne signifie pas pour autant qu’il était le seul, et d’autant moins qu’elle a au départ situé son action dans le contexte général de la "Convention sur l’avenir de l’Europe au sein de laquelle il est désigné pour représenter la commission."  

    Pour aller plus loin concernant son rôle précis il faudrait donc consulter la documentation y afférente, et qui semble assez abondante sur le sujet.  

    Dans ce genre de processus les signataires officiels des documents destinés au public n’en sont pas toujours, et même assez rarement, en pratique, les auteurs réels. Il sera donc éventuellement difficile d’y voir plus clair avec précision, mais le rôle joué par Barnier, ensuite, lors du Brexit, incite à penser qu’il n’avait déjà rien d’un "second couteau", à l’époque, même si son rôle officiel est resté relativement "discret".  

    Quoi qu’il en soit, pour ce qui nous concerne aujourd’hui, c’est un point extrêmement secondaire, et ce qui reste à éclaircir, c’est bien davantage son rôle actuel dans le système.  

    Ce que Tatiana escamote, par contre, dans la longue histoire de Barnier, mais qui peut effectivement sembler hors-sujet dans son propos, c’est l’épisode de sa candidature aux "primaires" de LR, en 2021, pour les dernières présidentielles.  

    Il y a pourtant des enseignements extrêmement utiles à en tirer, et c’est précisément le propos d’un autre article sur Ciel de France, et également republié sur Agoravox :  

     

    Barnier au pouvoir : la leçon utile du "Judas européen" !  

     

    De l’utilité de la "leçon de Barnier"… : 

    Prêt à tout pour faire avancer sa candidature pour 2022, Barnier, en tant qu’ancien "commissaire européen", a donc lâché le morceaux sur la supériorité du droit constitutionnel national sur le prétendu "droit européen", et c’est ce qui fait l’intérêt d’étudier attentivement cet épisode de sa longue carrière de traître à la nation !  

    http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963  

     

    ************************************  

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_sur_l%27avenir_de_l%27Europe

    Pour aller + loin que Wikipédia sur le sujet il faut donc taper "Convention sur l’avenir de l’Europe", et il y a une quantité de docs pertinents sur le sujet.

    ************************************ 

     

    28 :47 _ « On voit donc en quoi l’arrivée de Michel Barnier, clair soutien de la finance, ayant très largement contribué à assoir son règne et n’ayant d’autre aspiration que de le prolonger en pressurisant encore un peu plus les forces productives de ce pays, ne peut qu’aggraver la crise politique actuelle en aggravant la crise socio-économique où cette crise politique trouve sa racine structurellement. Les arbitrages politiques que réalisera monsieur Barnier à Matignon dans la continuité de ce qui a été mené ces dernières décennies, notamment sous la pression du même Michel Barnier, ne peuvent que renforcer la détermination et l’assise des catégories sociales dont tout a été fait pour les éloigner du pouvoir. En résumé plus les politiques écrasent les producteurs, plus les producteurs gagnent en puissance en tant que groupe. Une dynamique qui semble devoir, et c’est à l’heure actuelle l’hypothèse la plus probable, déboucher à brève échéance sur une victoire électorale du Rassemblement National, une victoire qu’hélas là encore il est difficile d’imaginer comme une conclusion à la crise car si le RN est sans nul doute le seul parti répondante aux inquiétudes de la France qui produit, sans quoi il ne ferait pas ces scores actuels auprès de cette France, rien dans son programme, dans ses discours, dans ses choix tactiques récents, à commencer par celui de laisser le bénéfice du doute à un individu comme Michel Barnier, ne semble indiquer qu’il serait à même d’apporter des solutions concrètes réelles tangibles au problèmes de cette France. Pour sortir du marasme actuel, pour régler la crise sociale, économique, sociétale, civilisationnelle, et par la même politique et institutionnelle, qui la touche, la France a besoin de construire sur les ruines de celui-ci un ordre social nouveau qui redonne toute sa place à une production destinée à répondre à ses besoins et qui donc redonne toute sa place à ses producteurs. Un projet cohérent se déclinant en un ensemble de propositions politiques sans lesquelles les Français auront beau être une immense majorité à rejeter l’organisation sociale pourrissante de la finance, cette organisation continuera jour après jour de nous entraîner dans sa chute, faute de mieux travailler à donner corps à un tel projet. Telle devrait être aujourd’hui la priorité de tout groupe politique ayant à cœur les intérêts de la France. Pourtant visiblement aucun ne semble prêt à le faire, chacun préférant s’interroger sur la meilleure tactique de prise du pouvoir plutôt que de réfléchir à ce qu’il ferait si demain les Français lui confiaient la responsabilité du pays. »

     

    ***************************************************** 

     

                  Depuis la mort du Général De Gaulle, mais déjà avant, avec ceux qui l’ont poussé vers la sortie, la classe politique française, comme nous le rappelle Tatiana Ventôse, est essentiellement peuplée de traîtres à la nation, qu’ils soient "de gauche" ou de droite, et même des supposés "extrêmes", dans la plupart des cas. Comme elle nous le rappelle également, la trajectoire et le rôle de Michel Barnier, ces dernières décennies, sont particulièrement exemplaires à cet égard ! 

    Néanmoins, le propre d’un traître congénital est de toujours trahir, en fonction des circonstances et de ses intérêts personnels, y compris ceux au profit desquels il vient éventuellement de trahir depuis des décennies.

    Que ce soit ou non pour simplifier son exposé, par ailleurs appréciable dans une très large mesure, Tatiana omet donc de nous rappeler, dans la longue carrière de ce traître parmi les traîtres, l’épisode de sa candidature manquée lors des primaires LR de 2021, en vue des toutes dernières présidentielles, celles de 2022, donc, qui ont vu le "repêchage" prévu du titulaire du poste de Gauleiter qu’est devenue la présidence française, depuis bien longtemps.

    De cet épisode ubuesque mais révélateur, et donc très utile pour tout analyste et observateur attentif, provient évidemment une des difficultés majeures rencontrées pour la constitution d’un éventuel "gouvernement Barnier", encore dans les limbes, à l’heure où nous écrivions ces lignes…

    En effet, même dans le marigot de la trahison généralisée, comment faire la moindre confiance à un "chef de gouvernement" qui avait brusquement retourné sa veste bleue étoilée pour exposer provisoirement au regard une "doublure tricolore" manifestement d’opérette et de circonstances, vu les "félicitations" récentes de la Führerin UE Von der Layen pour son nouveau "poste" de sous-Gauleiter…

    Le titre de cette vidéo, "Au service de qui ?", pose donc incontestablement une des questions importantes de la situation actuelle, et si la réponse semble évidente pour Tatiana, elle ne l’est donc pas autant pour tout le monde, et la "solitude du pouvoir" qui semble se creuser autour du "Judas Barnier" peut donc mener à quelques surprises, même si uniquement dictées par l’urgence des circonstances…

    "Attendre et voir", selon la formule britannique bien connue, peut être une attitude prudente, mais elle n’exclut pas de tenter de revenir, pour l’essentiel, aux questions de fond posées par l’évolution déclinante et malheureusement de longue date, et jusqu’à preuve du contraire, durable, de la société française.

    Le point fort de l’analyse de Tatiana, c’est qu’elle tente le parallèle bien nécessaire de l’évolution sociologique de la société française en trois blocs avec son évolution vers une "tripartition" politique, dont on voit le résultat actuellement, et donc avec éventuellement des liens de cause à effet "structurants", même si précisément vers une situation particulièrement instable.

    Son point faible, dans cette démarche, mais comme d’une manière générale, malgré ses grandes qualités, c’est de négliger l’évolution intrinsèque de l’appareil productif mondial, en termes d’évolution technologique vers la robotisation, et non pas seulement en termes de "délocalisation" des anciennes nations industrielles vers les nouvelles.

    Le mouvement systématique et systémique de "trahison" de la classe politique française n’est pas seulement le reflet d’une perversion endémique des classes dominantes bourgeoises mais bien le reflet d’une évolution mondiale qui mène précisément vers la mondialisation banco-centraliste comme réponse de sauvegarde et de survie de cette classe dominante face aux possibilités d’émancipation que génère précisément l’évolution des technologies et que la classe dominante ne peut que chercher à confisquer à son seul profit et donc à contrario comme nouveau moyen de domination à caractère totalitaire, de type "orwellien". 

    Luniterre

     

    Quelques articles de fond récents et plus anciens

    pour comprendre la mutation actuelle

    du capitalisme au banco-centralisme :

    La révolution industrielle au XIXe siècle a amené ce qui est devenu pour un siècle et demi, jusqu’au tournant du XXIe siècle, le capitalisme moderne, avec ses différentes formes et stades de développement.

    La révolution informatique, dans le dernier quart du XXe siècle, a amené la robotisation de plus en plus généralisée de l’industrie et l’effacement du rôle social du prolétariat industriel productif stricto sensu, devenu ultra minoritaire par rapport au secteur tertiaire.

    C’est le Japon qui a été la première société industrielle moderne à passer au banco-centralisme, avec sa crise spécifique, précisément au tournant du XXIe siècle :

    ***************************

     

    Un article où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent : 

    Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing

    et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

    *******************************

     

    Un article pour comprendre l’évolution du capitalisme industriel sous les contraintes de la modernisation technologique au cours du XXe siècle, la crise systémique qui a finalisé sa mutation vers le banco-centralisme, en 2007-2008, et le nouveau développement du banco-centralisme, constant depuis… 

    Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

     

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    En lien direct avec cette actu, voir aussi : 

    Barnier au pouvoir :

    la leçon utile du "Judas européen" !

     

    De l’utilité de la "leçon de Barnier"… : 

    Prêt à tout pour faire avancer sa candidature pour 2022, Barnier, en tant qu’ancien "commissaire européen", a donc lâché le morceaux sur la supériorité du droit constitutionnel national sur le prétendu "droit européen", et c’est ce qui fait l’intérêt d’étudier attentivement cet épisode de sa longue carrière de traître à la nation !

    http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963

     

           Ce qui confirme donc la justesse et la pertinence de la reconstruction d’un nouveau Conseil National du Crédit comme alternative au banco-centralisme : 

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

     

     

     

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    VOIR AUSSI : 

     

    De Villepin partout, Barnier à Matignon, la France nulle part !

    +MAJ au 19/09/2024 : 

    Conférence de Dominique de Villepin à CentraleSupélec :

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-villepin-partout-barnier-a-matignon-la-france-nulle-part-a216226515

     

     

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    Source de l’article et de la compilation : 

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917

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    Le droit international interdit de « piéger » des objets civils, insiste l'ONU

    Le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib accuse Israël, « État voyou », de « terrorisme ».

     

    Le Conseil de sécurité de l'ONU réuni le 20 septembre 2024. Photo Sylviane Zehil

     

    L'utilisation d'appareils « piégés » ayant l'apparence d'objets « inoffensifs » pourrait constituer un « crime de guerre », a dénoncé vendredi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité où le Liban a accusé Israël de « terrorisme ».

    « Le droit international humanitaire interdit l'utilisation d'appareils piégés ayant l'apparence d'objets inoffensifs », a déclaré Volker Türk lors d'une réunion demandée par l'Algérie après l'explosion simultanée cette semaine de bipeurs, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban. « C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils », a-t-il ajouté. « La guerre a des règles », a-t-il martelé, appelant pour une enquête « indépendante, rigoureuse et transparente ».

    « Cibler de façon simultanée des milliers d'individus, que ce soit des civils ou des membres de groupes armés, sans savoir qui est en possession des appareils concernés, de leur localisation et de leur environnement au moment de l'attaque, viole le droit humanitaire international et, le cas échéant, le droit humanitaire international », a-t-il insisté. « Il est ainsi difficile de concevoir comment, dans ces circonstances, de telles attaques pourraient être conformes aux principes clés de distinction, de proportionnalité et de précaution ». « Ces attaques représentent un nouveau développement dans la guerre, où les appareils de communication deviennent des armes (...). Cela ne peut pas être la nouvelle normalité », a-t-il lancé.

    De son côté, la secrétaire générale adjointe de l'ONU aux Affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a indiqué qu'après les explosions d'appareils de communication du Hezbollah mardi et mercredi, les échanges de tirs tout au long de la Ligne bleue montraient « des signes inquiétants d'escalade ». Elle a aussi noté qu' « à ce jour, le gouvernement israélien n’a fait aucun commentaire officiel sur ces développements ». « Le risque d’une nouvelle expansion de ce cycle de violence est extrêmement grave et constitue une grave menace pour la stabilité du Liban, d’Israël et de toute la région, » a-t-elle averti, exhortant toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les civils, tout en appelant les États membres influents à agir de manière décisive pour empêcher une nouvelle escalade.

    « Terrorisme » 

    Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, qui avait fait le déplacement, s'en est, lui, directement pris à Israël, qu'il a qualifié d' « Etat voyou ». « Faire exploser à distance des appareils de communication de façon collective, sans aucun égard pour ceux qui les portent ou qui est autour est une méthode de guerre sans précédent dans sa brutalité et sa terreur, ciblant des milliers de personnes d'âges différents vaquant à leurs occupation dans leurs maisons, dans la rue, à leur travail, dans les centres commerciaux, est tout simplement du terrorisme », a-t-il déclaré.

    « Nous ne sommes pas des amateurs de guerre ni de vengeance. Nous exigeons la justice, une solution diplomatique et le retour des personnes déplacées dans leurs villages », a encore plaidé le chef de la diplomatie libanaise. « Il est désormais clair qu'Israël ne respecte pas le droit international et humanitaire, ni les résolutions des organes de l'ONU », a-t-il poursuivi, appelant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à « soutenir le Liban dans sa quête de sécurité et de stabilité ». M. Bou Habib a également prévenu que « toute nouvelle aventure israélienne au Liban pourrait aboutir à une guerre régionale de grande ampleur et sans précédent ».

     

    « Au lieu de nous accuser, nous votre voisin pacifique, vous devriez prendre des mesures maintenant » contre le Hezbollah, a répondu l'ambassadeur israélien Danny Danon. « Si vous continuez à ignorer l'agression du Hezbollah, vous aurez la responsabilité de la souffrance du peuple libanais », a-t-il ajouté, assurant qu'Israël ne voulait pas un « conflit plus large » mais seulement « protéger » ses citoyens.

    Interrogé devant la presse sur la responsabilité éventuelle d'Israël dans les attaques aux bipeurs, il a indiqué ne pas vouloir faire de commentaire. « Mais je peux vous dire que nous ferons tout ce que nous pourrons pour cibler ces terroristes », a-t-il ajouté.

    Œuvrer pour une désecalade

    Le représentant de la France auprès de l’Onu, Nicolas de Rivière, a mis en garde contre « le risque d’une guerre ouverte et aux conséquences potentiellement dramatiques qui s’accroît chaque jour ».  « Il est urgent que toutes les parties travaillent à une désescalade », a-t-il plaidé, appelant les « autorités israéliennes à faire preuve de la plus grande retenue, après leurs déclarations récentes sur leurs opérations militaires au Liban ». « Nous rappelons aussi notre exigence que le Hezbollah cesse immédiatement ses attaques contre le territoire israélien », a-t-il ajouté.

    Avant la réunion, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a de son côté appelé à la « retenue maximale » de toutes les parties. « Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue (ligne de démarcation définie par l'ONU entre le Liban et Israël), y compris la frappe meurtrières aujourd'hui à Beyrouth (en référence à la frappe quelques heures avant le Conseil sur la banlieue sud qui a ciblé le chef de l'unité al-Radwane, Ibrahim Akil, tué avec plusieurs autres combattants du Hezbollah). Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale », a déclaré Stéphane Dujarric.

    Après les explosions mardi et mercredi des appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah, qui ont fait 37 morts et 2.931 blessés, les échanges de tirs se sont intensifiés depuis jeudi entre l'armée israélienne et le Hezbollah, mouvement islamiste soutenu par l'Iran.

     

     https://www.lorientlejour.com/article/1427941/le-droit-international-interdit-de-pieger-des-objets-civils-insiste-lonu.html

     

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    ONU: le Conseil de sécurité débat autour des bipeurs piégés, bannis par le droit international

    « Piéger » des objets civils : la légalité de la manoeuvre était en question, hier, vendredi 20 septembre,  à l’ONU, à la demande de l’Algérie. Après les milliers d’explosions de bipeurs, puis les centaines d’explosions de talkies-walkies cette semaine au Liban, visant les membres du Hezbollah, tuant 37 personnes au moins et faisant près de 3 000 blessés, le Conseil de sécurité s’est saisi de la question qui pourrait avoir des répercussions sur le droit humanitaire international. Les pays arabes ont sommé le Conseil de désigner la culpabilité d’Israël et de lui demander des comptes.

     

    Par RFI , Avec notre correspondante à New York,  Carrie Nooten

    L’ONU est très claire: le droit humanitaire international interdit l’utilisation d’appareils piégés ayant l’apparence d’objets inoffensifs. Sans cela, cela constitue un crime de guerre. Abdallah Bou Habib, le ministre des Affaires étrangères libanais a lui qualifié Israël « d’État voyou », et apparenté la pratique à du terrorisme.

    « Brutalité » et « terreur »

    « Faire exploser à distance, dit-il, des appareils de communication de façon collective, sans aucun égard pour ceux qui les portent ou qui est autour est une méthode de guerre sans précédent dans sa brutalité et sa terreur, ciblant des milliers de personnes d’âges différents vaquant à leurs occupation dans leurs maisons, dans la rue, à leur travail, dans les centres commerciaux, c’est tout simplement du terrorisme. »

    Appel à la retenue maximale

    L’ambassadeur israélien n’a pas voulu reconnaître la responsabilité de son pays dans les attaques simultanées, mais a suggéré au Liban de prendre des mesures contre le Hezbollah. Alors que l’escalade s’intensifie à la frontière israélo-libanaise, l’ONU a appelé à la retenue maximale des parties. 

     

    https://www.rfi.fr/fr/monde/20240921-onu-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-d%C3%A9bat-autour-des-bipeurs-pi%C3%A9g%C3%A9s-bannis-par-le-droit-international

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    Source de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-sionistes-sans-limites-au-liban-comme-en-palestine-is-a216246281

     

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    Michel Barnier, "European Judas'story" (Suite): l'analyse de Tatiana Ventôse

     

     

     

          Depuis la mort du Général De Gaulle, mais déjà avant, avec ceux qui l'ont poussé vers la sortie, la classe politique française, comme nous le rappelle Tatiana Ventôse, est essentiellement peuplée de traîtres à la nation, qu'ils soient "de gauche" ou de droite, et même des supposés "extrêmes", dans la plupart des cas. Comme elle nous le rappelle également, la trajectoire et le rôle de Michel Barnier, ces dernières décennies, sont particulièrement exemplaires à cet égard!

    Néanmoins, le propre d'un traître congénital est de toujours trahir, en fonction des circonstances et de ses intérêts personnels, y compris ceux au profit desquels il vient éventuellement de trahir depuis des décennies.

    Que ce soit ou non pour simplifier son exposé, par ailleurs appréciable dans une très large mesure, Tatiana omet donc de nous rappeler, dans la longue carrière de ce traître parmi les traîtres, l'épisode de sa candidature manquée lors des primaires LR de 2021, en vue des toutes dernières présidentielles, celles de 2022, donc, qui ont vu le "repêchage" prévu du titulaire du poste de Gauleiter qu'est devenue la présidence française, depuis bien longtemps.

    De cet épisode ubuesque mais révélateur, et donc très utile pour tout analyste et observateur attentif, provient évidemment une des difficultés majeures rencontrées pour la constitution d'un éventuel "gouvernement Barnier", encore dans les limbes, à l'heure où nous écrivons ces lignes...

    En effet, même dans le marigot de la trahison généralisée, comment faire la moindre confiance à un "chef de gouvernement" qui avait brusquement retourné sa veste bleue étoilée pour exposer provisoirement au regard une "doublure tricolore" manifestement d'opérette et de circonstances, vu les "félicitations" récentes de la Führerin UE  Von der Leyen pour son nouveau "poste" de sous-Gauleiter...

     

     

    Le titre de cette vidéo, "Au service de qui?", pose donc incontestablement une des questions importantes de la situation actuelle, et si la réponse semble évidente pour Tatiana, elle ne l'est donc pas autant pour tout le monde, et la "solitude du pouvoir" qui semble se creuser autour du "Judas Barnier" peut donc mener à quelques surprises, même si uniquement dictées par l'urgence des circonstances...

    "Attendre et voir", selon la formule britannique bien connue, peut être une attitude prudente, mais elle n'exclut pas de tenter de revenir, pour l'essentiel, aux questions de fond posées par l'évolution déclinante et malheureusement de longue date, et jusqu'à preuve du contraire, durable, de la société française.

    Le point fort de l'analyse de Tatiana, c'est qu'elle tente le parallèle bien nécessaire de l'évolution sociologique de la société française en trois blocs avec son évolution vers une "tripartition" politique, dont on voit le résultat actuellement, et donc avec éventuellement des liens de cause à effet "structurants", même si précisément vers une situation particulièrement instable.

    Son point faible, dans cette démarche, mais comme d'une manière générale, malgré ses grandes qualités, c'est de négliger l'évolution intrinsèque de l'appareil productif mondial, en termes d'évolution technologique vers la robotisation, et non pas seulement en termes de "délocalisation" des anciennes nations industrielles vers les nouvelles.

    Le mouvement systématique et systémique de "trahison" de la classe politique française n'est pas seulement le reflet d'une perversion endémique des classes dominantes bourgeoises mais bien le reflet d'une évolution mondiale qui mène précisément vers la mondialisation banco-centraliste comme réponse de sauvegarde et de survie de cette classe dominante face aux possibilités d'émancipation que génère précisément l'évolution des technologies et que la classe dominante ne peut que chercher à confisquer à son seul profit et donc à contrario comme nouveau moyen de domination à caractère totalitaire, de type "orwellien".

    Luniterre   

     

    Récent sur le même thème...

     

     

     

    Barnier au pouvoir: la leçon utile du "Judas européen"!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963

     

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    De Villepin partout, Barnier à Matignon, la France nulle part!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-villepin-partout-barnier-a-matignon-la-france-nulle-part-a216226515

     

     

      

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Quelques articles de fond

    récents et plus anciens

    pour comprendre la mutation actuelle

    du capitalisme au banco-centralisme:

     

    La révolution industrielle au XIXème siècle a amené ce qui est devenu pour un siècle et demi, jusqu'au tournant du XXIème siècle, le capitalisme moderne, avec ses différentes formes et stades de développement.

    La révolution informatique, dans le dernier quart du XXème siècle, a amené la robotisation de plus en plus généralisée de l'industrie et l'effacement du rôle social du prolétariat industriel productif stricto sensu, devenu ultra minoritaire par rapport au secteur tertiaire. 

    C'est le Japon qui a été la première société industrielle moderne à passer au banco-centralisme, avec sa crise spécifique, précisément au tournant du XXIème siècle:

     

     

     

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         Un article où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d'économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

     

    Richard Werner, "père spirituel"

    du Quantitative Easing

    et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

     

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     Egalement sur


    AgoraVox le média citoyen 

     

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    Un article pour comprendre l'évolution du capitalisme industriel sous les contraintes de la modernisation technologique au cours du XXème siècle, la crise systémique qui a finalisé sa mutation vers le banco-centralisme, en 2007-2008, et le nouveau développement du banco-centralisme, constant depuis...

     

    Le Roi « Capital » est mort,

    vive la Reine « Dette » !  

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

     

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    RÉCAPITULATIF D'ARTICLES RÉCENTS ET PLUS ANCIENS

    SUR LE BANCO-CENTRALISME, 

    L'ÉCONOMIE ET LA MONNAIE

    >>>

     

    Dette publique: "Tout va mal!" ...Mais tout va bien, pour le banco-centralisme!

    http://cieldefrance.eklablog.com/dette-publique-tout-va-mal-mais-tout-va-bien-pour-le-banco-centralisme-a215975149

     

     

     

    Des Européennes aux Législatives et ensuite...: de quelle guerre l'argent est-il le nerf?

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-europeennes-aux-legislatives-et-ensuite-de-quelle-guerre-l-argent--a215983389

     

    *******************

    Jean-Dominique Michel: le Coup d'Etat planétaire a déjà eu lieu! 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/jean-dominique-michel-le-coup-d-etat-planetaire-a-deja-eu-lieu-a215807199

     

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    RÉVÉLATEUR:

    Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne!

    Ce qui est parfois déroutant, avec ce personnage, c'est que l'on ne sait jamais exactement si ses "sorties" pseudo-"provocantes" sont des "ballons d'essais" téléguidés par ses commanditaires et tireurs de ficelles marionnettistes ou bien ne sont que l'expression de son avidité d'avancement de gauleiter au sein du système banco-centraliste...

    Mais les deux ne sont pas forcément incompatibles...

     

    Le banco-centralisme En Marche: Macron veut encore plus de contrôle de la BCE sur l'économie européenne! 

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-banco-centralisme-en-marche-macron-veut-encore-plus-de-controle-de--a215737273

     

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    Charles Gave Vs Banques Centrales : suite du match !

    http://cieldefrance.eklablog.com/charles-gave-vs-banques-centrales-suite-du-match-a215842499

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    Yachting Vs Galère, une critique des "ultra-riches" : "jalousie" ou bien simplement, la Raison ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/yachting-vs-galere-une-critique-des-ultra-riches-jalousie-ou-bien-simp-a215718721

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    Autres articles récents sur l'économie et la monnaie:

     

    Déficit et dépendance : les marchés financiers attendent les « liquidités » banco-centralisées comme le jardinier attend la pluie… (Et y’a pas sécheresse !)

    http://cieldefrance.eklablog.com/deficit-et-dependance-les-marches-financiers-attendent-les-liquidites—a215610053 

     

    « Monétarisme » et/ou « banco-centralisme » : la nuance « sémantique » est-elle historiquement significative, et de quoi ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191 

     

    La Suisse condamnée: victoire des écolos, des capitalistes et/ou des banco-centralistes???

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-suisse-condamnee-victoire-des-ecolos-des-capitalistes-et-ou-des-ban-a215666871 

     

    NOUVEAU :

    L'or, c'est de l'argent qui dort... Mais pas toujours paisiblement!

    http://cieldefrance.eklablog.com/l-or-c-est-de-l-argent-qui-dort-mais-pas-toujours-paisiblement-a215724875

     

    Chine-USA, pour le contrôle du Bitcoin, c’est aussi la guerre économique !

    http://cieldefrance.eklablog.com/chine-usa-pour-le-controle-du-bitcoin-c-est-aussi-la-guerre-economique-a215644337 

     

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    Echanges, débats, polémiques:

     

     Monnaie, Crédit, Dette: quelques éléments du débat sur Agoravox

    http://cieldefrance.eklablog.com/monnaie-credit-dette-quelques-elements-du-debat-sur-agoravox-a215715557

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    Gilles Questiaux va-t-il réinventer le fil à couper le beurre "impérialiste"??? (Suite du débat)

    http://cieldefrance.eklablog.com/gilles-questiaux-va-t-il-reinventer-le-fil-a-couper-le-beurre-imperial-a215704359

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    Le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Quelques réflexions et éléments complémentaires au débat

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-passage-du-capitalisme-classique-au-banco-centralisme-impacte-t-il—a215547035 

     

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    Voir aussi:

     

     

     

    Au XXIème siècle, peut-on encore débattre du fond avec "La Bête du Gévaudan" (Ultra-libérale...)?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/au-xxieme-siecle-peut-on-encore-debattre-du-fond-avec-la-bete-du-gevau-a215957289

     

     

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/michel-barnier-european-judas-story-suite-l-analyse-de-tatiana-ventose-a216239917

     

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                Avec les européennes et les les législatives dans la foulée le corps électoral français s'est retrouvé divisé en trois "blocs" sensiblement équivalents en nombre de voix. Dans tous les cas de figures un "tiercé" perdant pour le pays... Et par le jeu pervers des "alliances" et des retournements de vestes l'ordre d'"arrivée au pouvoir" est exactement l'ordre inverse de celui voulu par les électeurs: comme le souligne Dominique de Villepin on est dans le cas de figure biblique où "les derniers seront les premiers"... aux portes du pouvoir... ( le Paradis, lui, risque encore d'attendre longtemps...)!

    Parmi les "perdants-gagnants" Michel Barnier est une leçon de chose à lui tout seul, trois ans à peine après l'échec de sa candidature, que tout le monde avait quasiment oublié, aux "primaires" LR élyséennes de 2021...

    Mais une leçon de choses qui peut néanmoins nous être fort utile précisément par ce que la trahison de ce "Judas européen" à l'égard de ses fonctions précédentes de commissaire européen nous révèle vraiment:

    En 2021 le candidat Barnier pensait qu'un moratoire sur l'immigration aboutirait, en pratique, à faciliter l'intégration et l'assimilation:

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    Une saillie "souverainiste" qui avait déjà fait "scandale" à l'époque et qui lui est aujourd'hui rappelée par la presse, non sans ironie, vu l'échec de sa candidature:

     

     

     

    Il est de retour en politique nationale en 2021, où il brigue l’investiture des Républicains pour la présidentielle. Dans ce cadre, il fait plusieurs propositions qui vont choquer Bruxelles. Le 9 septembre, il annonce souhaiter instaurer par référendum « un bouclier constitutionnel » afin que la France retrouve « sa souveraineté juridique » et de pouvoir durcir les textes sur l’immigration, notamment la limitation drastique du regroupement familial, la facilitation des expulsions et la fin des « régularisations massives de sans-papier ». Un bouclier qui doit permettre d’éviter que les dirigeants français ne soient « menacés en permanence d’un arrêt ou d’une condamnation » en provenance d’institutions communautaires.

     

    « Nous avons affaire depuis une vingtaine d’années à une accumulation de jurisprudences européennes (la Convention européenne des droits de l’homme, la Cour de justice) et nationales (le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État) qui peuvent nous interdire de prendre les mesures dont nous avons besoin », plaide-t-il lors d’un débat.

     

    Il assure par ailleurs que « la Constitution [française] est supérieure » aux traités européens : « Il n'y a pas de traités européens ratifiés en France en contradiction avec la Constitution. Et quand il y a une contradiction, on change la Constitution. »

     

    De telles idées pourraient être compatibles avec l’obtention de la confiance de l’Assemblée nationale ? Réponse très prochainement : la rentrée de la chambre basse doit avoir lieu le 1er octobre.

     

     https://www.jss.fr/Michel_Barnier_nouveau_Premier_ministre__quelle_est_sa_vision_du_droit_et_de_la_justice_-4947.awp

     

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    A noter que si les limites de la régulation de l'immigration qu'il est possible de réaliser au sein de l'UE sont particulièrement floues, la question importante ici est de savoir si elle échappe à la souveraineté des nations et comment la leur restituer légalement et constitutionnellement.

    En tant qu'ancien commissaire européen ayant exercé au plus haut niveau de responsabilité lors du Brexit, Michel Barnier sait donc très bien de quoi il parle!

    Y compris lorsqu'au vu de son expérience il se permet de faire ce constat:

    « la Constitution [française] est supérieure » aux traités européens :

    « Il n'y a pas de traités européens ratifiés en France en contradiction avec la Constitution. Et quand il y a une contradiction, on change la Constitution. »

    Encore aujourd'hui le site "Public Sénat" rappelle cette époque récente avec le débat y afférent, mais sans y voir, et pour cause, la moindre trace d'hérésie juridique:

     

    Pour Michel Barnierla mise en place d’un moratoire aurait été indissociable d'un référendum et d’un "bouclier constitutionnel", consistant à assurer la primauté du droit national sur le droit européen. À plusieurs reprises, il a tancé les instances judiciaires européennes. Cette proposition avait fortement désarçonné le camp présidentiel un septembre 2021, au regard du parcours pro-européen du candidat LR. Cette position lui avait permis d’élargir le nombre de ses soutiens parmi les parlementaires de sa famille.
     

    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/retraite-immigration-dette-les-propositions-de-michel-barnier-lorsquil-visait-la-presidentielle-de-2022

     

    "Assurer la primauté du droit national sur le droit européen", en clair, cela signifie donc bien qu'elle existe déjà, fondamentalement, même si elle est le plus souvent bafouée, dans la pratique.

     

    Autrement dit: ce que la complaisance européiste de nos députés a permis peut très bien être "rectifié" par ces mêmes députés, si la volonté leur en vient...

     

    Du reste, en 2023 l'idée a à nouveau refait brièvement surface, dans le cadre d'un projet de loi LR, soulevant à nouveau le même type de polémique, et ci-dessous stigmatisé "juridiquement" selon le point de vue de l'UE:

     

     3 extraits, 3 observations signées "Ciel de France":

     

     

    26 juin 2023

    Le « bouclier constitutionnel » pour donner le dernier mot au peuple et au Parlement : à propos de la proposition de révision constitutionnelle du groupe LR 

    Par Mathias Revon 

     

    Ce faisant, l’intention des rédacteurs de la proposition de loi constitutionnelle est d’écarter toute entrave possible à la volonté du peuple. Comme ils l’expliquent dans l’exposé des motifs, « le Conseil constitutionnel sera saisi en amont d’un tel référendum, non pour rendre une décision, mais pour donner un avis, rendu public, susceptible d’éclairer le peuple français – étant entendu que, in fine, c’est bien le peuple souverain, et lui seul, qui décidera, ou non, d’approuver la loi référendaire, insusceptible de recours ».

    OBSERVATION: Rendre le pouvoir au peuple par voix référendaire peut difficilement être considéré comme "mauvais", sauf par les "juristes" de l'UE... 

     

    L’intention des rédacteurs n’était pas seulement de libérer de toute entrave juridictionnelle l’expression directe de la volonté du peuple, mais également celle de ses représentants. C’est pourquoi ils ont imaginé des moyens d’assurer la primauté de la loi sur des normes qui lui sont en principe supérieures.

    OBSERVATION: Des "normes qui sont en principe supérieures à la loi", c'est, en langage courant, le contraire de la loi, c'est à dire le pouvoir d'une mafia... fût-elle bureaucratique UE...  

     

    S’insérant dans la même démarche, la proposition de loi constitutionnelle déposée par les Républicains a très peu de chance d’être adoptée. Pour autant, elle traduit une tendance à invoquer la légitimité démocratique, voire la souveraineté du peuple, pour écarter les limites qui doivent en principe être respectées au sein d’un État de droit.

    OBSERVATION: Ici, on a la conclusion de l'article, selon laquelle les "limites d'un Etat de droit", façon UE, ne reposeraient donc ni sur la légitimité démocratique ni sur la souveraineté du peuple! 

     

    Ce qui a donc au moins le mérite d'être clair! 

     

     

    https://blog.juspoliticum.com/2023/06/26/le-bouclier-constitutionnel-pour-donner-le-dernier-mot-au-peuple-et-au-parlement-a-propos-de-la-proposition-de-revision-constitutionnelle-du-groupe-lr-par-math/   

     

     

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     Pour autant est-il réellement utile de "partir en guerre" contre le reste de l'UE via une procédure de "frexit"?

    Aujourd'hui même, l'Allemagne vient de rétablir des contrôles drastiques à ses frontières en vue de contenir les flux migratoires excessifs dont elle est victimes et qui ont favorisé à la fois le terrorisme et la montée de la droite nationaliste, et même celle de la gauche souverainiste.

     Ce qui confirme que pour un gouvernement volontariste, même si à retardement, il n'y a pas besoin de s'encombrer d'une procédure longue et couteuse en argent, en temps et en énergies inutilement dépensées, alors qu'il y a déjà tous moyens légaux de faire respecter son indépendance si la volonté s'en exprime clairement, et sur tous les sujets, in fine, au grand dam des kollabos européistes qui ne manquent pas de s'en offusquer à grands cris à chaque occasion...

    Même si dans le cas du problème migratoire il y a bien empiètement des deux juridictions, ce qui le complique formellement.

    Dans le cas du problème économique et surtout, monétaire, la situation, malgré la "monnaie unique" est en réalité encore bien plus simple, vu précisément le statut officiellement et juridiquement revendiqué d'indépendance de la BCE: refonder statutairement le Conseil National du Crédit en France sur une base démocratique et constitutionnelle n'empiète donc pas sur les mouvements bureaucratiques "officiels" de la BCE ni de sa succursale BdF en France. Sans même les entraver formellement sur le plan juridique, le CNC se "contente" simplement de contrôler tout ce qui en est la substance économique, à la base, sur notre territoire...

    Les cris et les gesticulations des kollabos européistes ne manqueront pas pour autant, accompagnés éventuellement de quelques menaces de sanctions, mais pas plus que celles adressées dans le vent  à la Pologne, la Hongrie, et peut-être bientôt, à l'Allemagne!

    Ne reste à savoir que ce que l'on veut vraiment faire.

    Luniterre

     

     Sur le même thème:

     

    De Villepin partout, Barnier à Matignon, la France nulle part!

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-villepin-partout-barnier-a-matignon-la-france-nulle-part-a216226515

     

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     Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme

    réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:

     

    Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation. 

    C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle : 

    Les leçons de l’Histoire… 

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

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    Source de l'article et de la compilation:

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963

     

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